En Algérie, le prix de la banane connaît une hausse significative depuis le début du Ramadan 2025. Dans certaines wilayas, le kilo de ce fruit très prisé par les consommateurs oscille entre 600 et 700 DZD.
Face à la flambée soudaine du prix de ce fruit exotique sur les marchés algériens, l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) a publié un communiqué afin de clarifier la situation et dénoncer les véritables responsables de cette hausse injustifiée. Selon la syndicat, des commerçants, les grossistes, détaillants et agents du marché ne sont pas à l’origine de cette augmentation, qui serait plutôt due à des pratiques spéculatives de certains importateurs.
Un marché manipulé par des importateurs puissants
D’après les informations recueillies par l’UGCAA auprès des grossistes, le problème réside principalement dans la politique tarifaire de certains importateurs. Ces derniers vendraient les bananes à des prix élevés tout en appliquant un double système de facturation : une facture officielle à prix bas et une facturation officieuse plus élevée. Ce mécanisme de gonflement artificiel des prix mettrait en difficulté les commerçants, qui se retrouvent contraints de répercuter ces coûts sur le consommateur final.
Depuis plus d’un an, l’organisation syndicale affirme avoir alerté les autorités sur ces pratiques nuisibles au marché et au pouvoir d’achat des citoyens. Cependant, malgré ces avertissements, le phénomène persiste, aggravant la spéculation et la hausse des prix.
L’UGCAA insiste sur le fait que les commerçants et agents du marché ne doivent pas être tenus pour responsables de cette hausse. Selon elle, ils ne sont que des intermédiaires dans une chaîne de distribution dominée par les importateurs. L’organisation syndicale appelle donc les autorités à intensifier la surveillance sur les véritables responsables, plutôt que de sanctionner les détaillants qui subissent eux-mêmes ces augmentations.
De plus, l’Ugcaa pointe du doigt une méthode de fixation des prix qui échappe complètement aux commerçants. Certains importateurs imposeraient leur tarif quotidiennement par téléphone, sans transparence, ce qui empêche une régulation naturelle du marché.
Propositions pour une régulation efficace
Pour mettre fin à ces pratiques et stabiliser le marché, l’UGCAA a soumis plusieurs propositions aux autorités compétentes et au ministère du Commerce. Il est, notamment, préconisé, une plus grande transparence des factures d’achat et des documents douaniers, permettant d’identifier les véritables sources d’augmentation et les acteurs qui manipulent les prix, un encadrement strict des marges bénéficiaires sur certains produits, notamment ceux contenant du Mozaméthyl, utilisé dans la viande, les pots secs et le café et une importation exclusive de la banane par l’État, via le ministère de l’Agriculture, pour garantir un équilibre du marché et empêcher toute forme de monopole privé.
Un engagement en faveur du pouvoir d’achat
En tant qu’organisation défendant les droits des commerçants tout en considérant l’intérêt des consommateurs, l’UGCAA affirme son engagement à lutter contre ces pratiques contraires à l’éthique. Si les bananes étaient disponibles à leur prix réel, elle assure qu’elle mobiliserait ses membres pour les vendre directement aux citoyens à un tarif abordable.
La fédération réitère ainsi son appel aux autorités pour une intervention immédiate, afin de réguler le marché, sanctionner les véritables coupables et mettre en place des mesures strictes contre la spéculation. Dans un contexte économique déjà difficile, cette hausse injustifiée des prix pèse lourdement sur le budget des ménages, rendant d’autant plus urgente une réponse efficace de l’État.
Flambée du prix de la banane, l’échec des mesures gouvernementales
En 2023, face à une flambée des prix atteignant 800 à 850 DA/kg, le gouvernement avait décidé de doubler les volumes d’importation, passant de 160 000 à 320 000 tonnes, dans l’espoir de faire baisser les prix. Pourtant, loin de se stabiliser, le marché a connu une nouvelle hausse, avec des prix oscillant entre 500 et 600 DA/kg durant l’Aïd El Fitr 2024, malgré un coût de revient estimé à 200 DA/kg.
Le ministre a dénoncé une spéculation orchestrée par les importateurs et distributeurs, qualifiant ces derniers de « voleurs ». Il a ordonné la saisie des lots vendus à des prix jugés excessifs et brandi la menace de retrait des licences d’importation. Pourtant, aucune annonce officielle n’a été faite quant au nombre de licences révoquées, et les mesures antispéculation semblent inefficaces.
Le paradoxe est frappant : alors que l’offre a été multipliée, les prix ont continué d’augmenter. Cela soulève des questions sur l’efficacité des stratégies de régulation du marché et la capacité des autorités à contrôler les circuits de distribution. À défaut d’une action plus rigoureuse contre les pratiques spéculatives, l’appel au boycott lancé par le ministre pourrait être le dernier levier pour forcer une baisse des prix.
Un peu peu plus d’une année après, le même scénario se répète. Après une baisse relative, le prix de la banane (le kg se vendait il y a quelques mois entre 300 et 40 dinars), est reparti à la hausse.
Samia Naït Iqbal
« Depuis plus d’un an, l’organisation syndicale affirme avoir alerté les autorités sur ces pratiques nuisibles au marché et au pouvoir d’achat des citoyens. »
Ca s’appele une COLLISION !
Mais les bidules aupres de qui ils se plaignent sont les auteurs de ce woodoo !!!
Le vrai probleme c’est que les bananes ne se payent pas avec des Cacahuetttes !
Lec coupables, ce sont LES CONSOMMATEURS …
qui n’arrivent pas à maîtriser leur voracité compulsive.
On ne crève pas si on ne mange pas de banane !
Alors, IL FAUT JUSTE BOYCOTTER …
Comme c’est un produit rapidement périssable,
ce sont les spéculateurs qui l’auront dans le f ….
D’accord avec vous Mr. Boualem DJEDI
H’adragh migouker, umnagh mi yegoul.
Les gouvernés ont les gouverneurs qu’ils méritent. Dans tout le domaine Import/ Export, les vrais patrons sont ceux et celles à qui ces consommateurs se plaignent: les décideurs du système.
Sinon pourquoi rien ne bouge et ne change, pourtant les beaux discours inondent ces consommateurs. Tout simplement parce que c’est ces » discoureurs du système ‘ qui contrôlent tout. Ils n’iront jamais contre leurs intérêts personnels et clanique.
Matoub chantait :
Asmi id bbed’ lahna
Narratt si lh’ara
Nenna yas
Aqlagh labas
Narwa lkhir d lvaraka …. etc
Hamdoullah pour vu que ça dure ….
« Sinon pourquoi rien ne bouge et ne change, pourtant les beaux discours inondent ces consommateurs? »
La reponse logique, je pense, c’est l’Alternative. Alternative en termes de disponibilite:
1. D’importateurs, c.a.d. plusieurs importateurs COMPETITIFS.
et necessairement
2. De sources d’approvisionnement. Le bananier pousse a plusieurs endroits du monde.
Bref, une source d’approvisionnement pour raison d’un importateur.
Un importateur pour la simple raison du monopole a l’Acces au moyen de payment, c.a.d. a la Devise.
Ce monopole d’acces a la devise est biensur directement lie’ a l’UNICITE’ de l’Export, c.a.d. « une seule source d’entre’e de devises », c.a.d. les Hydrocarbures.
Et biensur qu’on peut continuer ainsi… Pourquoi 45 millions d’Algeriens dependent-ils d’une seule importation, c.a.d. les hydrocarbures – meme pas de leurs produits derive’s?
Ou pour simplifier « un seul produit exporte’ ? » ou plus precisemment « un seul bien(produit manufacturie’) produit(realise’ via transformation) en algerie?
Soudainnement le prix de la banane est etroitement lie’ a la capacite’ des Algeriens a TRANSFORMER les MATIERES PREMIERES EN PRODUITS FINIS.
Oui, c’est fatiguant de lire et relire pas des decennies mais des generations durant les memes Analyses, c.a.d. les liens entre les meme causes et memes effets.
Ce qui a change’ en 50 ans c’est le nom souk. Du souk al-fellah au souk-khorti. La raison est que les analyses se sont empire’es !
Dans mes quelques lignes precedantes, c.a.d. l’engrennage des causes a effets l’arrive’e est cette stagnation et persistance d’un Etat des Faits depuis 50 ans: Incapacite’ des Algeriens de produire de la valeur ajoute’e sur les matieres premieres de leur pays. Plutot que nous exposer le lien entre le prix de la banane a cette incapacite’, je lis ceci:
« En 2023, face à une flambée des prix atteignant 800 à 850 DA/kg, le gouvernement avait décidé de doubler les volumes d’importation, passant de 160 000 à 320 000 tonnes, dans l’espoir de faire baisser les prix. »
Et bien, moi je pense que la seule science que certains Algeriens – ceux-la etablis a l’etranger depuis bien longtemps – ont place’ les DOLLARS VOLE’s, a travers la surfacturation d’armement par example, dans d’autres circuits, pour en recolter les fruits, de materiel informatique, etc. et meme LA BANANE !
Pour ceux qui etaient ailleurs, Covid a arrete’ la lessiveuse et deplace’ pas mal de monde, surtout dans les reseaux diplomatiques. Pourquoi ceux-la particulierement? Et bien pour la simple raison que l’IMPORT(vers l’Algerie) est monopolise’. Ainsi si l’on veut examiner le prix de la banane on doit examiner son parcour. Et la question est: D’ou viennent les bananes vendues en Algerie?
A titre indicatif: Les dollars sont ramasse’s aux Etat-Unis contre le petrole. Une maniere de surfacturer est d’employer des Cadres Fictifs et SURPAYE’s(pour ne rien foutre(comme le fils Bidon en Ukraine a 80 000 par mois). En voici un example:
Au meme moment ou l’importation de banane a monte’, l’Algerie a achete’ 4 avions de transport de personnel militaire des Etat-Unis. Y a-t-il un ou des Algeriens qui travaillent avec le constructeur? Mon petit doigt me dit « yes ». A-t-il des liens avec des Pays d’Amerique du Sud? Le petit doigt dit « grand Yes ». Connait-il la surfacturation? Mon petit doigt persiste et signe Yeeees ! diplome’ de l’ecole Said Boutertoura.
Je conclus: L’affaire de banane est bel-et-bien une ! Pas de Bananes(sens figure’) en Algerie ! Pourtant ce ne sont pas des trous ou planter des bananiers qui manquent, il y en a plein, surtout en ce mois d’agenouillage, de Q-en-air et de hamdou ceci, hamdou-cela…
Voyons 3ami google dit:
L’Algérie importe des bananes principalement d’Équateur et de Colombie.
Explication
En 2022, l’Algérie a importé pour 53,2 millions de dollars de bananes, ce qui en fait le 37e importateur mondial.
En 2023, l’Équateur était le principal fournisseur de bananes de l’Algérie, suivi de la Colombie.
L’Équateur était le plus grand fournisseur de bananes de l’Algérie en termes de volume et de valeur.
L’Algérie a également importé des bananes du Mexique.
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AI Overview
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Algeria imports bananas primarily from Ecuador and Colombia.
Explanation
In 2022, Algeria imported $53.2 million worth of bananas, making it the 37th largest importer in the world.
In 2023, Ecuador was the main supplier of bananas to Algeria, followed by Colombia.
Ecuador was the largest supplier of bananas to Algeria in terms of both volume and value.
Algeria has also imported bananas from Mexico.
Algeria has also begun to grow bananas domestically. Some say that banana cultivation could help Algeria gain wealth and employment.
Background
In the 1970s, Algeria imported so many bananas that it subsidized their sale at a low price, which eliminated most domestic production. In the 1980s, when oil prices fell, the government stopped importing bananas and other foods. In 1984, the government introduced a free-market revolution