Rappelons d’abord quelques évidences que les régimes autoritaires semblent ignorer. Les propos d’une personnalité publique sont souvent discutables, parfois choquants. Mais ils relèvent toujours du débat démocratique.
Aux outrances – réelles ou supposées – de Boualem Sansal, les autorités algériennes auraient dû opposer la force de l’argument d’un discours contradictoire. Sur l’histoire de l’Algérie et la géographie du Maghreb. Sur le droit des Palestiniens, chassés de leurs terres et soumis à une impitoyable oppression coloniale qui dure depuis plus de 75 ans. Sur le Sahara Occidental et l’impuissance de l’ONU qui peine, depuis 1991, à organiser un référendum d’autodétermination.
Nouveau pallier dans l’escalade répressive qui a fermé tous les espaces de libre expression, l’emprisonnement d’un écrivain adulé à l’étranger pour son talent, mais chahuté dans son pays pour une maladroite désinvolture, est un clou de plus sur le cercueil de nos libertés bafouées.
Pour préparer le bûcher de la ‘’trahison’’, on convoque l’histoire coloniale et on réveille, une fois encore, les martyrs de la guerre d’indépendance, pour légitimer les dérives liberticides d’un pouvoir sans boussole, qui navigue au gré des tempêtes.
Derrière l’écume soulevée par l’affaire Sansal, se profilent les recompositions dans le sérail qui peinent à se stabiliser. Si le pouvoir et les islamistes se sont affrontés violemment durant la guerre civile des années 90, ils jouent maintenant en duo une partition autoritaire pour neutraliser tout frémissement incontrôlé dans la société, toute contestation autonome.
Des partis laïques, des syndicats et des associations libres sont suspendus ou dissous. La presse privée, qui a connu ses heures de gloire après l’ouverture en trompe-l’œil de 1989, est tenue en laisse par la publicité sous contrôle de l’Etat. Même les cafés littéraires sont soumis à l’autorisation d’une ‘’Commission de lecture’’ qui a fini par tomber le masque sur ses fantasmes idéologiques.
Au Salon International du Livre d’Alger, les ‘’Manuels du parfait salafiste’’ subventionnés par l’Arabie Saoudite, ‘’Mein Kampf’’ d’Hitler et les ‘’Mémoires’’ de Mussolini sont à l’honneur depuis quelques années. Moins cotés et suspects de subversion, des auteurs critiques, notamment parmi les universitaires, sont blacklistés par les miliciens de la pensée, au mépris de la loi, qui ne reconnait de pouvoir de censure qu’au seul magistrat.
Dans la crise diplomatique entre les gouvernements algérien et français, Boualem Sansal est l’otage des forces centrifuges de leurs extrémistes respectifs. D’un côté comme de l’autre, les surenchères, en apparence antagonistes mais qui se confortent mutuellement, convergent vers un même objectif : le divorce entre les deux pays pour en finir avec les querelles récurrentes.
Pour Emmanuel Macron, fragilisé par une dissolution-suicide, la pression de l’extrême droite algérophobe a eu raison de sa neutralité dans le conflit du Sahara Occidental ; il finira par s’aligner sur la position marocaine, déclenchant ainsi la colère des Algériens. Ce casus belli signe la fin de la lune de miel avec Abdelmadjid Tebboune, et conforte les islamo-nationalistes dans leur croisade contre « les traitres francophones ».
Depuis la mise au pas, en 2020, du Hirak, le mouvement populaire pour le changement qui avait précipité la chute du président Bouteflika, son successeur multiplie les gages de bonne foi aux islamistes domestiqués, qui ont négocié leur soutien contre une influence grandissante dans les institutions.
Avec une hégémonie déjà prégnante dans l’école, la justice, et la culture, les partisans de l’unicisme arabo-islamique exigent davantage de concessions. En accédant à leurs revendications, le pouvoir a pris le risque de mettre en péril les équilibres précaires d’une société plurielle, qui peine à retrouver ses marques après une décennie de terreur islamiste et de répression militaire qui n’a pas toujours fait dans le détail.
Le résultat ne peut qu’attiser les frustrations : la liberté de conscience n’est plus garantie par la constitution de 2020 ; le berbère, reconnu en 2016 comme ‘’langue nationale et officielle’’, est réduit à son expression folklorique ; le français, ce « poison qui pollue l’âme nationale », est déjà banni au profit de l’anglais.
Cette guerre en différé contre « la France, ennemi d’hier et d’aujourd’hui » est une régurgitation de l’histoire qui a fini par s’imposer dans l’actualité. Héritière des Oulémas, ce mouvement réformiste religieux qui s’était accommodé de l’ordre colonial s’il « respecte l’islam et la langue arabe », la coalition islamo-nationaliste peine à redorer un blason ‘’révolutionnaire’’ qui est loin d’être glorieux.
Dans cette fièvre patriotique, le récit consensuel sur la guerre d’indépendance est déboulonné par un révisionnisme outrancier. Pour les historiens-maison qui tentent de réécrire le passé à l’aune des alliances du présent, l’insurrection du FLN, le 1er novembre 1954, aurait « été ordonnée par Djamel Abdennacer, le Raïs égyptien, et planifiée par les Oulémas », qui avaient pourtant condamné le déclenchement de la lutte armée comme « une aventure irresponsable ».
Même Djamila Bouhired, l’héroïne de la Bataille d’Alger en 1957, est accusée par une courtisane aux protections haut placées, d’être « une création de la France » !
Au cœur de ces luttes gigognes où les extrémistes des deux rives sont à la manœuvre, Boualem Sansal risque d’être broyé par la conjonction de calculs sournois. Le baiser de judas de Marine Le Pen, Philippe de Villiers, Eric Zemmour et de tous les revanchards qui feignent de le défendre pour « faire plier l’Algérie », ne réussira en fin de compte qu’à exciter la répression, encourager le ralliement des indécis derrière les commissaires politiques qui ont dressé l’échafaud, et serrer un peu plus la corde autour du cou de l’écrivain.
Balisée par ces surenchères en miroir sur fond de guerre mémorielle, la voie de la justice et de la raison est étroite. Dans ce combat éthique qui interpelle les consciences, le devoir des démocrates algériens est d’être en première ligne.
Pour la libération de Boualem Sansal et de tous les prisonniers d’opinion. Pour l’avenir de l’Etat de droit et le respect de nos libertés. Et pour l’honneur de l’Algérie, qui est « un idéal plus vaste que le cachot qu’elle est en train de devenir* ».
Arezki Aït Larbi
Tribune reprise avec l’aimable autorisation de l’auteur et parue dans Libération
* Extrait de l’Appel international à la libération du journaliste Ihsen El Kadi signé, en mai 2023, par une dizaine de personnalités, dont le linguiste Noam Chomski et Annie Ernaux, prix Nobel de littérature.
« Aux outrances – réelles ou supposées » .
Aux « outrances » » bessah il ne sait pas si elles sont réelles ou supposées.
Manifestement les minbaristes du Matin-Dized ont décidé de me provoquer un écartèlement de mes synapses de vieil abruti. Entre ceux qui professent que Sansal est un génie à côté duquel Spinoza n’est qu’un scribouillard de pâles copies il faut le sanctifier au lieu de le mettre en prison, et ceux qui plaideraient presque l’idiotie mais qui n’osent que prêcher que Sansal a dit des conneries il ne faut pas l’emprisonner pour ça, je ne sais plus où donner du bec pour picorer des graines de sachience.
Moua, si j’étais son avocat, je plaiderais la deuxième hypothèse.
Putain ! Spliquez donc pour le nul que je suis, si Sansal doit bénéficier d’un privilège parce que c’est un génie, ou parce qu’étant un homme non moins ordinaire que tous les autres il a le droit de dire des conneries ?
Ohqarbi que je ne pourrai même pas compter sur les doigts d’une seule main parmi tous ceux qui s’érigent en ses sohabas et qui nous glosent du minbar du Matin-Dized ceux qui savent qui a écrit : L’Enfant fou de l’arbre creux, Dis-moi le paradis, Rue Darwin, et encore moins ceux qui les ont lu. Dgha parmi ses bigots qui croient savoir jtidipas.
Si je disais que Sansal ne méritait pas l’arrestation mais il n’est pas complètement innocent de tout ce dont on le charge on dira que je suis kamim un relai du Pouvwar. Et même quand je dis qu’il ne mérite pas… non qu’il ne faut pas…si, si, qu’il ne mérite même pas qu’on le déchwarise de sa nationalité algérienne, car il doit porter son fardeau bessif comme nous autres, ou comme ifker enni agharef-is , nagh l’escargot sa coquille , on ne veut pas me croire.
Iben moua je dis que Sansal avait été repéré par ses allusions anti-nationalistes et anti-islamistes dans ses romans avec d’hasardeuses glissades imperceptibles par ma cervelle de vieil abruti que des exégètes pointilleux m’ont expliquées : L’alliance nationalistes – islamistes dans « le serment des barbares » l’idéologie algérienne c’est du national-socialisme et de l’islamisme pathologiques dans « le village de l’Allemand » et ‘’l’islam’’-isme c’est la fin du monde dans « 2084 la fin du monde ». Pourtant on a classé ça dans le dossier : « élucubrations fantasques d’un écrivain débordant d’imagination ».Pourtant Sansal n’a pas été poursuivi pour ses romans. Mais cela ne suffisait pas à la fachosphère qui voulait qu’il le dise explicitement.
Explicitement ? C’est là que Sansal qui s’il est un bon phraseleur n’est point un idéologue et encore moins un théoricien convient parfaitement au populisme de l’extrême droite qui elle ne veut pas s’y risquer jusqu’à l’essentialisme (les musulmans sont inassimilables par les sociétés occidentales) en dehors des sentiers battus et balisés dans les limites de la légalité.
Mais comment la fachosphère pouvait-elle échapper à l’essentialisation à l’accusation d’islamophobie et la glorification du colonialisme si elle ne focalisait pas sur le pouvoir algérien ? Mais pas que sur le pouvoir algérien car elle n’hésite pas à mêler pouvoir , Etat, et Algérie : tous les Algériens en prennent pour leur grade.
D’abord en s’attachant un éminent écrivain algérien jusque-là inconnu au bataillon de l’opposition au pouvoir algérien, au besoin il suffit de lire le Matin-Dized pour s’apercevoir que Sansal n’est pas un foudre de guerre solitaire mais un répétiteur, un mufti laïc, un agitateur de mousse , et un porte-drapeau malgré lui : rôle qu’il n’aurait jamais accepté car il avait l’intention de se faire une place dans le Gotha parisien et non parmi le lumpenprolétariat ni même les intellectuels immigrés algériens.
Il faut savoir que, selon ses amis d’extrême droite, Sansal avait entrepris de se débarrasser comme d’une maladie toute algérianité qui resterait en lui, il avait décidé de s’installer en France et cherchait une maison loin des banlieues infestées par ses compatriotes. Il ne carbure que pour son propre égo, sa notoriété, et pour cela il avait un fonds de commerce au marketing bien rodé.
S’il avait réussi il vous interdirait de parler de lui pour faire oublier qu’il est parti de chez-vous.
Il n’a rien d’algérien pour s’en débarrasser de son, » algérianité ».Pour ce qui est de l’Oranie qui appartenait au Maroc d’après la plus grande galaxie du monde » la radiogalaxie géante Alcyoneus » en la personne du divin Sansal , la lumière des lumières , posez la question au Colonel Amirouche lui qui avait une petite bijouterie à Relizane avant la Révolution et qu’est-ce qu’il en pense.Et pour les amateurs de science fiction comment vous imaginez une rencontre entre Amirouche et …Sansal ?
Va t-il le congratuler et lui dire il n’y a que l’univers et Sansal est sa lumière.
Euuuuuh
Avec amirouche il va devenir bleu.
Le « Harkism » se cachant derrière l’anti-« islam……isme ».
L’extrême-droite héritière digne des colons voleurs et exploiteurs et de l’OAS, est aujourd’hui aux leviers des décisions politiques de la France après sa conquête de la presque totalité des médias de ce pays.
Dire que ces nostalgiques ont tourné la page de la guerre d’Algérie c’est se mettre un doigt dans l’œil.
Ils continuent la guerre par d’autre moyens et dans d’autre domaines. Ils nous attaquent dans les domaines économiques, culturelle et civilisationnelles.
Ils nous font comprendre que nous n’étions rien ou seulement « un petit truc ». Ils nous chantent qu’il y a lumières qui peuvent distinguer les différents « ingrédients » ethniques dans cette soupe (melting pot) qui est l’Algérie. Cette « soupe » qui boulie depuis la nuit des temps et que les méthodes scientifiques de l’ADN et autres ont prouvé leurs indivisibilités a fait jaillir le peuple Algérien les ténèbres d’une nuit centenaire. Ces Algériens n’étaient pas passifs dans l’histoire de la méditerranéen et cela quel que soit le pouvoir politique du moment. Du temps de la Numidie a aujourd’hui, leurs traces sont toujours vivantes à Malaga, Cordoba, Séville, et l’Andalusia en général. Gibraltar (Djebel Tarik ibn Ziad) en est témoin. La plupart des riais de la marine, rois de la mer méditerranéen en leurs temps, étaient des Algériens.
Aujourd’hui on essaye de nous convaincre qu’on était qu’«un petit truc ».
En lisant l’histoire de l’inquisition espagnole, on trouve un parallèle surprenant entre les méthodes contre les musulmans de jadis et les méthodes de l’extrême-droite sauce Zemmour, Sansal et co. La même feuille de route.
Le « Harkism » se cachant derrière l’anti-« islam……isme ».
Que faut-il faire ? Lancer des campagnes de sensibilisation du peuple français a fin de se distancer de ses nostalgiques héritiers de l’OAS, qui mettent leur haine de frustrés au-dessus de celle de la France. Les relations Algero-Francaises auraient été beaucoup plus bénéfiques pour les deux peuples sans les freins de ces nostalgiques.
La FERME !!! – Les temps ou une barbiche ou baathiste SNP, vomissent n’importe quoi, pour derouter le sujet sont REVOLUS !
Il ne s’agit pas de BS, ses supporteurs ou les exploitants de ses dires dont il s’agit, mais – du droit de QUICONQUE(pas seulement les AlKhaRiens) d’exprimer sa conscience en toute liberte’, a Alger ou n’importe ou ailleur en Algerie. L’agenda du monde entier, pas que les sionistes ou je ne sais qui d’autre est:
D’en finir avec la langue Arabe, le Satanisme Islamique et la culture arabo-islamique en dehors de l’Arabie. Ceux qui avalent ce n’importe quoi Arabo-islamique, le font souvent pas absence d’autre chose et en majorite’ par extinction voulue, programme’e et eecute’e de leur Cultures respectives – avec la complicite’ des soit-disant « develope’s » – et c’est pour ca que ce constat est juste – parce qu’il est fait par les concerne’s – Sansal, Daoud et tant d’autres qui remplissent les geoles des wled lahram d’Alger, qui s’ils ne vont se faire faire ailleur, vont voir leur jour arriver. Alger est trop pres de l’Atlantique et de l’Europe. Le nettoyage est urgent !
Fermes la toi-même espèce d’impolie. Tu joues le barbot derrière ton clavier. Espèce de mal élevé. Tu n’as aucun argument valable. Tu n’as que « Khra », « Kaka » « Izzan » comme argument que tu utilises à longer de tes diatribes. Tu dois avoir un problème de colons. Va vite voire un médecin pour te déboucher avant que cela se développe en cancer de colon si ce n’est pas déjà trop tard. Tu veux faire taire tout le monde dans ce cite et tu parles de la liberté d’expression. Espèce d’hypocrite vas. Espèce de lâche.
Je pense que ce battage médiatique à assez durer.
Il vaut mieux se focaliser sur d autres sujets plus existentiels.
Il y a plus de 300 prisonniers politiques et des centaines D ISTN
IL EST EVIDENT QUE JE SUIS CONTRE SON EMPRISONNEMENT
Le « Harkism » se cachant derrière l’anti-« islam……isme ».
L’extrême-droite héritière digne des colons voleurs et exploiteurs et de l’OAS, est aujourd’hui aux leviers des décisions politiques de la France après sa conquête de la presque totalité des médias de ce pays.
Dire que ces nostalgiques ont tourné la page de la guerre d’Algérie c’est se mettre un doigt dans l’œil.
Ils continuent la guerre par d’autre moyens et dans d’autre domaines. Ils nous attaquent dans les domaines économiques, culturelle et civilisationnelles.
Ils nous font comprendre que nous n’étions rien ou seulement « un petit truc ». Ils nous chantent qu’il y a des lumières qui peuvent distinguer les différents « ingrédients » ethniques dans cette soupe (melting pot) qui est l’Algérie. Cette « soupe » qui boulie depuis la nuit des temps et que les méthodes scientifiques de l’ADN et autres ont prouvé l’indivisibilité de ses composantes, a fait jaillir le peuple Algérien des ténèbres d’une nuit centenaire. Ces Algériens n’étaient pas passifs dans l’histoire de la méditerranéen et cela quel que soit le pouvoir politique du moment. Du temps de la Numidie a aujourd’hui, leurs traces sont toujours vivantes à Malaga, Cordoba, Séville, et l’Andalusia en général. Gibraltar (Djebel Tarik ibn Ziad) en est témoin. La plupart des riais de la marine, rois de la mer méditerranéen en leurs temps, étaient des Algériens.
Aujourd’hui on essaye de nous convaincre qu’on était qu’«un petit truc ».
En lisant l’histoire de l’inquisition espagnole, on trouve un parallèle surprenant entre les méthodes contre les musulmans de jadis et les méthodes de l’extrême-droite sauce Zemmour, Sansal et co. La même feuille de route.
Le « Harkism » se cachant derrière l’anti-« islam……isme ».
Que faut-il faire ? Lancer des campagnes de sensibilisation du peuple français a fin de se distancer de ses nostalgiques héritiers de l’OAS, qui mettent leur haine de frustrés au-dessus de celle de la France. Les relations Algero-Francaises auraient été beaucoup plus bénéfiques pour les deux peuples sans les freins de ces nostalgiques.
Affirmer qu’une partie de son pays appartient à un pays étranger est une infraction grave dans tous les pays du monde et passible des punitions les plus sévères! et en aucun cas de la liberté d’expression!!
Les propos et les déclarations de Sansal ne relèvent ni de la liberté d’expression et encore moins d’une simple liberté d’opinion mais plus à un certain révisionnisme de notre Histoire,d’hostilité remettant en question notre propre intégrité territoriale.
Tout cela répond à un agenda bien précis où les nostalgiques de l’Algérie française ont décidé de mener une guerre hybride contre l’Algérie et les algériens,on le voit à travers les fervents défenseurs de Sansal les Driencourt,Le Pen,Zemmour,Knafo,
BHL,Devilliers…
Le choix de Sansal n’est pas anodin et il faut reconnaître que l’extrême-droite française ne pouvait pas trouver mieux pour mener ses hostilités
contre l’Algérie,ce qu’a fait Sansal relève du complotisme et d’intelligence avec un groupe et/ou une puissance étrangère…Et voici ce que prévoit le code pénal français dans ce cas très précis.
ART 411-4 du Code Pénal français
Le fait d’entretenir des intelligences avec une puissance étrangère, avec une entreprise ou organisation étrangère ou sous contrôle étranger ou avec leurs agents, en vue de susciter des hostilités ou des actes d’agression contre la France, est puni de trente ans de détention criminelle et de 450 000 euros d’amende.
Est puni des mêmes peines le fait de fournir à une puissance étrangère, à une entreprise ou une organisation étrangère ou sous contrôle étranger ou à leurs agents les moyens d’entreprendre des hostilités ou d’accomplir des actes d’agression contre la France.
Vous êtes en plein délire complotiste: Driencourt, Zemmour, Knafo, Le Pen et Cie ne sont pas une armée, zéro division! Tout au plus mènent-ils une guerre idéologique contre les épigones résiduels du régime militaro-bureaucratiquo-islamiste qui ne cesse de confisquer les droits fondamentaux des Algériens. L’opposition est muselée en Algérie et la gauche muette en France et on en vient à chercher des portes voix introuvables à nos luttes. En quoi le soutien qu’ils apportent à Sansal fait-il de ce dernier un révisionniste passible des tribunaux? Tout se discute et à fortiori l’histoire des peuples, des nations et des frontières. Le débat n’est pas clos et ne remet pas en cause la réalité politique et géographique des États-nations hérités de la décolonisation. Ce nationalisme forcené dans lequel nous enferme l’alliance islamo-nationaliste, tebbouno-chengrihiste est lourde de périls pour le pays. La lucidité géostratégique élémentaire nous montre le seul chemin à emprunter pour offrir une perspective salutaire aux peuples de la région et dépasser les nationalismes étroits et obsolètes qui ne mènent qu’aux conflits et à la guerre: la construction d’un ensemble régional intégré, politique et économique: l’Union Nord Africaine. Ressasser ici, sur ce forum, les mêmes éléments de langage élaborés dans les laboratoires des « services », ne fait que propager une langue de bois là où nous avons besoin de clairvoyance et de lucidité pour l’action. Rejouer éternellement la guerre de cent ans en agitant la main de l’étranger et de la France est mortifère. Plus personne n’y croit et personne n’a envie de se battre et mourir pour des idées porteuses de mort et de souffrances.
Bravo Oumeri, je désespérais de pouvoir trouver une réaction lucide et intelligente dans ce flot de verbiage et de mise en scène ridicule de certains intervenants. Les cas de Sansal et de Daoud mériteraient une lecture un peu moins épidermique et moins sous emprise de ce narcissisme mortifère, bien entretenu par les manipulateurs qui embastillent l’Algérie et qui en font -de fait- « un petit truc ». Car si l’Algérie en est réduite à ce triste sort, c’est bien le résultat, non d’un déterminisme ethnoculturel, mais par défaut de réel patriotisme d’une junte prédatrice et vorace, appuyée sur des clients qui s’accommodent eux de la licence qui leur est accordée pour imposer leur seul vision de l’identité Algérienne. Les positionnements de Sansal et de Daoud peuvent être interprétées, à mon sens, non comme des trahisons, mais comme des exhortations à cesser de se regarder le nombril, pour enfin, après cela, aller de l’avant et sortir progressivement le pays de cette malédiction de pays riche, stagnant désespérément.
Mais, c’est justement leur probleme ! – Dans une Algerie libre, ouverte et enguage’e, tout est a faire ou refaire… et la, ils connaissent leur valeur: Waloo… Desinutiles, bons au EPADS, a compter leur bons de Bata.
La prochaine tour de babel a tomber est celle des Mullahs. Et avec l’enttente Trump-Poutine, ca sera plus fin encore. Un jour, ils se leveront et apprendront que le compte est VIDE !
La guerre a la trump, c’est les tariffs ! Tu veux utiliser les dollars, c’est 30% la transaction, pour ta sale gueule, ca sera 50 !!! Si ca ne te plait pas, vend ton gaz avec des roubles ou des cachuettes chinoises !
Tu veux de la devise? Faut vendre ton gaz et petrole aux Qataris et Saoudiens. Ils vont te le revendre – peut-etre ! Tiens, dernierement Chengriha est alle’ regler une transaction de Cafe’ contre petrole a Cuba, et son popote echanger du sable a Oman.
Liberté à Mr:Salsal c’est un homme honnête et juste et s’il a évoqué les amputations territoriales du Royaume au profit de l’Algérie par le colonialisme français tout le monde le connait alors si ils se déclarent démocrates ils doivent le libérer immédiatement.
Mais, c’est exactement ce qu’il a dit !!! Ce n’est pas l’Algerie qui a ampute’ le Maroc, mais la France !!! et ceux a qui il l’a dit(sur les plateux tv et journaux Francais) ne l’ont pas en prison pour autant !!!
Il en dit plus pour ceux qui se servent de leur tete… Que la France a respecte’ la culture la societe’ Marocaine, mais pas l’Algerie, qu’elle a completement chambouille’e, dans son projet de faire des Algeriens, des Francais ! Sans y etre arrive’e(france) et quelqu’un d’autre est entrain de reussir a merveille, l’arabo-islamisme !!!
Faut-il vous rappeler que les Algeriens ne sont pas Francais, mais ENCORE MOINS des Arabes !!!
Ce qu’il dit est quiconque qui ne previligie pas SA CULTURE AU DESSU DE TOUTE AUTRE, aussi amicale soit-elle, s’expose a l’effacement. Ce qui arrive aux Francais par contamination !!! C’est comme le SIDA ou le COVID !!!
La preuve: De rejeton de cireur de bottes de pied-noirs, il passe a Habibou, comme ca, sans le moindre bruit ou fracas !!! Pareil pour boukharouba, de joueuse de volley ball, culotte hyper-serre’e visible d’aussi loin que d’Egypte… il s’est promu a suceuse de cigard Cubain.
Je persiste…..Nul ne doit Etre inquiété pour ses idées ou ses écrits..LIBERTA
On est convaincu d’une seule certitude qui frise la schizophrénie que la vie réelle est après la mort. En dehors de ça, que du vent ! Le royaume d’Eole en puissance ! D’ailleurs, dans les « écoles » d’ici bas, on y enseigne très tôt la toilette du mort ! Comme quoi, Plus tôt on s’y prépare, mieux on y est accueilli ! La « société » s’est choisie un destin, aucun dévoiement n’est possible ! En avant toutes à pas de tortue. Même si sa cadence symbolise la lenteur, son espérance de vie est légendaire ! Ceux qui sont pressés, n’ont qu’à prendre par la droite ! Entre temps, il reste encore des espaces à conquérir….et les Inuits à islamiser !
Bons vents !
Vous êtes bien fataliste! Les seuls combats perdus sont ceux que l’on renonce à mener, par lassitude ou par lâcheté. On embastille des écrivains, des journalistes, des militants politiques et associatifs, on interdit des festivals, des éditeurs et maintenant des librairies. Que nous reste-t-il, allons-nous regarder la mort lente de ce pays dans une contemplation mélancolique?! Ou attendre que la main venue d’ailleurs nous libère de notre torpeur: les Syriens ont attendus un demi siècle, nous en sommes à plus de six décennies! Attendons donc que le Château s’écroule de lui même sous les assauts de la grande Histoire?!
C’est le mensonge élevé en récit officiel de l’histoire qui rend légitime tout autre discours, étayé ou non. Avec le charcutage de l’histoire des périodes es plus anciennes aux plus récentes, sur quelle base académique peut-on critiquer critiquer un autre récit, même le moins crédible ?
De l’anathème total sur la période numide, romaine et byzantine, du silence assourdissant sur la continuité et la vitalité de l’héritage antique, à l’hypertrophie, la surévaluation facteur 20 de la période de domination musulmane, jusqu’à l’histoire moderne et contemporaine, comment convaincre les gens sur récit officiel est le plus solide que n’importe quel autre ?
Outre le fait qu’ils sont entrain de juger une opinion, ce sont eux-meme qui ont tissé un récit à la gloire exclusive des tribus hilaliennes. Se faisant, ils ont ouvert les portes au n’importe quoi.
Le pouvoir a néanmoins réussi une victoire culturelle en imposant certains thèmes. Quand on voit Mas Ait Larbi étaler le problème palestinien là où on parle de nos soucis, c’est une bien la vision oummiste, du poivoir, qui s’est imposée y compris dans le cercle des démocrates algérianistes.
Boudiaf leur a pourtant montré la voie en préconisant l’Algérie d’abord.
« Les propos d’une personnalité publique sont souvent discutables, parfois choquants. Mais ils relèvent toujours du débat démocratique »
Non en ce qui concerne le trublion Sensal ! Lorsque vous analysez la vidéo où il raconte ses âneries, on se dit on a à faire à un fou ? à un écervelé ? à « un ennemi de l’Algérie » ? encenser le Maroc et dire que l’Algérie n’est rien ect…Il cherche des problèmes ? Il ne faut pas oublier que l’Algérie n’est pas en très bon terme avec l’autre trublion, le voisin de l’ouest…Le sensal est malade, il est complètement à côté de la plaque, son âge ne l’aide pas…Ce qu’a dit Sensal ne relève pas du débat démocratique monsieur Arezki ! A sa place Sensal n’a pas à s’ériger en donneur de leçons, un peu aux oubliettes ne le fera pas changer d’avis mais …ne dit-on pas qu’il faut tourner sa langue….
C’est un homme droit et juste il n’as pas raconté des âneries comme vous dites mais la réalité que vous voulez pas entendre et qui vous choque parce que l’homme est très intelligent et ceux qui ne l’ont pas compris c’est eux des ânes et la vraie histoire est impossible a la falsifié.
Un trublion et à fortiori un fou (ce sont vos mots) son des hommes libres dans toutes les sociétés et à travers les âges, ils n’ont pas de règles, pas de tabous, pas d’allégeances, ils bousculent les certitudes, les préjugés, la parole du Prince. armés de leur imagination, ils fécondent le débat et nous aident souvent à aller de l’avant et à innover. Le récit national servi par la « voix officielle », à l’école et dans les médias, depuis l’indépendance, est une vaste mystification, une aliénation des mémoires, une insulte à la culture et à l’intelligence, une hagiographie et rien de plus. Comme le disait « Bon Pour moi » plus haut: quand on a érigé la falsification comme crédo de l’écriture de l’Histoire du pays et du mouvement national, on est tout sauf légitime pour accabler de révisionnisme les paroles libres d’un saltimbanque de la plume.
Boualem Sansal doit être libéré au plus vite. Cela étant cet écrivain qui développe des thèses réactionnaires en s’exprimant sur des médias d’extrême droite comme Boulevard Voltaire, TV Libertés ou encore FrontièresMedia (c’est là qu’il a tenu les propos mis en cause) sous couvert de combattre la politique répressive algérienne et l’islamisme, est tout sauf un héros et encore moins un nouveau Voltaire. Je mets en lien une émission de Blast présentée par Lumi er Usul qui décrivent très bien le cas de Boualem Sansal: https://youtu.be/0jy-lGR8lLM?si=Hy23IhSD1rKlIoSJ