Depuis le 9 août, les factures et reçus de paiement d’Algérie Télécom ne seront plus seulement en arabe et en français. L’opérateur public a annoncé l’intégration de l’anglais aux côtés de l’arabe, faisant de ses documents officiels des supports bilingues arabe–anglais.
Présentée comme une étape dans « le processus de modernisation des prestations», la mesure s’inscrit dans un contexte où l’entreprise veut répondre aux besoins d’une clientèle plus variée : expatriés, multinationales, étudiants étrangers, ou encore professionnels anglophones. L’anglais, langue internationale des affaires, est perçue comme un outil d’accessibilité et de conformité aux standards internationaux.
Selon Algérie Télécom, cette orientation s’inscrit dans une stratégie plus large : elle avait déjà introduit une version anglaise de son site web et entend ainsi « améliorer l’expérience client » et « anticiper la digitalisation » de ses services.
Si l’initiative est présentée comme un geste d’ouverture et de modernisation, elle ne manquera pas d’alimenter le débat sur la place des langues dans l’espace public en Algérie. Le passage à l’anglais, même partiel, intervient alors que la présence du français, héritage colonial et langue longtemps dominante dans l’administration et les affaires, est remise en question dans plusieurs secteurs.
Pour l’entreprise, il s’agit avant tout d’une adaptation au marché et aux usages internationaux. Pour ses détracteurs potentiels, cette décision pourrait être lue comme une forme d’« épuration linguistique » progressive, au profit de l’anglais et au détriment du français. Reste à voir si ce choix s’étendra à d’autres documents officiels et inspirera d’autres institutions publiques.
Les langues en chiffres en Algérie (*)
Arabe : langue officielle et nationale, utilisée dans tous les documents administratifs et l’enseignement public.
Tamazight : langue nationale et officielle depuis 2016, présente dans les médias publics et l’éducation dans certaines régions.
Français : parlé par environ 33 % de la population comme langue seconde, dominant historiquement dans les affaires, la médecine, les sciences et certains secteurs publics.
Anglais : parlé par environ 10 à 15 % de la population, principalement parmi les jeunes diplômés, les cadres, et dans les milieux scientifiques et techniques. Sa présence institutionnelle connaît une progression notable depuis 2022, portée par des réformes dans l’enseignement et l’administration. Une dynamique que certains perçoivent comme un choix stratégique d’ouverture, mais qui, pour d’autres, revêt un caractère éminemment idéologique et sert de vitrine démagogique plus que de réponse à une réelle demande sociale.
Taux de francophonie : estimations de l’OIF (Organisation internationale de la Francophonie) dans son Rapport sur la langue française dans le monde (édition 2022), qui situe à environ un tiers la proportion d’Algériens capables de s’exprimer en français.
Usage de l’anglais : données issues de sondages et enquêtes comme EF English Proficiency Index (édition 2023) et de rapports du British Council sur l’apprentissage de l’anglais en Afrique du Nord, croisés avec des estimations d’universitaires algériens (Université d’Alger II, travaux en sociolinguistique).
Statut de l’arabe et du tamazight : textes officiels de la Constitution algérienne (révisions 2002 et 2016) et documents du ministère de l’Éducation nationale.
(*) Les chiffres mis dans l’encadré proviennent de plusieurs estimations combinées :
I Tmazight enni … ???
Ruy … ay Aqvayli ar tafsut !!!
A Bu Rebb !!
Mais la tete est une espace fini. Il faudrait peut-etre pousser dehors une autre langue, pas coloniale mais imperiale, l’Arabe. Cela arrivera avec un peu plus de CAPITALISME, c.a.d. le jour ou l’EDUCATION d’un enfant sera comptabilise’e comme une activite’ ENTREPRENEURIALE, c.a.d. d’ENTREPRISE ou ce qu’on appele RECHERCHE ET DEVELOPEMENT(R&D).
Ce n’est pas etudie’ de maniere formelle ou peut-etre juste qu’on n’en parle pas assez, mais tot ou tard, un(e)[une complexite’ que l’anglais eliminera], sera oblige'(e) de se poser la question fatale: Que veux-je faire et que peux-je faire de ma vie ? – avant de se mettre a pomper a fond la caisse. Il s’agit la de limites, si ce n’est a s’imposer alors au moins considerer. La limite de VOULOIR est POUVOIR, et celle de POUVOIR est VOULOIR. Pour vouloir il faut d’abord pouvoir et comme vous le savez tous mieux que moi, pour pouvoir il faut d’abord vouloir. Ce qui nous emmene a la question du vouloir – lequel ? c.a.d. la volonte’ de qui? De tout un chacun…
D’ou la question innevitable: Comment oser qualifier des projets ou pratiques de NATIONALES c.a.d. COMMUN(e)S quand les decisions ne le sont pas?
Sans chercher a faire/jouer au savant, c’est quoi la decision sinon le pont entre volonte(VEUX) et la capacite(PEUT) ?
Et c’est pourquoi ce projet ne rhyme a rien a mon avis. N’ira nulle-part. Tous les Arabes d’Arabie sont des bilingues Arabe-Anglais et l’Arabie n’a ni de pouvoir ni de vouloir. Leur prince heritier, ne peut meme pas bouger. Il ne peut que signer de gros cheques ! Se noyer – dans son petrole…
C’est le jeu malsaint auquel s’offrent les decideurs Algeriens – celui de decider a la place de 45 millions.
Des lors que le lien entre entre vouloir et pouvoir est un pont, un tel pont ne serait-il plus SOLIDE et PORTEUR si le va-et-vien entre volonte’ et capacite’ etait libre ? – Mais biensur Mr Watson !
Pour faire court, cette liberte’ de decision n’est autre que la LIBERTE’ DE CHOISIR.
En le cas d’un projet commun »national » , cela revient tout simplement au choix d’un chef de projet… Un choix politique… Des Elections Libres !!!
Bref, tout le bla bla bla autour de la langue Arabe en Algerie(et aux alentours au passage), repose sur cette ide’e que c’est une necessite’ parce que les Algeriens sont Musulmans. Vraiment ?!!!
Et qui a decide’ cela?
Plus il y a de questions, plus il y a de reponses,
et les reponses convergent toutes vers le meme point: L’absence de respect et l’abandence de mepris envers les population Algeriennes, Magrebines et Africaines en general…
Et cela DOIT CHANGER !
L’argent qui finance tout ce cirque provient de la TERRE AFRICAINE, et l’Afrique n’est pas une terre soumise, n’est pas d’Islam…
On peut tourner en rond mille ans encore, mais tot ou tard . . . Ce que veulent les Algeriens n’est pas qu’une vache quelconque decide pour eux de quoi enseigner a leurs enfants, mais l’ARGENT POUR DECIDER d’EUX_MEME !
Et pour ca, il faudrait peut-etre RENDRE les 40 MILLIARDs !!!
C’est ami Rezki qui va manger son béret en recevant sa facture, lui qui ne comprend ni l’arabe ni le français.
La réinvention de zéro !
Igherdayen ad mmeslayen taglizit d marikanit !
Ahlil ahlil seghzef di lmehna-m ktil, a Lzayer!
A, ba, ta, tha, guhun… i d yettales yiwen ccix d amasri, assmi qqaregh deg gherbaz alemmas !
« Le butin de guerre » comme disait Kateb Yacine n’en finit pas sa descente aux enfers en Algérie. Pourtant cette langue héritée de la colonisation unit les Algériens arabophones et amazighophones et nous a beaucoup aidé pour combattre l’intégrisme religieux, l’obscurantisme et le terrorisme qui sont intimement liés. Il aurait seulement suffit d’adopter le bilinguisme ou même le trilinguisme comme le font la Suisse ou la Belgique entre autres pour ne froisser personne. Mais les revanchards-apprentis sorciers et manipulateurs qui s’en foutent du peuple et de son émancipation comme de leur première chemise continuent à creuser…la tombe de ce pauvre pays. Le développement attendra…ce n’est pas urgent…
Tamazight interdite en Algerie.
Place aux langues coloniales.