Les réactions sur ce ministre de l’Education qui transpire le racisme anti-Kabyle ne sont pas finies tant les déclarations de cet ancien conseiller de Tebboune ne suscite que nausée et rejet.
Le Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD) monte au créneau et dénonce avec virulence ce qu’il qualifie de « manœuvre politicienne » du ministre de l’Éducation nationale, M. S. Saâdaoui, à propos de la publication des résultats du Brevet d’enseignement moyen (BEM). Dans un communiqué signé par Atmane Bensid, secrétaire national chargé de l’Éducation au sein du parti, le RCD accuse le ministre de travestir la réalité pour des fins politiques en intégrant, de manière incompréhensible, une école algérienne basée à l’étranger dans le classement national des wilayas.
Cette décision, jugée « troublante et regrettable » par le parti d’opposition, est perçue comme une tentative délibérée d’effacer des performances locales exemplaires, notamment celle de la wilaya de Tizi-Ouzou qui, une fois encore, a obtenu les meilleurs résultats au niveau national. « Au lieu de saluer cette réussite, fruit de l’engagement collectif des enseignants, des élèves, des familles et du personnel éducatif, le ministre a préféré la passer sous silence et brouiller les repères », déplore le RCD.
Derrière cette polémique, le parti voit une volonté assumée de relativiser les efforts accomplis dans certaines régions, à travers une gestion « biaisée et politisée » des données scolaires. Le communiqué parle même d’ »instrumentalisation des chiffres », symptôme d’un ministère plus préoccupé par les équilibres politiques que par la mission éducative de l’État.
Le RCD élargit la critique en mettant en lumière d’autres établissements d’excellence, tels que les écoles des cadets de la Nation ou encore certaines structures publiques et privées, souvent ignorées par l’administration, qui atteignent des résultats remarquables malgré un manque criant de moyens. Pour le parti, ces exemples démontrent qu’un système éducatif performant est possible, à condition de volonté politique, de rigueur pédagogique et d’éthique dans la gestion.
Mais le fond du malaise, selon le communiqué, dépasse la simple publication d’un classement : il touche aux maux structurels d’un système éducatif à bout de souffle. Le RCD pointe notamment la surcharge des programmes, la formation lacunaire des enseignants, les inégalités régionales, le manque d’autonomie pédagogique et l’emprise du dogmatisme sur l’innovation et la raison.
C’est dans cette optique que le RCD appelle à un « débat national, inclusif et transparent » sur l’avenir de l’école algérienne. Un débat qui associerait tous les acteurs concernés – enseignants, syndicats, parents, élèves, chercheurs, société civile – loin des « replis idéologiques » et des logiques de pouvoir.
« Le ministère ne devrait pas manipuler les classements, mais tirer des leçons de ce qui fonctionne », conclut le texte, dans un appel sans détour à un changement de cap. Pour le RCD, l’école algérienne ne peut plus être un instrument de régulation politique : elle doit redevenir un pilier de la République et un moteur de justice sociale. C’est la moindre des choses mais on en est bien loin avec des ministres comme M. Saadaoui.
Yacine K.
La réaction des kabyles, des berbères et kabyles algerianisés envers l’école laisse sans voix. Elle contraste de toute évidence avec tout ce qu’on peut attendre d’une réaction normale; ce qui devrait être la réaction élémentaire envers une institution dont la mission est de nous exterminer culturellement.
L’attitude du RCD est à ce titre à des milliards d’années lumières de la réaction des protestants des premiers temps qui ont retiré leurs enfants des écoles pour qu’ils ne subissent pas l’enseignement catholiques. A la place, ils ont créé des cours sous les arbres des forêts, à l’abri du contrôle de l’église de l’époque. Le RCD, lui, est fier que Tizi Ouzou – Kabylie en général – soit championne de son autodestruction.
Après avoir braconné dans le capital politique kabyle pour créer un parti qui déverse les énergies kabyles dans la vaste Algérie, voila qu’on se félicite que la leçon de notre autodestruction soit bien assimilée.
C’est un établissement curieux qui regroupe 320 élèves au total .
le taux de réussite au brevet est de 88,4%, la liste des élèves est affichée sur son site : ils sont 23 donc 1 seul ne l’a pas obtenu !! Pour le bac 2025 : ils sont 26, le ministre pourra-t-il se vanter que cet établissement a là encore le plus fort taux de réussite ?
La France serait – elle devenue sans le savoir : la 59 éme wilaya d’Algérie ?
Ils envisagent d’autres établissements de ce type ailleurs en France et dans d’autres pays.
Voir le site lui-même assez médiocre par sa présentation au demeurant.
Juste par curiosité. Dans cet établissement élitiste « français », l’enseignement se fait en quelle langue? Français ou Arabe? Par ailleurs si un seul des 23 élèves a été recalé, le taux de réussite devrait donc être de 95,65% et non 88,4%. Décidemment, tout ce qui touche à cette école est « croche » (pour reprendre une expression québécoise).
A quoi ca sert d’etre champion quand on Arabise et en islamise.
Le système éducatif algérien est gangréné par l’idéologie arabo-islamiste depuis qu’un ministre de la période Boumediene un certain Ahmed Taleb a fait de l’école algérienne l’annexe de la mosquée. Tout ce qui arrive à cette école qui n’instruit pas mais « idéologise » à outrance n’étonne personne car voulu par le régime qui ne veut pas qu’elle forme des citoyens mais des fanatiques religieux. Cependant malgré tout les Algériens et surtout les Algériennes ne sont pas tous des fanatiques religieux et c’est miraculeux. Le pays compte malgré tout plus de 90 Universités et 1,6 millions d’étudiants majoritairement des étudiantes contrairement à leurs mères, leurs grand mères et arrières grand mères à 99% analphabètes. C’est un vrai miracle qui permettra à ce pays de se débarrasser de l’ignorance et du sous développement si l’occasion lui est donnée…