Les douanes algériennes ont saisi 34 conteneurs chargés de bananes au port d’Annaba, soit près de 800 000 kilogrammes de ce fruit devenu un produit de luxe pour les consommateurs. L’annonce a été faite dimanche par la radio locale, relayant les déclarations du directeur général des douanes, Abdelhafidh Bakhouche.
800 tonnes de bananes saisies au port d’Annaba ! C’est l’événement qui veut cacher une insoutenable réalité. Si cette saisie impressionnante marque les esprits par son ampleur, elle soulève néanmoins de nombreuses interrogations.
En effet, alors que les prix des bananes ont atteint des niveaux exorbitants dans les grandes villes, dépassant les 700 dinars le kilo depuis le début du Ramadan, l’opération s’inscrit dans un contexte de tension et d’incapacité des autorités à stabiliser le marché.
Une saisie de bananes pour masquer une impuissance ?
Le directeur général des douanes a justifié cette intervention par une volonté de lutter contre la spéculation et de protéger le pouvoir d’achat des citoyens.
« Certains opportunistes tentent d’exploiter le mois sacré pour réaliser des profits rapides », a-t-il affirmé. Mais aucun détail n’a été fourni sur les motifs précis de la saisie. Qui sont ces « opportunistes » ?
S’agit-il réellement d’une opération de lutte contre la fraude ou d’un coup de communication visant à masquer l’échec des politiques de régulation du marché ?
Depuis plusieurs semaines, le gouvernement a multiplié les annonces sur son engagement à lutter contre la flambée des prix des denrées alimentaires, particulièrement sensibles en cette période de jeûne.
Pourtant, malgré ce discours officiel, la réalité est bien différente : les Algériens peinent à remplir leurs paniers face à une inflation galopante, et les produits de base deviennent hors de portée d’une large frange de la population.
Un marché de fruits et légumes hors de contrôle
Le ministère du Commerce a récemment lancé des opérations de contrôle des points de vente, exigeant des commerçants qu’ils fournissent des factures prouvant une corrélation entre les prix d’achat et les prix de vente. Mais ces mesures semblent bien dérisoires face à l’ampleur du problème.
La spéculation sur la banane n’est qu’un symptôme d’un marché mal encadré, où la rareté et l’absence de régulation réelle permettent à certains de tirer profit de la détresse des consommateurs.
Loin d’être une victoire contre la fraude, cette saisie massive ressemble davantage à une opération symbolique destinée à enfumer l’opinion publique et à détourner l’attention de l’échec des autorités à garantir un approvisionnement normal du marché.
Sinon comment expliquer la flambée des prix et la rareté de nombre de produits depuis le début du Ramadan ? Il y a en Algérie les discours lénifiants dont les médias abreuvent le bon peuple et la réalité auquelle est confronté celui-ci dès qu’il rejoint le marché.
Un effet d’annonce ou une vraie solution ?
Cette démonstration de force suffira-t-elle à faire baisser les prix et à apaiser la colère des citoyens ? Rien n’est moins sûr. En l’absence de mesures structurelles efficaces, la spéculation continuera de prospérer, et les consommateurs resteront les premières victimes d’un système incapable de répondre à leurs besoins fondamentaux.
Si l’objectif était d’impressionner, le gouvernement a peut-être réussi son pari médiatique. Mais pour l’instant, les Algériens attendent toujours une vraie solution : pouvoir acheter leurs fruits et légumes à des prix décents, sans avoir à subir des hausses artificielles orchestrées par des circuits parallèles que l’État peine à contrôler.
Samia Naït Iqbal
Cela revient à dire que le général de la banane va bientôt prendre résidence à la prison de Blida,un autre plus chiyate du bawal va prendre sa place dare dare. Ainsi va la vie au pays des merveilles.
Bien vu ! Comme d’habitude, c’est juste de la propagande, une saisie inventée de toute piéce. Ce régime est complêtement à la dérive. Comme vous le dites, on peine à remplir son panier mais la presse tenue d’une main de fer parle d’un Ramadan loin des crises, des pénuries et des flambées de prix. A peine concède t’elle « Le marché est tout simplement en état de grâce, nonobstant quelques couacs de démarrage, comme la flambée de la mercuriale observée récemment çà et là… ». Commentaire lunaire. Teboune est un menteur pathologique, un mythomane. Il ne fonctionne qu’aux mensonges (comme cette histoire du million de moutons qui vont être importés….). Jamais l’Algérie n’importera un tel volume d’ovins mais les algériens aiment croire les mensonges et refusent de voir la réalité. Ils refusent de voir que la situation est appelée à empirer comme jamais. Il suffit de regarder la chute du niveau des exportations de gaz et la chute des prix du pétrole algérien pour comprendre que nos clients habituels ont de plus en plus de réticences à commercer avec le régime des généraux. Les algériens refusent de voir que les seuls ennemis de la Nation ce sont les 200 généraux qui se sont appropriés le pays et qui ont placé tous les algériens et toute les algériennes en prison ou en résidence surveillée
« … Il ne fonctionne qu’aux mensonges (comme cette histoire du million de moutons qui vont être importés….). »
C’est la faute a la banane, il lui en faut plusieures dans le luc a plein temps.
Tout ce qu’il raconte aux khorti c’est ce que lui transmet le minus chewiya au nez de patate du reste de la bande de …
Il a besoin d’une d’une paire de giffles simultanne’es sur les 2 joues… et vous pourrez voir ce qui sort: D’en haut des mensonges et d’en bas des bananes et des saucissons kacher…
et plein de khnouna du nez…
TOUT CE QUI TOUCHE A L’ALGERIE EST DE SUITE DEZINGUE PAR LES RASEURS DE MUR EN EUROPE OU AILLEURS.LE DENIGREMENT ET LA MEME RETHORIQUE SONT GENETIQUES CHEZ EUX.
Pour la banane, c’est simple: La boycotter.
Pour le reste chaque général a son secteur.
Le général du lait, le general du bois, le général de la viande, le général de la patate et de la zlabia, etc. etc.
Et c’est ainsi qu’ils « défendent » le pays – ou plutot leur INTERETS !
Imaginons une vraie guerre, que pourront des gens pareil faire ? Prendre la fuite.
Ils me rappellent les « généraux » de saddam , de gaddafi et d’assad: Ils ont tous pris la poudre d’escampette.