Saïd Zahraoui, après des études en sciences économiques, entre dans le journalisme en 1971, dans le quotidien national de langue française La République basé à Oran. L’arabisation de ce journal en 1975 a mis fin à une expérience professionnelle passionnante.
Par la suite, déçu par le journalisme, il quitte la profession début des années 80 pour divers emplois jusqu’en 1986, où il entre au quotidien du soir Horizons, comme correspondant régional.
En 1991, après la relative libéralisation politique introduite par la Constitution de 1989, il est un des premiers à quitter la presse d’État à Oran pour s’engager dans la presse dite indépendante.
Après deux ou trois tentatives malheureuses, il fonde, en 1993, Détective, hebdomadaire d’enquêtes et de faits de société, et non de simples faits divers comme certains ont eu tendance à le réduire. Très précisément la publication avait pour ligne éditoriale d’autopsier les tabous quels qu’ils soient, en tant que verrous empêchant l’émancipation sociale.
Le journal connut, dès son apparition, un franc succès. Lequel succès sera la cause même de son départ deux ans plus tard, les principaux financiers se bousculant pour prendre les commandes du journal.
En 2000, il est en France où il publie, chez Robert Laffont, « Entre l’horreur et l’espoir », un témoignage des grands tournants politiques qui ont marqué la décennie noire en Algérie (1989/1999).
Installé à Marseille, il fonde, en 2004, Marseille la Cité, un mensuel dédié à la vie culturelle et du monde associatif de la cité phocéenne. Pour des causes financières, le périodique cesse de paraître en 2008.
Saïd Zahraoui cessera toute activité publique pendant de longues années pour des raisons de santé graves. Entré en convalescence dès 2012/2013, il se consacrera entièrement au projet qui lui tenait à cœur depuis longtemps déjà : percer le mystère qui entoure la vie de Tarik Ibn Ziad.
Ce dernier projet, qui ne paraissait pas évident, ne l’empêchera pas de s’inscrire à l’université d’Aix-en-Provence pour l’obtention d’une licence de philosophie en 2019.
Le 3 octobre 2024, paraît chez L’Harmattan son roman historique « Tarik – Histoire oubliée d’un héros berbère », dédié à la vie du conquérant de l’Espagne d’avant la traversée du Détroit.
Saïd Zahraoui a un parcours qu’il qualifie lui-même de « chaotique » redonne ces lettres de noblesse à ce personnage emblématique de l’histoire berbère, Tarik Ibn Ziad.
Saïd Zahraoui nous livre avec cette publication une épopée romanesque qui laisse le lecteur presque en haleine dans l’admiration en suivant ce personnage historique héroïque et infatigable. Page après page on l’accompagne, on s’identifie à lui, on voudrait que l’histoire continue. La magie narrative de Saïd Zahraoui nous retient pour ne plus nous lâcher, de sorte que, même quand la lecture se termine, on y pense encore, car Tarik continue de vivre.
Le Matin d’Algérie : Vous avez étudié, les sciences économiques, journaliste, puis une licence en philosophie, maintenant vous publiez un roman historique, qui Said Zahraoui ?
Saïd Zahraoui : Il est un peu tout ça, mais chaque fois pleinement… Je veux dire : quelqu’un en quête permanente de soi, au travers des choses qui le passionnent. J’ai arrêté mes études de sciences économiques en pleine quatrième année de licence, parce que je ne m’entendais plus avec mon directeur de mémoire. C’était une époque où moyennant un repas et une bonne bouteille, comme on dit, tu « persuadais » certains profs que tu étais un futur brillant économiste. Je n’ai pas marché dans cette combine. J’ai tout laissé en plan, et je suis parti.
J’ai quitté El Djoumhouria (ex-La République) début des années 1980 pour la même raison : le dégoût de la profession. La répression des manifs du Printemps berbère à Alger, puis à Constantine si mes souvenirs sont bons, n’ayant eu aucun écho dans le journal, j’avais presque honte de me dire journaliste. Alors que j’avais une situation bien établie de grand-reporter et une carrière toute tracée, je suis parti voir ailleurs et m’engager dans différents boulots… Je pourrais donner d’autres exemples de même type, mais ce serait trop long. C’est dire si ma vie a été assez chaotique.
Disons, pour conclure là-dessus, que c’est là, pour moi, une affaire d’idéal ou d’esthétique de vie, comme une sorte de question de vie ou de mort. J’exagère peut-être mais vraiment à peine… Bref, j’essaie toujours de faire en sorte que ce que je fais comme boulot me convienne, et que les conditions dans lesquelles je le pratique ne heurtent pas mes convictions, en termes de valeurs humaines. Il faut que je sois dans le boulot, comme dans la vie, en harmonie avec moi-même, sinon je me casse.
Le Matin d’Algérie : Vous venez de publier chez l’Harmattan un roman historique sur un personnage emblématique de l’histoire des berbères, Tarik – Histoire oublié d’un héros berbère, comment est né ce projet ?
Saïd Zahraoui : Au tout début il y eut, dès le lycée dans les années soixante, la fascination pour le personnage chez l’adolescent que j’étais. Je n’avais alors aucune ambition d’écriture. Et quand, plus tard, l’idée commença à me titiller, les impressions et les sensations de cette époque remontèrent naturellement à la surface… Une époque remplie de rêves colorés, plus ou moins en rapport avec ce qui faisait, dès le primaire, l’essentiel de nos lectures extrascolaires, à savoir les illustrés… Bleck le Roc, Miki le Ranger, Kit Carson, Pecos Bill etc… Tout fictionnels que soient ces personnages, on ne s’empêche pas de penser que ces héros, comme leurs innombrables pendants au cinéma sous les traits d’acteurs célèbres, ont façonné à la fois la culture américaine et l’image cohérente qu’on a de la société américaine malgré son extraordinaire diversité. Si cohérente d’ailleurs qu’on serait tenté de la définir par quelques mots qui font une sorte d’image d’Épinal de l’Amérique : pionnier, bravoure, aventure etc… Voilà pour la genèse.
Quant au projet d’écriture lui-même sur mon héros, Tarik ibn Ziad, je l’ai débord conçu, pendant très longtemps, comme scénario de BD… Sans trop chercher à savoir s’il avait quelque chance d’intéresser un dessinateur, je m’y suis mis assidûment, comme si je voulais rattraper ma passion des illustrés. Le contenu de l’histoire n’était pas encore tout à fait celui du roman, tel que publié aujourd’hui, mais, pour dire seulement à quel point j’y tenais, le projet final c’était, selon le plan de rédaction, pas moins de six livres, composés chacun d’environ quelques deux-cents vignettes. Un de ces six livres était bouclé et le deuxième en voie… quand vint un accident de parcours. Hospitalisation, billard, chimio, rééducation etc…
Je sortais d’une convalescence, lente et pénible, quand j’ai abordé, lors d’une édition des Rencontres d’Averroès de Marseille, l’historien Pierre Guichard, spécialiste de l’Espagne musulmane (l’Andalousie), pour lui demander s’il pouvait m’indiquer quelques titres d’ouvrages dédiés à Tarik. Souriant et très aimable, il me dit : « Ne vous fatiguez pas. Il n’y a pas plus de deux ou trois phrases écrites à son sujet dans toute la littérature historique. » J’en pris acte, n’ayant aucune raison de mettre en doute son propos. Et d’emblée, mes recherches et surtout ma réflexion sur les données historiques collationnées prirent une nouvelle direction.
Le Matin d’Algérie : Tarik semblait oublié des chroniqueurs de l’époque mais malgré le peu de références vous avez réussi à faire revivre ce personnage, comment avez-vous réussi cette magie ?
Saïd Zahraoui : Justement… Je ne suis pas historien mais l’Histoire ancienne m’a toujours passionné. Et si j’ai d’abord conçu mon projet comme BD, c’était dans l’idée de transmettre cette passion aux enfants, aux jeunes… Je suis persuadé que l’Histoire est une dimension culturelle essentielle dans la formation de l’individu et que tout doit commencer dès le jeune âge. J’en ai moi-même attrapé le virus de façon déterminante, pas à l’école, mais auprès d’un historien autodidacte qui se revendiquait en tant que tel. Bref, l’enseignement officiel, à mon avis, s’il ne prend pas en compte cette exigence, ne réussit à produire que des espèces de petits monstres, dont le déploiement plus tard peut s’avérer néfaste, nuisible, ruineux… Les exemples, à cet égard, ne manquent pas. Et personnellement, j’en ai quelques-uns dans ma besace, qui sont très-très éclairants…
J’en reviens à ce que je disais il y a un instant. C’est surtout la manière même de réfléchir à ce que je faisais qui a été influencée par les paroles de l’historien Pierre Guichard. J’ai commencé donc à questionner chaque donnée avérée ou non… J’en dit quelques mots en quatrième de couverture de l’ouvrage, mais ça mérite d’être rappelé ici.
S’il est admis que Tarik a pu lever une armée d’environ dix-milliers guerriers pour envahir l’Espagne, et si le gouverneur byzantin de Ceuta (chrétien) a mis ses navires à la disposition du guerrier berbère (musulman) pour qu’il traverse le Détroit avec ses hommes, c’est que, primo : il devait y avoir entre les deux hommes une forte et vieille complicité, et deuzio : la vie de Tarik, en tant que héros auprès de son peuple, est bien antérieure à la traversée du Détroit et la conquête de l’Espagne. Il n’y a rien de plus logique que ce double constat, et ça correspond à une autre double réalité. À savoir : on ne sait absolument rien de précis à propos de notre héros d’avant la conquête, et il n’existe aucune donnée historique datant de quelque année que ce soit de toute la première décennie du 8e siècle (700 à 711), concernant la région correspondant au Maroc actuel.
La seule réponse possible à la question de savoir pourquoi ce trou noir dans une séquence cruciale de l’histoire de la région, c’est la suivante : sachant que les seuls historiens de l’époque étaient les chroniqueurs arabes, qui n’avaient sûrement rien à envier à nos actuels intellos stipendiés, force est d’admettre qu’ils ont délibérément occulté la vie de Tarik d’avant la traversée parce qu’il devait être, pour les peuples des autres provinces, une sorte de « mauvais exemple » d’autochtone islamisé.
Pour quelle raison ?
À mon avis, longtemps avant l’envahissement de la péninsule, il a d’abord levé une armée pour imposer, face aux Arabes, une autonomie de gouvernement de la province dans le cadre du califat, et cela avec le soutien logistique du gouverneur byzantin.
Il n’y pas une autre raison qui puisse éclairer les quelques rares faits historiques attestés mais incompréhensibles, dont, par exemple, le fameux conflit entre lui et le gouverneur arabe du Maghreb Moussa ibn Nouceir. S’il y en a une, je suis preneur…
Pour finir là-dessus, sans doute dois-je rappeler que Tarik était le contemporain de la Kahina, décédée en 703… Tarik a dû en apprendre sur son épopée… Pourquoi est-ce qu’on ne lui concéderait pas, sinon l’intelligence, du moins le réflexe d’avoir pris en compte les possibles erreurs de l’héroïne aurassienne, qui expliqueraient sa fin tragique, pour qu’il organise à son tour et dans des circonstances autres sa propre résistance aux Arabes ?
On a souvent tendance à oublier que les gens de l’époque avaient aussi un cerveau… Et c’est ce qui fait que, quatorze siècles après ces événements, nous continuions de patauger dans des conjectures souvent aussi absurdes que ridicules, sans penser une seule seconde que les historiens de l’époque, comme porte-voix des vainqueurs, se seraient peut-être livrés, dans leur écriture de notre Histoire à nous, à un véritable brouillage de pistes.
En tout état de cause, ce n’est là que ma version personnelle concernant cette période historique, une idée que je laisse d’ailleurs clairement ressortir au travers de la structure narrative du récit… Voilà qui rassurerait, j’espère, certains historiens sourcilleux, qui me reprocheraient, si ça se trouve, de m’être hasardé sur un bout de leur terrain encore en friche…
Le Matin d’Algérie : C’est l’un des personnages historiques qui fascinent le plus, à quoi est-ce dû à votre avis ?
Saïd Zahraoui : Ça oui, pour fasciner, il fascine… La preuve : moi. Au tout début, il y avait déjà son célèbre et soi-disant discours prononcé devant son armée après la traversée et aussi, selon la légende, une fois qu’il avait incendié les navires, un discours où il dit « Ô guerriers, à présent vous avez devant l’ennemi et derrière vous la mer, et nulle part où fuir ! … » Etc. C’est des paroles qui marquent quand on a quinze ans…
Mais ce discours, d’une puissance et d’une perfection rhétorique extrêmes, a toutes les caractéristiques de ce que je suppose être l’arnaque des historiens arabes de l’époque à propos de Tarik et ses faits d’armes. À partir de la conquête, ils ont commencé à le glorifier, bien plus que les Berbères eux-mêmes, pour faire oublier le passé récent. Il est fort probable que ce soit là un discours imaginaire, conçu après coup par les chroniqueurs arabes.
Quant à l’incendie des navires, peut-on imaginer pire supercherie ? Pour moi, ça n’a jamais existé, et par voie de conséquence le discours non plus… De quel droit mettrait-il le feu à une flotte qui ne lui appartient pas ? C’est complètement insensé. Sans compter que ses officiers n’étaient pas tous tarés au point où il ne serait pas trouvé parmi eux au moins quelques-uns de très influents pour l’en empêcher. Et puis il y a quand même, entre d’une part la conquête elle-même dont on connaît la suite, c’est-à-dire la civilisation andalouse dont il est, en quelque sorte, le père et l’inspirateur, et d’autre part le fait qu’on ne sache rien du personnage, un paradoxe si grand, si incompréhensible et si vertigineux pour ainsi dire que ça se traduit par de la fascination…
Le Matin d’Algérie : Votre livre est fort bien mené, un style fluide qui n’alourdit pas comme les romans historiques en général, à quoi est due cette prouesse ?
Saïd Zahraoui : Merci du compliment… La fluidité du style serait peut-être le fait que je me sois identifié à mon héros, et sur une longue période : une bonne douzaine d’années quand même…
Le Matin d’Algérie : L’étude de ce personnage à la fois fascinant mais aussi avec ses zones d’ombres, laisse des traces, c’était un défit de le faire revivre même avec si peu d’informations, pari réussi ?
Saïd Zahraoui : Sur le point nodal de tout le récit, je pense que oui. Très humblement, je pense avoir levé le voile sur la cause principale de l’ostracisme et à la fois du brouillage de piste, dont Tarik a fait l’objet : il a organisé les tribus pour imposer une autonomie de gouvernement de la province de Maurétanie tingitane dans le cadre du califat omeyyade.
À partir de là on comprend beaucoup de choses : sa complicité avec l’autorité byzantine de Ceuta, son conflit avec le gouverneur arabe du Maghreb Moussa ibn Nouceir, pourquoi il a été à un moment donné gouverneur de Tanger, pourquoi il y avait des Arabes dans son armée, pourquoi l’armée de Moussa ibn Nouceir, lors d’une agression contre Ceuta, a été décimée par les Berbères, sans doute des hommes de Tarik, etc. À partir de cette cause-là, c’est-à-dire la revendication de l’autonomie de la province, c’est toute une séquence historique dans son ensemble, qui se reconstitue comme un puzzle.
Pour le reste, c’est-à-dire les événements liant entre eux ces moments cruciaux tout au long de la période concernée, c’est le résultat de mon imagination… Par exemple, l’adolescence de Tarik, son périple initiatique à travers toute la Berbérie, sa première rencontre avec le gouverneur byzantin, c’est de la fiction… J’aurais pu très bien imaginer un Tarik issu d’une riche famille, qui aurait étudié auprès de vieux précepteurs formés à Carthage avant sa destruction en 698 etc.
Mais l’idée de périple initiatique m’a paru plus romantique, proche du conte… De même, sachant que le gouverneur byzantin de Ceuta était à la fois romain et berbère, j’ai dû lui inventer une biographie pour justifier cette double appartenance… Ce qui justifie encore plus sa complicité avec Tarik face aux Arabes… Qu’on se rassure donc : au plan de la fiction, il reste encore à faire…
Le Matin d’Algérie : Y aura-t-il une suite ?
Saïd Zahraoui : Très possible, mais c’est trop tôt pour en parler…
Le Matin d’Algérie : Votre livre mérite une adaptation au cinéma, qu’en pensez-vous ?
Saïd Zahraoui : Ça fait plaisir de vous l’entendre dire. Ma fille aînée m’a dit presque la même chose. Très exactement : « Dès les premiers chapitres, j’ai comme l’impression de voir un film… »
D’abord ça signifie que vous avez apprécié. Ensuite ça prouve, dans une certaine mesure, que la structure narrative que j’ai mise en place a fonctionné. Et ce n’est pas étonnant. À l’origine, mon récit devait être un scénario de BD. Ce n’est pas loin…
Le Matin d’Algérie : Avez-vous d’autres projets en cours ou à venir ?
Saïd Zahraoui : Pas plus que des cogitations…
Le Matin d’Algérie : Un dernier mot peut-être ?
Saïd Zahraoui : Un grand merci pour toi et pour toute l’équipe du Matin d’Algérie.
Entretien réalisé par Brahim Saci
Livre publié :
Tarik – Histoire oublié d’un héros berbère, éditions L’Harmattan
Tarik un héro berbère! Mais en quoi s’il vous plaît ?
À la limite un héro arabe. Il a contribué à la conquête arabe de l’Espagne en conduisant ses frères à la boucherie pour la gloire et les intérêts des califs omyyades!
Sauf que Tarik Ibn Ziyad n’a rien D’UN HEROS …
c’est juste un agresseur, un conquérant,un colonisateur ….
un massacreur de populations (ibères) qui ne lui ont rien fait ….
Il n’est pas plus héros que Jules César, Okba Ibnou Nafaa ou Maréchal Bugeaud.
De plus, il n’a pas conquis l’Ibérie pour son propre compte ou celui de son peuple,
mais pour le compte du général arabe Moussa Ibn Nouçaïer et du calife omeyade de Damas …
Tarik Ibn Zyad était juste UN BERBÈRE DE SERVICE …
Et il a été bien « RÉCOMPENSÉ » par ses maîtres en finissant sa vie dans les rue de Damas aveugle et totalement démuni.
» Tarik Ibn Ziad » est un surnom donné par ses maitres, un KDS de son époque, un Ouyahia avant le rnd …
Merci aux écrivains arabes de son époque et merci aux historiens ÉGYPTIENS d’avoir dépoussiéré son vrai nom qui est:
YASJA AJUMAN YARSEN Alors le bâteau Tarik Inb Ziad doit être RENOMMÉ ….
Vivement la Kabylie indépendante !
Si ce mec etait un heros, il aurait libere son pays du joug colonial arabe , juste en place en Afrique du Nor, mais il a prefere aller faire carrement faire le Zouave en Espagne avec son armee de plus de vingth milles soldats tous Amazigh . L’histoire se repeteras plusieurs fois en Afrique du Nord et c’est pour cela que Le peuple Amazigh est orphelin sans terre . La risee de tous les peuples !
Admettant que cet individu ait existé avec toute la mythologie fumeuse construite autour de lui comme la fameuse phrase d’Hannibal (juste après la traversée des Alpes et au moment d’engager la première armée romaines) qu’ils lui ont été prêtée. Et ce nom, Tariq, avec un «qa» qui écorche l’oreille méditerranéenne berbère ? qu’est-ce qu’un individu pareil a à faire dans une histoire berbère ? Ce ´Tariq’ aurait au mieux une phrase, peut-être un paragraphe dans les pages grises sombres ou dans le recueil des «faux dans l’histoire». Dans le vocabulaire populaire un tel individu s’en sortirait avec un surnom genre «le rabatteur».
Car qu-a-t-il fait sinon conduire une horde sauvage agresser puis contrôler un pays voisin. Ce pays, nous partageons avec lui une histoire d’au moins 20 000 ans, depuis les fameux ibéromairusiens. Sans même parler de l’époque romaine.
Dépeindre Tarig comme un modèle du berbère, c’est desservir la berberité ou alors ne rien y connaître … ou alors la salir délibérément.
Écrire sur ce »Tariq » et le glorifier aujourd’hui est-ce pour signifier que c’est ce TARIQ (route) qui est le bon modèle à suivre aussi de nos jours ?
Un Amazigh qui a servi son oppresseur au point de perdre son VRAI NOM ! Puis de finir errant et aveugle en Orient … Comme si Sa terre natale l’A VOMI et puni ainsi …
Dommage pour lui et ceux et celles de nos jours qui ont fait copier – coller ce Tariq … AlMustaqim qui mène droit en … enfer axravo-Islamik …
Vivement une Kabylie Libre.
Keboune est un abruti ! Sensal est condamné par son cancer. Pourquoi ne pas le laisser mourir en France plutot que de prendre le risque de le voir mourir en détention ? S’il venait à mourir en détention, tus les digniaires du régime (civil et militaires) seront soumis à des sacntions. Ils vont tous devenir des parias, pire que Saddam et Assad. J’espére qu’ils n’entraineront pas l’Algérie dans leur chute
Pauvre Tariq (en supposant qu’il s’appelait bien ainsi),après avoir été enterré par les comptenteurs Omeyades le voila lynchés par les lecteurs du Matin d’Algérie.:.KDS pour l’un ,massacreur d’Iberes pour l’autre ,Zouave des Arabes et j’en passe.
Commentaires au ras des pâquerettes de gens qui n’ont que le dénigrement comme argument.