« Dans cette Algérie qui aspire à la liberté et à la justice, il est temps de dire haut et fort que nous ne sommes pas tous les mêmes, a déclaré Atmane Mazouz, président du RCD
Le RCD ne sera jamais un parti de soumission ni de compromission. Nous sommes et nous le demeurerons un rempart contre l’islamisme, l’autoritarisme et toutes les formes d’injustice. Quand d’autres courbaient l’échine ou se vendaient pour quelques privilèges, nous, nous avons résisté.
Alors que certains partis servaient de courroies de transmission du régime, le RCD a incarné la résistance et la dignité nationale. Et nous avons payé le prix fort.
Nous sommes le parti des 123 martyrs de la décennie noire.
Nous sommes le parti des militants arrêtés en 1980 et 1981 pour la cause amazighe.
Nous sommes le parti qui a défendu les jeunes assassinés en 2001.
Nous sommes le parti dont les militants ont marché en première ligne en 2019 et nombreux à finir injustement emprisonnés.
Nous sommes le parti qui a osé dire non à la stigmatisation de la Kabylie et ceux qui avons refusé le procès Nuremberg-Larbaa Nat Iraten. Et tant mieux que la révision de ce procès de la honte soit annoncée.
Le RCD, parti des luttes réelles et des sacrifices assumés a défendu la République face aux visées théocratiques. Quand les forces obscurantistes tentaient d’imposer un projet de société rétrograde, le RCD a été l’un des rares à se dresser avec courage contre l’islamisme politique. Nous avons combattu la montée du terrorisme et dénoncé, sans détour, ceux qui laissaient prospérer les idéologies de la haine par calcul ou par lâcheté.
Nous avons payé notre engagement au prix du sang. Nous avons dit, et nous continuons de dire, que l’Algérie ne sera libre que si elle reste une République laïque, où la religion est une affaire de conscience, non un instrument de domination politique. Nous avons lutté pour l’identité et la pluralité culturelle. Quand l’unicité culturelle était imposée comme un dogme d’État, le RCD a été le fer de lance du combat pour la reconnaissance de l’amazighité.
Nous avons affronté répressions, arrestations et violences, mais nous n’avons jamais cédé. Si aujourd’hui la langue amazighe est constitutionnalisée, ce n’est pas grâce aux faveurs du régime, mais parce que des générations de militants se sont levées, souvent au péril de leur liberté.
Nous sommes de ceux qui ont refusé l’autoritarisme et les simulacres démocratiques. Quand d’autres se bousculaient pour participer à des élections truquées, légitimant ainsi un système verrouillé, le RCD a dénoncé sans relâche la mascarade.
Nous avons refusé d’être complices des impostures électorales et nous avons combattu :
- L’état de siège sur les libertés publiques,
- Une presse muselée,
- Une justice aux ordres,
- L’instrumentalisation des institutions pour perpétuer la dictature des clans.
Nous avons toujours dit non aux combines et aux compromissions. - Parce que nous voulons construire une Algérie moderne et souveraine, le RCD sera toujours à l’avant-garde des réformes que l’Algérie attend toujours :
- Un État décentralisé, où les régions gèrent leurs affaires avec autonomie.
- Une économie libérée des prédateurs, débarrassée de la corruption d’État.
- Une école qui forme des citoyens libres, et non des sujets dociles.
- Nous continuerons à porter une vision claire pour bâtir une Algérie forte, diverse et ambitieuse.
Nous serons là à faire face aux partis de la soumission et à demeurer un parti de l’audace et de l’honneur. - Nous ne sommes pas ces formations politiques qui changent de discours au gré des vents du pouvoir.
Nous ne sommes pas ces apparatchiks qui troquent leurs principes contre des strapontins .
Nous ne sommes pas ces faux opposants qui jouent un rôle assigné par le régime pour mieux duper le peuple.
Nous sommes le RCD.
Un parti né dans la lutte et forgé dans l’épreuve.
Un parti qui n’a jamais tremblé face aux menaces, qui n’a jamais marchandé sa ligne politique.
Nous sommes le RCD.
La voix de ceux qui refusent de plier.
La voix de la jeunesse qui rêve d’une Algérie libre.
La voix des régions marginalisées qui revendiquent leur droit à l’existence.
La voix des démocrates convaincus que l’histoire tranche toujours en faveur de la justice.
Alors oui, nous ne sommes pas tous les mêmes.
Et nous en sommes fiers.
Parce que refuser la compromission, c’est un honneur.
Parce que rester fidèle aux martyrs de la démocratie, c’est un devoir.
Vive la République ! Vive la démocratie ! Vive l’Algérie libre !
Extrait du discours de Atmane Mazouz,
Président du RCD
Ain-El-Hammam, le 20 mars 2025
Trop tard ! Said S. est passé par là »Am ezger deg Zetta », le mal est irréversible …
Sabordez-vous et reconstruisez-vous autrement pour un seul objectif: Le bien de la Kabylie.