- Advertisement -
Dans le cadre de sa cinquième édition, le Festival international du film d’Imedghassen (FIFI) annonce l’organisation d’une journée d’étude consacrée à « L’histoire d’Imedghassen et les tombeaux numides ».
L’événement se tiendra le 13 septembre 2025 au théâtre régional de Batna.
Cette rencontre réunira chercheurs, universitaires et passionnés de patrimoine autour de l’un des monuments les plus emblématiques de la civilisation numide.
La direction du festival lance une invitation ouverte à toutes celles et ceux qui souhaitent découvrir davantage ce site unique et son héritage historique.
G.D
En parler est déjà une très bonne chose.
Parlons des non dits habituels. Comme les mots un poids et beaucoup de sens, il faut un jour arrêter avec le mot héritage. On dirait qu’on parle d’une somme d’argent ou d’un bâti – tiens, on est y est – à valeur purement marchande. A l’égyptienne. L’immense patrimoine égyptien devenu sorte d’«héritage historique» fonctionne comme une pompe à sous tourne à fond. Mais aucune incidence sur la construction de la nation égyptienne moderne. Les Coptes qui détiennent les derniers fragments vivants de ce patrimoine sont traités mieux que nous certes, mais en seconde position.
Qu’est-ce qui empêche les berbères, à plus forte raison les Chawis puisqu’il s’agit de leur région, de parler de PATRIMOINE, qui est tout autre chose que l’héritage et autres trucs notariaux. Est-ce pour ne pas parler des rites funéraires de l’époque numide encore vivaces pour certaines d’entre-elles aujourd’hui ? Est-ce pour ne pas parler de la religion berbères a laquelle se rattachent ces rites ?
Et c’est pour quand sa rénovation et sa réhabilitation?