Le Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD) a réagi à la levée de la réserve de l’Algérie sur l’article 15, paragraphe 4, de la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAW). Dans un communiqué rendu public le 25 août, le parti salue un pas en avant, mais souligne que l’égalité demeure largement « confisquée » tant que le Code de la famille reste en vigueur.
Le décret présidentiel n° 25-218 du 4 août 2025 met officiellement fin à une réserve qui privait les Algériennes de la reconnaissance pleine et entière de leur droit à circuler et à choisir librement leur lieu de résidence. Pour le RCD, cette décision constitue « un rattrapage tardif », obtenu après près de trente ans de blocage attribué à l’influence persistante des courants islamo-conservateurs.
Une avancée arrachée, mais limitée
Le RCD insiste sur le fait que cette évolution n’est pas le fruit d’une volonté politique spontanée mais bien d’une longue lutte des mouvements féministes et démocratiques. Selon le parti, la réserve maintenue depuis 1996 illustrait « l’instrumentalisation de normes religieuses et coutumières pour justifier l’injustice », en contradiction avec la Constitution et avec les engagements internationaux de l’Algérie.
Si cette levée constitue une victoire symbolique, elle ne change pas le cœur du problème, estime la formation politique : le Code de la famille. Hérité du système du parti unique et renforcé par les compromis successifs avec les islamistes, ce texte continue d’organiser une hiérarchie entre hommes et femmes et d’instaurer la tutelle masculine.
Le Code de la famille dans le viseur
Pour le RCD, tant que ce cadre juridique n’est pas abrogé, l’émancipation des Algériennes restera une « promesse creuse ». Le parti appelle ainsi à son remplacement par un code civil égalitaire et moderne, condition jugée indispensable pour dépasser « l’hypocrisie politique » et donner un contenu réel au principe d’égalité.
Une critique de la stratégie du pouvoir
Le communiqué dénonce également une tentative des autorités de capitaliser sur cette levée partielle afin de redorer leur image à l’international, tout en continuant à restreindre les libertés politiques et médiatiques. « On ne peut prétendre défendre les droits des femmes tout en réprimant les libertés fondamentales », insiste le RCD, qui rappelle que l’égalité est un droit constitutionnel et universel, et non une faveur octroyée par décret.
Une exigence constante
Le parti déclare qu’aucune modernisation réelle n’est possible sans rupture avec la « tutelle idéologique » qui freine l’évolution du droit et de la société. Le RCD dit vouloir poursuivre ce combat « avec constance et détermination », aux côtés de tous ceux qui aspirent à une Algérie démocratique, juste et pleinement égalitaire.
La rédaction
Yakhi le bluff et la manipulation… Je me demande comment: « rani nxigi hadik hadak hakda ! » – et tous les moins khortis que lui wui l’entourent, se disent apres « wow, wallah il n’a pas peur…il doit connaitre un general avec beaucoup des etoiles… »
exiger: verbe transitif
1. Demander impérativement (ce que l’on pense avoir le droit ou la force d’obtenir). Exiger le silence.
Similar: réclamer, requérir – comme nécessaire pour remplir une fonction.
Ce métier exige de la zaama. Ou pourquoi pas une bougna a sa femme.
En Jamaharie, c’est l’expression des specialistes de Ya ayuha !
2. sujet: – chose – Rendre indispensable, inévitable, obligatoire.
Les circonstances exigent une action immédiate.
Le 2eme usage est le meilleur… c’est la qu’intervient le zaama! Zaama, je suis un hero qui peut « Obliger ! » – ou du moins faire croire que, alors que le sens « plaidoyer la necessite’ » est le sens DEJA NEGOTIE’ avec son contact des services. Putain de merde ca fait 60 que ca dure ce khortillage !
Othmane: ca fait khaliphat, mais pas hallal. Je recommende Osama !
Citoyenneté pleine et entiére pour les algériennes qui les a protégées pendant les années 90