Les relations militaires entre l’Algérie et les États-Unis franchissent un nouveau cap avec la mise en œuvre d’un protocole d’accord récemment signé, visant à approfondir leur coopération en matière de sécurité.
Des représentants de la défense et de l’armée des deux pays se réuniront prochainement pour établir un plan d’action à court terme et définir les priorités stratégiques de ce partenariat.
Selon un article de la journaliste, Brandi Vincent, correspondante du média américain DefenseScoop au Pentagone, Sabri Boukadoum, ambassadeur d’Algérie aux États-Unis, a apporté des précisions sur la portée de cet accord et les perspectives de coopération qui en découlent. Selon lui, cette nouvelle dynamique s’appuie sur des années de dialogue militaire entre les deux nations et offre un cadre juridique solide pour renforcer leur collaboration.
Dans un contexte où les États-Unis réajustent leur présence militaire sur le continent africain, l’Algérie se positionne comme un allié stratégique. S’exprimant devant les journalistes, Boukadoum a souligné : « L’avantage des Algériens [pour les États-Unis], c’est que nous avons le facteur humain », mettant en avant l’expérience de l’Algérie dans la région et sa capacité à fournir des renseignements de terrain essentiels aux opérations de sécurité américaines.
Grâce à sa position géographique et à sa stabilité, l’Algérie joue un rôle central dans la lutte contre les menaces sécuritaires en Afrique du Nord et au Sahel. Ce partenariat avec les États-Unis s’inscrit dans une volonté commune de renforcer la coopération régionale pour faire face aux défis émergents, notamment face à l’influence croissante d’acteurs comme la Russie et la Chine.
Un avenir «prometteur» pour la coopération algéro-américaine
Au-delà des aspects militaires, cet accord pourrait ouvrir la voie à des collaborations technologiques et économiques plus larges. Boukadoum a indiqué que l’Algérie était prête à discuter avec les États-Unis de ses ressources naturelles et minérales stratégiques, qui suscitent un intérêt mondial croissant. Il a également souligné que le pays présente un fort potentiel pour héberger des centres de données à moindre coût.
Bien que ce protocole d’accord ait été négocié sous l’administration Biden, l’ambassadeur a exprimé sa confiance quant à la poursuite d’un partenariat solide sous le second mandat du président Donald Trump. « Nous travaillons avec chaque administration et nous mettons en avant les avantages d’une coopération avec l’Algérie », a-t-il déclaré.
Avec ce nouvel élan dans les relations militaires et sécuritaires entre les deux pays, l’Algérie et les États-Unis s’engagent dans une collaboration stratégique aux perspectives prometteuses. Comme l’a résumé l’ambassadeur Sabri Boukadoum : « Le ciel est la limite. »
Samia Naït Iqbal
Boukadoum ? ce n’etait pas sa famille qui etait proprietaire d’une ferme au Maroc du cote de Oujda pendnnt la revolution et c’etait dans cette meme ferme que Abane fut assassine ???. Si quelqu’un peut confirmer ces marocineries quui nous terrorisent a ce jours.
Bref, Chaque annee on lit ce genre de ragot securitaire qui ne tient pas debout. Nous on est cool avec les Amerloks car on leur deplit le tapis pour venir surveiller a partir de nos bases du Sud qui iols veulent.
La realite c’est que la nouvelle administration americaine peut changer d’avis d’ici la semaine prochaine,
Il est tout de même curieux que le gouvernement Algérien passe sous silence le soutient militaire US au Maroc et sa reconnaissance sur le Sahara Occidental en 2020 ainsi que le soutient indéfectible de Trump à Israël dans sa guerre à Gaza
Il n’est pas sur que Poutine apprécie le rapprochement entre les USA et l’Algérie
Partenair d’un etat qui vient de participer a un genocide?
Vas y comprendre .Le mond a l’envers
Les centres de pouvoir informels qui utilisaient l’Otan comme menace seront finalement réduits à leur dimension peau de chagrin.
Coopérer plus avec tous les peuples. Les USA ne sont pas moindres. Ils ont fait des erreurs, mais souvent cela est le fruit des alliés qui auraient dû dire non à temps. La logique de puissance n’est pas le fait exclusif de l’empire Américain, mais les petits impérialismes sont généralement plus violents. Il faut espérer que cette approche servira à rendre plus vivable et juste la vie entre les peuples.