Cela fait partie des nombreux revirements de Tebboune. Salah Goudjil 93 ans au compteur, se maintient contre l’avis du conseil constitutionnel maintenu à la tête de cette assemblée de serviteurs du pouvoir qu’est le Sénat.
« Conformément aux articles 91, alinéa 7, 121 et 122, alinéa 03 de la Constitution, le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a signé un décret présidentiel convoquant le Collège électoral du 9 mars 2025 pour renouveler la moitié des élus du Sénat », indique un communiqué publie, ce mercredi 22 janvier, sur la page Facebook officielle de la Présidence de la République.
Le 24 décembre 2024, la Cour constitutionnelle a pris une décision refusant de prolonger le mandat du président du Sénat, Salah Goudjil et de plusieurs parlementaires, dont le mandat doit expirer fin février prochain, écrivions-nous. Mais nous sommes démentis par les réalités. Les voies du pouvoir sont impénétrables.
Salah Goudjil entend donc briguer un nouveau mandat en violation claire de la loi et de la décision du Conseil constitutionnel. Il continue d’occuper son poste alors que des élections auraient dû être organisées pour le remplacer, observe Saïd Salhi, militant des droits humains.
Mais tout est bloqué, ajoute-t-il. Apparemment, “le Monsieur” refuse de céder sa place. Il ambitionne de s’accrocher à la présidence du Sénat, de manière illégale — et ils osent encore fustiger la transition, parler de légalité, de place pour les jeunes…
Comment ce nanogénaire se maintient-il au pouvoir ? Qui le protège ? Tebboune et Chanegriha sans doute. Autrement, Salah Goudjil ne serait pas encore en poste.
Le comble ! L’Algérie plongée dans une crise multidimensionnelle a un deuxième personnage de l’État presque centenaire. Pas seulement, le chef de l’Etat et le patron de l’armée 80 piges chacun.
Les jeunes cadres peuvent patienter encore longtemps ou partir à la retraite, les dinosaures ne sont pas près de quitter le pouvoir.
Sofiane Ayache
Voici la reponse d’un pote Australien. « Il sont vieux et faibles, ils ont besoin d’aide ! »
Quelle aide, je replique?
« Celle de se detacher du couris. Mais s’ils y tiennent autant que ca, il n’y a qu’a les enterrer avec ! »
Apres reflection, je lui demande une explication, comme quoi le koursi du conseil constitutionnel c’est aussi la constitution et la jamahiria! Je lui explique.
« Bah il faut etre genereux, enterrer leur jamahiria avec ! », m’explique-t-il.