Le groupe parlementaire du Mouvement de la société pour la paix (MSP) a vivement dénoncé, mardi 2 septembre, le report de l’ouverture de la session parlementaire 2025-2026, qui devait avoir lieu conformément à la Constitution en ce début du mois de septembre.
Dans un communiqué diffusé à Alger, la formation islamiste a exprimé son « rejet catégorique » de ce décalage, le qualifiant d’« atteinte grave à la légitimité du Parlement » et d’« affaiblissement de l’autorité des institutions ».
Un rendez-vous constitutionnel manqué
Le MSP rappelle que l’article 138 de la Constitution stipule que « le Parlement se réunit en une session ordinaire par an, d’une durée de dix mois, qui commence le deuxième jour ouvrable du mois de septembre et prend fin le dernier jour ouvrable du mois de juin ».
Or, souligne le parti, c’est la deuxième année consécutive que ce calendrier constitutionnel est ignoré, « sans aucun fondement juridique ».
Des implications politiques et institutionnelles
Au-delà de la dénonciation formelle, le MSP met en avant les conséquences d’une telle pratique. « L’ouverture de la session parlementaire n’est pas une formalité, mais un engagement constitutionnel clair », insiste le groupe. Pour ses élus, ce report constitue une violation manifeste du texte fondamental, avec un risque de banalisation des entorses à la loi suprême.
Recours à la Cour constitutionnelle
Face à ce qu’il considère comme une transgression, le groupe parlementaire annonce son intention de saisir la Cour constitutionnelle afin de faire valoir la primauté du droit. « Le respect de la Constitution est le socle de la force de l’État et de la crédibilité de ses institutions », souligne encore le communiqué.
Un climat institutionnel sous tension
La décision de décaler l’ouverture de la session parlementaire intervient dans un contexte de crispations politiques et de difficultés économiques et sociales croissantes. Pour le MSP, cette situation met en évidence une gouvernance marquée par l’arbitraire et le manque de transparence institutionnelle. « Ceux qui méprisent les textes fondateurs ne peuvent ni réclamer la confiance du peuple, ni prétendre défendre l’intérêt général », conclut le groupe parlementaire.
Session parlementaire reportée après le 10 septembre pour cause de Salon africain
Le Conseil de la Nation a annoncé le report de l’ouverture de la session ordinaire 2025-2026 à une date ultérieure, fixée après le 10 septembre.
La décision a été entérinée lors d’une réunion du bureau élargi, présidée par Azouz Nasri et réunissant les présidents des groupes parlementaires ainsi que le contrôleur parlementaire. Dans son communiqué, le Conseil a expliqué ce décalage par la concomitance entre la rentrée parlementaire et le Salon africain du commerce intra-africain, prévu du 4 au 10 septembre au Palais des expositions des Pins maritimes, à Alger.
Ce report intervient alors que la Constitution fixe un calendrier strict pour l’ouverture de la session ordinaire. En pratique, l’ouverture de la session s’organise en plusieurs étapes : convocation des parlementaires par le président de chaque chambre (Assemblée populaire nationale ou Conseil de la Nation), tenue d’une séance plénière inaugurale, puis lancement des travaux au sein des commissions.
Pour l’heure, aucune nouvelle date n’a été communiquée pour la tenue officielle de la séance inaugurale.
Samia Naït Iqbal
 a vivement dénoncé, mardi 2 septembre, le report de l’ouverture de la session parlementaire 2025-2026, qui devait avoir lieu conformément à la Constitution en ce début du mois de septembre.){kind=link}
Je cite – et vous avez interet a ne pas me censurer, si vous ne voulez vous retrouver a faire la zalate de la censure avec moi.
« « Ceux qui méprisent les textes fondateurs ne peuvent ni réclamer la confiance du peuple, ni prétendre défendre l’intérêt général » »
Quel texte fondateur? Celui que sa grand-mere a chille’? Chkoon hadik la « peuple »? Il l’a trouve dans quelle surate? Ou est-ce omar qui te l’a raconte’ sous un palmier?
Ya ayuha SMINA, quand Magnus tape, tu lit et fais la salate. Je l’ai declare’ ici il y a longtemps deja je suis le rasul des algeriens, be Dra3 ga3 !