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jeudi 17 juillet 2025
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Algérie : le règne des inconséquents !

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En 2015, devant notre acharnement à critiquer feu Bouteflika, un vieux militant du PPA décédé également depuis, nous mit en garde en prononçant ces paroles prophétiques : «Vous critiquez Bouteflika, eh bien vous verrez, parce que moi je ne serai probablement plus là pour voir et c’est tant mieux. Les gens qui lui succéderont mettront ce pays à genoux et pratiqueront la politique de la terre brulée. C’est une engeance que vous n’aurez jamais vu, qui vous sidérera et vous choquera mais malheureusement qui détruira cette Algérie si durement libéré avant même que vous ne le réalisiez ! »

C’était un sacré visionnaire ce Monsieur. Que Dieu ait son âme. A la question que nous posions mais comment pouvez-vous affirmer cela, il répondait tout simplement : vous verrez, vous verrez !

 C’était probablement son parcours de militant, son excellente acuité politique et l’expérience que prodigue les années de combat qui lui ont permis de tirer cette conclusion.

Qui aurait imaginé en ce temps-là que l’Algérie se transformerait en un immense pénitencier, que tout ce qui a gouverné ou commande se retrouve incarcéré, que chanteurs journalistes écrivains ou tout simplement commentateur sur réseaux sociaux se ferait embastiller : Et toute cette transformation en trois ou quatre années.

Qui aurait pu concevoir telle débâcle économique, une telle inflation qui glisse inexorablement sur la pente savonneuse de la banqueroute ?

Comment l’ignorance crasse a-t-elle pu se généraliser aussi rapidement dans les plus hauts arcanes du pouvoir ? Qui aurait tout juste soupçonné que la gestion de ce pays riche et grand comme un continent serait confiée à des simplets qui en ont fait leur terrain de jeu, leur laboratoire, leur chambre à très mauvaises idées.

Malgré tous les efforts consentis par l’état et le cout occasionné ,  afin de développer la PME,  fer de lance de l’emploi, dans les années Bouteflika par des hommes de la stature de  Benachenou, Temmar et bien d’autres, qui aurait deviné que ce même état  mette tant d’acharnement pour la détruire et revenir avec une facilité déconcertante à une vision dirigée de l’économie des années 70

Personne n’avait pensé à tel scénario cauchemardesque

Apres l’épisode Boualem Sansal et l’ensemble des 250 détenus d’opinion et les errements incalculables dans la gouvernance du pays voilà que lui succède celui de Saida Naghza et ses colistiers : des agressions injustifiées sur des personnes diminués par l’âge et la maladie.

Depuis 2019, depuis le Hirak, ce phénomène ne veut pas cesser. Telle équipe arrive, telle autre rejoint la calle du navire. C’est comme cela.

Qui emprisonne qui ?

Au tandem fracassant Saïd Bouteflika/Gaid Salah a succédé celui de Tebboune/Chanegriha, moins reluisant que le précèdent, plus taciturne et surtout plus violent régnant sans partage, imposant le silence dans l’incompétence.

Ces duos ont la peau dure, car la disparition de l’un des membres entrainerait inévitablement celle de l’autre. Dès lors la solidarité est vitale, elle est de mise quelle que soit les conditions. C’est le secret de leur longévité.

L’état-major de l’armée choisit son chef et son Président. C’est la coutume.

Ce dernier désigne son équipe.

Qui porte donc la responsabilité de cette grave dérive dans la gestion des affaires publiques ?

Rabah Aït Abache

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2 Commentaires

  1. LES GOUVERNÉS ONT LES GOUVERNEURS QU’ILS MÉRITENT ….

    Bon article et bonne analyse en général, mais ….

    J’ajouterai que cette junte, que ce régime autoritaire algerien est répressif.

    Il choisit aussi ses oppositions tant à intérieur du pays qu’a l’extérieur au sein de la diaspora algérienne …. l

    La rente des hydrocarbures voyagent sans visa …. AH’LIL D ALH’IF ….

    Les algériens-nes en général maintes fois trahis, bien sûr par les différents pouvoirs algériens mais aussi par diverses oppositions sont lasses de payer les pots cassés …. On ne vit qu’une fois ….

    Rien qu’à voir comment fonctionnent ces soi- disants et supposées oppositions:

    – à l’intérieur du pays, certes les oppositions sont soumises aux rouages de la répression de l’État, mais peuvent normalement se souder …..

    Mais voilà, la rente pétrolière intéressent aussi certains d’entre eux ….

    Quant à l’opposition extérieure au sein de la diaspora ( si diaspora il y a …).

    Là aussi la rente des hydrocarbures voyagent sans visa et procure des avantages de toutes natures….

    Certains forment des groupes fermés et se masturbent l’esprit intellectuellement.

    En  » bons intellectuels selon leurs conceptions », ils rejettent les autres en s’imposant en détenteurs de la vérité avec des langues étrangères…
    par l’instruction et non par l’éducation ….

    Souvent ils écrivent en langues étrangères  » bien ciselées  », mais accessibles aux gens étrangers aux préoccupations des algériens-nes ….

    D’autres s’organisent en petits groupes en suivant des intérêts de groupes souvent divergents ….
    Sans descernement et sans cervelles, ils se cantonnent dans un nationalisme arabo-musulman importé et parfois patriotique sans queue , ni tête..

    Il y a aussi ces ignorants qui se cantonnent dans la dualité ethnique avec des langues étrangères, bien sûr encouragée par le régime algérien, car ils servent ses intérêts, surtout pour appliquer la devise de : diviser pour régner, afin de faire perdurer leur règne et conserver leurs privilèges …..

    Oui l’Algerie est mal partie depuis 1962.
    Depuis cette date, chacun tire la couverture de son côté pour mieux se protéger , même contre son propre frère.

    Un humble autochtone amazighe d’Algerie, n’a t- il pas dit et écrit noir sur blanc :
    Heureux les martyrs qui n’ont rien vu ….

    Oui il y a une Algérie plurielle (pas une) , surtout pas arabo-musulmane. Inutile donc de s’opposer ethniquement. On dit bien en langue maternelle ( tutlayt tayemmatt) Tamazight :
    Yiwen u3kkaz igh iwwten ….

  2. C’est un corps social, un tout… Le régime est une classe sociale à part entière : des millions de petits Teboune, des millions de petits Chengriha organisés en pyramide… Quand une brique tombe, une autre remonte d’un niveau et une autre s’empresse de la remplacer à la base etc… C’est le processus de reproduction de la base de soutien de cette tyrannie. Cela fait 63 ans que ça dure… Mais effectivement depuis que l’abject petit chef de Daira Teboune a volé les élections, on est entré dans une phase jamais vue. L’armée fracassée par Teboune et Chengriha (et leurs conseillers aussi démoniaques qu’immatures), le Ministére des Affaires étrangéres saccagé, nos relations vitales, existentielles avec l’Europe joyeusement dynamitées par une équipe dont les familles et les enfants sont pourtant installés en France et dans d’autres pays européens (la femme et les enfants de Boualem Boualem sont installés en France depuis quelques années. La fille et la nièce de Kamel Sidi Said sont installées en France où un homme d’affaire condamné en Algérie subvient largement à leurs besoins. L’un des fils de Chengriha vit également en France, les enfants de Salah Goudjil sont installés en France et surprise : l’un des fils Teboune vit 12 mois sur 12 à Paris ). Qui est responsable de ces crises internes et diplomatiques ? Teboune ou Chengriha ? Les deux mon général, les deux : comme vous le dites si bien : « la disparition de l’un des membres entrainerait inévitablement celle de l’autre. Dès lors la solidarité est vitale, elle est de mise quelle que soit les conditions. C’est le secret de leur longévité ». Teboune et Chengriha n’ont rien en commun si ce n’est une détestation pathologique, maladive de l’Algérie et des algériens. L’armée considère que le pays lui appartient et qu’il faut faire payer très cher aux algériens leur existence et leur présence sur cette terre.

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