Contrairement à ce que nous annoncions, la librairie Cheikh, sise à Tizi-Ouzou, est toujous sous la décision arbitraire du nouveau wali Abou Bakr Seddik Boucetta de fermeture.
Le travail de sape des espaces culturels en Kabylie, entrepris par le pouvoir depuis l’intronisation de Tebboune à la présidence se poursuit avec un zèle des plus farouches. Hier, des rumeurs insistantes ont commencé à circuler supputant une réouverture rapide de ce haut lieu de la culture en Kabylie. Rien n’y fit. Ce n’est malheureusement que pur enfumage des porte-voix habituels de la propagande du régime.
L’opération était destinée à éviter de faire capoter le salon du livre du Djurdjura, boycotté par de nombreux auteurs courageux et éditeurs. A l’heure où nous écrivons ces lignes la librairie est fermée.
« Des rumeurs insistantes, relayées sur les réseaux sociaux et se référant à des sources anonymes, ont annoncé, mercredi soir, la réouverture de la librairie Cheikh, informe Arezki Aït Larbi, directeur des éditions Koukou. Il s’agit d’une manœuvre du service après-vente de la répression, qui vise à neutraliser le mouvement civique de solidarité et de protestation après la fermeture par la police de cette librairie mythique. »
La librairie Chikh en est la dernière victime en date. Le nouveau wali n’a rien trouver pour la punir que de lui reprocher l’organisation de ventes dédicaces. Un prétexte renversant et mesquin à la fois. Tout porte à croire que les autorités ne s’arrêteront à cette fermeture temporaire de la librairie Cheikh. Après avoir interdit l’écrasante majorité des salons de livres et rencontres littéraires, il y a lieu de s’attendre aux pires.
Hamid Arab
On marche sur la tête.
On ferme une librairie sous prétexte qu’il faut une autorisation pour faire des ventes dédicaces?
Alors que pendant ce temps nous avons des commerçants qui sans scrupule ne respectent aucune norme sanitaire,qui stockent des denrées alimentaires pour créer des pénuries dans le but de spéculer sur les prix et s’en mettre pleins les poches, sans parler de ceux qui ouvrent des commerces sans licences ni autorisations et qui s’accaparent l’espace public avec la bénédiction de certains « élus » « zélés ».
Nul ne peut et ne doit rester indifférent face à cette mascarade,il faut éxiger non seulement la réouverture de cette librairie mais que ceux qui sont derrière cette fermeture doivent être démis de leur fonction et poursuivi en justice.
Ceux qui sont derrière cette brillante idée de fermer un lieu de savoir, sont ceux dont tu es le laudateur en chef.
La seule chose qui vaille c’est l’indépendance de la Kabylie. A nous de choisir nos amis. Les arabes ne sont et n’ont jamais été nos frères et ne le seront jamais.
Plus proche des juifs qui n’ont jamais été nos ennemis , et ne nous ont jamais imposé une langue, une religion,et plus encore, quoique disent les pisses vinaigre, ils sont démocrate.
Aha !!! Si les Algeriens vendaient leur travail en vraie monnaie, ils commanderaient la ou c’est moins chere ! Et les stockeurs, peuvent stocker ! Mais l’Algerien lambda n’a pas acces a une vraie monnaie, et celle des singes n’achete RIEN !
Lisez, ce qui se passe en Argentine ! Mais labas on vote !
Chaque jour apporte une nouvelle injustice du régime algérien. Soutien et solidarité avec les enfants de Si Ali Ou Chikh. Seule l’indépendance sauvera la Kabylie.
said elbouiri
je m’associe à la protestation contre la fermeture de la librairie de cheikh scandaleuse …
camarade at ouali je suis en accord avec toi avec la moitié de ton commentaire mais en désaccord avec l’autre
je pense que c’est la démocratie qui sauvera la kabylie ainsi que l’algérie ….