Les flammes continuent de ravager, dimanche 27 avril, le principal port d’Iran au lendemain d’une explosion dévastatrice, dont la cause n’est pas encore connue. Le bilan humain est d’au moins 28 morts et plus d’un millier de blessés. La déflagration a aussi causé d’importants dégâts.
Le président iranien est arrivé ce dimanche 27 avril, dans l’après-midi, dans le plus grand port commercial d’Iran, toujours en proie au feu, au lendemain d’une énorme explosion dont la cause reste inconnue. Massoud Pezeshkian a exprimé sa « gratitude » aux « pompiers et secouristes jusqu’aux membres des Gardiens de la Révolution et de l’armée qui sont venus prêter main forte » sur les lieux du drame.
La déflagration, entendue à des dizaines de kilomètres à la ronde, s’est produite samedi 27 avril vers midi (8h30 TU) sur un quai du port Shahid Rajaï, où passent 85% des marchandises de l’Iran. Ce port est proche de la grande ville côtière de Bandar Abbas, sur le détroit d’Ormuz par où transite un cinquième de la production mondiale de pétrole, à environ un millier de kilomètres au sud de Téhéran.
Une enquête ouverte
Une enquête pour établir les causes de la catastrophe a été ordonnée par le président, rapporte l’AFP. Elle est probablement due à un incendie dans un dépôt de stockage de matières dangereuses et chimiques, selon un communiqué repris par la télévision d’État.
« Seule une zone du port (…) a été touchée par un incendie, et les opérations de chargement et de déchargement de marchandises se poursuivent normalement dans plusieurs autres zones », a déclaré la ministre du Développement urbain, Farzaneh Sadegh, selon des médias officiels. Les nombreux entrepôts du port sont répartis sur une superficie de 2 400 hectares.
L’explosion a été provoquée par du perchlorate de sodium, une substance entrant dans la composition de carburants solides pour missiles, affirme le New York Times, citant une source anonyme proche des Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de la République islamique d’Iran. « Aucune » cargaison militaire n’était entreposée dans le plus grand port d’Iran samedi lorsqu’a eu lieu l’explosion, a affirmé à la télévision d’État un porte-parole du ministère de la Défense iranien, Reza Talaï-Nik.
Cette explosion s’est produite au moment où des pourparlers sur le nucléaire entre l’Iran et les États-Unis, ennemis depuis quatre décennies, se déroulaient à Mascate. Israël, qui soupçonne l’Iran de vouloir se doter de l’arme nucléaire, se livre depuis des années à une guerre de l’ombre contre l’Iran, son ennemi juré, pour contrer son influence régionale. Selon le quotidien américain Washington Post, Israël avait lancé en mai 2020 une cyberattaque contre le port Shahid Rajaï. La thèse d’un sabotage n’a pour l’heure pas été évoquée par les autorités iraniennes pour l’explosion de samedi.
« L’incendie n’est toujours pas éteint »
« L’incendie (…) n’est toujours pas éteint », a indiqué dimanche un correspondant de la télévision d’État présent sur les lieux, tandis qu’une épaisse fumée noire était visible derrière lui. Les pompiers tentent de contenir les flammes, plus de 20 heures après le sinistre.
Des avions bombardiers d’eau et des hélicoptères sont mobilisés pour les opérations, selon des images de la télévision d’État. Au sol, d’immenses lances à incendie ont été déployées par les pompiers. Bureaux et établissements scolaires sont fermés ce dimanche à Bandar Abbas, ville d’environ 650 000 habitants, alors que la fumée continue à se propager dans les environs, selon un responsable des secours, Mehrdad Hassanzadeh.
Le ministère de la Santé a appelé dans un communiqué les habitants à rester chez eux « jusqu’à nouvel ordre » et à utiliser des masques pour ceux qui doivent impérativement sortir. Un appel aux dons de sang a été lancé pour les blessés. Les autorités ont décrété un jour de deuil national lundi et trois jours de deuil à compter de dimanche dans la province d’Hormozgan, dont Bandar Abbas est le chef-lieu. La ville abrite la principale base de la marine iranienne.
Le nombre d’employés présents au port au moment de l’explosion n’est pas connu. Le samedi est le premier jour ouvré de la semaine en Iran. Les opérations de dédouanement et de chargement des conteneurs ont repris, a déclaré dimanche à la télévision le ministre de l’Intérieur, Eskandar Momeni, dépêché sur les lieux. La Russie a annoncé l’envoi de plusieurs avions avec des secouristes.
Rfi
Le Sayeret est passé par là sans aucun doute. Un bon travail, très bien fait.
Qu’en est-il devenu de l’Etudiante qui a brade’ le haram mollahien et fait une magnifique et divine petite ballade en culotte? Quand aux saloperies que s’echangent tous les salauds du monde… on en a plein les yeux et les oreilles… on en marre…