Après une parenthèse de compromis avec le pouvoir, le Front des forces socialistes (FFS) tente de reprendre la main. Et redécouvre les « dures réalités » auxquelles sont confrontés les Algériens.
Un temps accusé d’avoir délaissé son rôle d’opposition démocratique – en acceptant de « jouer le jeu » lors des dernières présidentielles et en voyant son premier secrétaire, Youcef Aouchiche, briguer un mandat présidentiel contre Abdelmadjid Tebboune – le plus ancien parti d’opposition du pays durcit à nouveau son discours. Sa dernière déclaration nationale, publiée le 11 septembre, marque un net retour aux fondamentaux : critique frontale du régime, dénonciation de « l’unilatéralisme », de la « judiciarisation du politique » et d’un « système incapable de se conformer à ses propres règles ».
Le texte, dense et accusateur, dresse un tableau sombre : blocages institutionnels, crise économique, chômage endémique, dépendance chronique aux hydrocarbures, inflation et « explosion du marché informel ».
Il appelle à un « Nouveau Contrat Politique et Social », fruit d’un dialogue national inclusif, pour refonder l’État sur la primauté du droit et bâtir un modèle économique affranchi de la rente. Les propositions de réforme – abrogation des lois liberticides, limitation de la détention préventive, séparation des pouvoirs, indépendance de la justice – rappellent le registre historique d’un parti qui s’est toujours voulu la conscience démocratique du pays.
Mais cette inflexion radicale intervient à quelques mois d’échéances locales et législatives décisives. Difficile, dès lors, d’y voir seulement un sursaut éthique. Le repositionnement du FFS, s’il lui permet de renouer avec une base militante ébranlée par les années de compromis, porte aussi l’empreinte d’un calcul électoral. Le parti ne s’en cache guère : la déclaration précise que ces thèmes structureront sa campagne à venir.
Parallèlement, une offensive de terrain s’organise pour retisser le lien avec la population, notamment en Kabylie, son bastion historique. Samedi 13 septembre, une délégation conduite par le président de l’APW de Tizi-Ouzou, Dr Sid Ali Youcef, a rencontré les comités de villages et des citoyens de Tizi Ghenif. Discussions « franches et intenses », écoute « sérieuse » des doléances liées au développement local, à l’emploi ou aux infrastructures : ces rencontres, qui se multiplient dans la wilaya (Aït Mendes, Aït Koufi, Boghni…), visent à réactiver une proximité mise à mal.
En réaffirmant son ancrage populaire et un discours d’opposition intransigeant, le FFS espère rallier à nouveau des militants et électeurs qui, pour beaucoup, avaient vu dans ses récents compromis une dérive, sinon une compromission. Reste à savoir si ce retour aux sources suffira à regagner une influence nationale dans un paysage politique verrouillé, ou s’il ne sera perçu que comme une manœuvre pour « rattraper le temps perdu ».
Samia Naït Iqbal


Ahvuv netchat d aqelmir !!
Dit le proverbe kabyle …
Amcic vous le traduira en qassamen ad icirew …. ad yawi yisnagh 60 isegwasen nidhen …
Heureux les marthyrs qui n’ont rien vu …
n ont pas vu les 300 braves du ffs rafalés
n ont pas vécu l,été 62,63,64 et 65
avril 80
avril 2001
le génocide de l été 2021 …
SABORDEZ-VOUS !
Un parti détruit par des charalatns ne pourra jamais avoir de crédibilité.
Un parti devenu le parti des opportunistes de tout bord ne pourra jamais se relever.
Cerise sur le gateau, a sa tete un amchiche des goutieres qui ne sait meme pas ce qu’il dit.
Le FFS c’est fini car il est devenu le frangin du FLN.
Avec 2%, ils n’ont pas encore honte !
Allez y preparez vous pour soutenir le 3ieme et 4ieme mandats car vous savez bien manipuler la brosse « a dents » pour des places au parlement illégitime
dont le travail est de soutenir le dictateur du moment.
Feu Ait Ahmed doit se retourner dans sa tombe s’il savait ce qu’est devenu le FFS.
Pour une fois depuis 2019 , le FFS revient à la raison . Il était temps. Mais il faut qu’il soit plus clair encore. Sa dernière déclaration est certes claires, dense accusatrice vis à vis d’un pouvoir qui ne veut rien entendre, mais il ne faut pas qu’il tourne en rond en nous disant que ces revendications seront mieux mises en évidence lors de prochaines élections locales ou régionales ou nationales. Comment se fait il que le FFS croeient encore aux urnes avec la même ANIE, avec la même administration, avec la même loi électorale. Les partis politiques dits démocratiques doivent oublier la politique de distribution des quotas de représentants élus du peuple. Si le FFS veut aller aux élections c’est qu’il veut simplement continuer à servir de lièvres, d’aider le pouvoir à appliquer sa feuille de route , d’être complice en faisant croire au simulacre de la démocratie. 63 ans après l’indépendance, il faut dire STOP, il faut cesser de tourner en rond et éviter de refaire les mêmes erreurs.
L’urgence pour le changement passe par noyau dur de partis politiques dits démocratiques pour tenter de faire bouger le mastodonte, pour faire bouger le mammouth, pour mettre fin à l’infernale machine du pouvoir dès maintenant mais pas attendre les élections qui ne sont jamais transparentes et impartiales. Les élections ne seront possible qu’après l’aboutissement d’une transition démocratique inclusive pour arriver à un Etat de droit digne de ce nom, avec la désignation d’un gouvernement de transition, de compétences neutre , intègre et patriote pour gérer cette transition et garantir la continuité de l’Etat. Le FFS devrait toujours avoir à l’esprit le combat politique du grand Ait Ahmed , même si on doit le laisser quand même reposer en paix. Il n’a jamais fait confiance au pouvoir et à posteriori on voit qu’il a raison. Ce serait dommage de gâcher cette nouvelle posture politique franche du FFS vis à vis du pouvoir actuel.
Le FFS veut renouer avec ses fondamentaux : à la recherche du temps perdu
Je vous corrige
Le FFS veut renouer avec ses fondamentaux : à la recherche de l’honneur perdu mais comme l’honneur perdu est une action irreversible ni renversible c’est foutu
SABORDEZ VOUS
Deg uxxam, d izem ! Di berra, d tayazit ! Akka i d lweqt i deg i d-negra.
« Le FFS veut renouer avec ses fondamentaux : à la recherche du temps perdu « . Too little too late!
Qui croira ce parti vendu et perverti pour une poignée de dinars au régime fasciste de teboune baboune et son petit cniche chengriha? Traitre une fois, traitre restera.
Ils sont de retour les lâches, sûrement que c’est à la demande du pouvoir qu’ils se sont engagés à servir pour recevoir en retour quelques miettes.
Ce parti qui n’est autre que le clone du fln n’a plus rien à attendre de la Kabylie qu’il a si souvent trahis.
Retournez voir le pouvoir, sûrement qu’il vous accordera quelques voix comme aux présidentielles.