L’ancien ministre de la Justice, Tayeb Louh, comparaîtra le 12 mai devant le tribunal de Sidi M’hamed dans une nouvelle affaire portant sur des accusations d' »enrichissement illicite et de dissimulation de revenus criminels ».
Incarcéré depuis 2021, l’ancien ministre de la Justice, Tayeb Louh a fait l’objet d’une enquête menée par le juge d’instruction de la troisième chambre du pôle pénal économique et financier de Sidi M’hamed. À l’issue de sa première audition, le magistrat a ordonné son placement en détention provisoire, selon le site d’information Echourouk Online.
Selon la même source, M. Louh est poursuivi pour des faits liés à la dissimulation et au non-déclaration d’une villa acquise pour la somme de 12 milliards de centimes dans le quartier de Dely Ibrahim, à l’ouest d’Alger. Les enquêteurs s’interrogent sur l’origine des fonds ayant permis cet achat.
L’ancien ministre avait justifié cette somme par la vente de sa précédente habitation située dans une coopérative immobilière à Staoueli, pour un montant de 8 milliards de centimes, ajoutant à cela ses revenus mensuels et ceux de son épouse.
Le juge d’instruction de la troisième chambre du pôle spécialisé a retenu contre Tayeb Louh les chefs d’accusation d' »enrichissement illicite » et de « dissimulation de revenus criminels », des actes prévus et punis par la loi 01/06 relative à la prévention et à la lutte contre la corruption.
En 2023, la cour d’Alger avait rejeté la demande de l’ancien ministre concernant le regroupement et la fusion des peines prononcées à son encontre. Cette décision intervenait après qu’il eut purgé la durée légale de sa première peine, une condamnation à 3 ans de prison ferme et 200 000 dinars d’amende pour délit d’entrave au bon fonctionnement de la justice et incitation à faux en écritures.
M. Louh est également impliqué dans une autre affaire liée à l’entrave au bon fonctionnement de la justice, dans laquelle sont également poursuivis l’ancien inspecteur général du ministère de la Justice, Belhachem Tayeb, et l’homme d’affaires Kouninef Tarik. Dans ce dossier, il avait écopé d’une peine de deux ans de prison ferme.
Pour rappel, Tayeb Louh avait été placé en détention le 22 août 2021, suite à des accusations d’incitation à faux en écritures officielles, d’abus de fonction et d’obstruction au bon déroulement de la justice, sur la base d’un rapport établi par l’Organe national de prévention et de lutte contre la corruption.
L’ancien ministre de la Justice, sous Bouteflika, vivement critiqué après sa chute, avait bénéficié d’une influence considérable ces dernières années, lui permettant, selon ses détracteurs, de contrôler l’appareil judiciaire et de le soumettre à ses ordres. Cela ne vous rappelle-t-il pas ce qui se passe actuellement ?
Samia Naït Iqbal
Du pur cinema !
Comme si les equipes de la issaba depuis 62 sont toutes super propres et super honnetes.
Continuez votre cinema car la bibliotheque des comedies est en train de tarir.
Les citoyens ont en raz ie bol de vos histoires a dormir debout et qui n’en finissent plus.
A quand vous allez commencer a justifier reellement vos positions dans cet etat de non droit ?
Comment vous etes recrute’s pour « gerer » un grand pays comme l’Algerie ?
Le petrole paye pour le moment vos fiascos et votre incompetence…
wash hadouk les citoyens hadouk, kifach kho citroyen ?
Quand vous publiez des goules pareilles, mais besoin d’un marteau et un chizel(Google dit Ciseau)
Toi ti vois de la jistisse du ministere, et la berzidence elle ou? et elle berzide quoi?
Et quand vous vous accaparez de tout un pays et de ses richesses : vous appelez cela comment ? Et cela dure depuis 1962.
A quoi ont servi les sacrifices consentis par nos parents, nos grands-parents et nous, aujourd’hui ? Il faut bien décortiquer cela un jour devant un tribunal populaire. Un procès à la Nuremberg !