Après avoir initialement fixé la reprise au 26 août pour les personnels administratifs, au 7 septembre pour les enseignants et au 10 pour les élèves, le ministère de l’Éducation nationale a revu sa copie. Dans un communiqué publié mardi 12 août, il a annoncé un nouveau calendrier unifié pour toutes les régions du pays : la rentrée des élèves est désormais fixée au dimanche 21 septembre 2025.
Les dates définitives sont désormais les suivantes : personnel administratif : dimanche 7 septembre 2025. Enseignants : dimanche 14 septembre 2025. Élèves : dimanche 21 septembre 2025
Le ministère précise que ce report ne modifie ni les dates des examens, ni celles des vacances scolaires déjà établies. Aucune explication officielle n’a été donnée, mais selon plusieurs sources, la décision pourrait être liée aux fortes chaleurs enregistrées, notamment dans le sud du pays. D’autres y voient également des considérations d’ordre politique.
Parallèlement, le quotidien Echourouk révèle qu’une réforme importante de l’enseignement des langues serait en préparation. Dès la prochaine rentrée, le volume horaire du français au primaire et au collège devrait être réduit d’une heure par semaine au profit de l’anglais, marquant une nouvelle étape dans la stratégie linguistique de l’État.
Selon le journal arabophone, des instructions orales auraient déjà été transmises par les directions de l’éducation de wilaya aux directeurs d’établissements, leur demandant de suspendre la finalisation des emplois du temps dans l’attente d’une circulaire ministérielle.
Cette réorganisation, qui nécessitera un réaménagement complet du planning scolaire et une adaptation des besoins pédagogiques et en personnel, s’inscrit dans la continuité des réformes engagées ces dernières années, depuis l’introduction de l’anglais dès la troisième année du primaire.
Samia Naït Iqbal
C’était top beau pour que ce soit vrai, à savoir une rentrée prévue un mois à l’avance. On s’en fout de l’avenir de nos millions d’enfants qui dans quelques années seront candidats à la harga.
Le pouvoir veut faire des réformes selon son agenda idéologique sans tenir compte des revendications populaires .
Sa première réforme linguistique consistait à arabiser le pays toute en combattant la langue historique et ancestrale du peuple notamment le tamazight , un échec total responsable de notre incapacité à construire une nation avec des fondements réels en se réconciliant avec son histoire .
Et maintenant , il reproduit les mêmes erreurs notamment effacer la langue française qui correspond à rompre avec la communauté algérienne de France essentiellement francophones et une partie du peuple à l’intérieur du pays qui vont se sentir ostracisé et isolé de leurs pays sans capacité de participer au développement de leurs propres pays.
Cette politique est une stratégie de l’appropriation du pays par un mouvement arabo islamiste , hélas allié à des militaires, un mouvement dangereux pour notre avenir à l’image de la Syrie et de la Libye voir l’Irak.
Vivement une deuxième république.
Pas de langues nationales à l’école, alors tout marche comme prévu; import-import, arrachage à la racine y compris les fondamentaux et on plante des briques à la place.