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Tunisie : des centaines de manifestants dénoncent le dictateur Kaïs Saïed

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À l’appel de plusieurs coalitions d’opposition, près d’un millier de personnes se sont rassemblées ce jeudi 25 juillet à Tunis pour scander des slogans contre le gouvernement et le président Kaïs Saïed, ainsi que pour réclamer la libération des prisonniers d’opinion. 

Ce 25 juillet, jour férié, marque le 68e anniversaire de la proclamation de la République tunisienne en 1957, mais aussi le quatrième anniversaire du coup de force de Kaïs Saïed, qui avait gelé le Parlement et s’était arrogé les pleins pouvoirs en 2021.

Malgré l’annulation de certaines coalitions et l’absence de la centrale syndicale l’UGTT, l’opposition tunisienne a tout de même réussi à fédérer plusieurs centaines de personnes à Tunis. Saeb Souab est l’un de ceux qui ont appelé à manifester en soutien à son père, l’avocat Ahmed Souab, incarcéré depuis avril et accusé de terrorisme.

Une République en noir

« On a pu rassembler le camp démocrate qui croit de façon intrinsèque en la démocratie, on a pu sauver les meubles et on a su montrer que l’opposition peut être unie », se félicite-t-il. Vêtu d’un t-shirt noir à l’effigie de son père emprisonné, Saeb Souab pointe ce symbole avec le plus triste des sarcasmes : « Nous, on fête le 68ᵉ anniversaire de la République. La République, elle, se base sur plusieurs principes cardinaux dont la démocratie, les libertés, les droits des gens et des citoyens. C’est devenu une occasion funèbre et peu festive, d’où le fait qu’on soit sortis tous en noir. »

Parmi les manifestants, Farah, 27 ans, regrette une mobilisation encore trop timide : « Il y en a qui ont peur et d’autres qui ont l’impression de vivre dans une autre dimension. Ils disent que la politique ne les intéresse pas et que finalement, quelques arrestations par-ci par là, c’est normal. C’est vraiment dommage, mais c’est la réalité. »

La manifestation s’est déroulée pacifiquement avec une forte présence policière. Plus tôt dans la journée, un petit groupe de partisans du président Kaïs Saïed s’était également rassemblé à Tunis en signe de soutien.

La Tunisie est devenue un pays où la liberté se résume à celle que s’est octroyé Kaïs Saïed. Après avoir été élu, ce dernier a détricoté les mécanismes de l’Etat de droit pour bâtir une dictature. Plus aucune voix libre n’est tolérée. Les prisons sont pleines d’opposants, d’avocats, journalistes et hommes politiques.

Avec RFI

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