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«Alger», le thriller qui exhume les secrets de la décennie noire en Algérie

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Intitulé 196 mètres, en Algérie, le premier long-métrage de Chakib Taleb-Bendiab Alger débarque sur les écrans français le 8 octobre. Ce thriller, inspiré de faits réels, plonge dans la décennie noire (1992-2002).

Intitulé Alger, le film aborde deux tabous en Algérie : l’enlèvement d’enfants et la pédophilie, tout en dénonçant la corruption, les préjugés et les rapports hommes-femmes dans la société. L’action se déroule sur 48 heures, dans les rues étroites et parfois sombres d’Alger, qui deviennent le décor à la fois oppressant et vivant de cette intrigue.

« Tout part de mon enfance à Alger, quand j’avais 15-16 ans durant la décennie noire », confie le réalisateur. « On entendait souvent dans mon quartier parler d’enlèvements d’enfants non élucidés, car la police elle-même était attaquée, tout comme les artistes et bien d’autres. Certaines affaires ont peut-être été oubliées, et c’est ça qui m’a inspiré le film ».

Deux personnages pour déterrer les secrets

Seuls deux personnages – Dounia, brillante psychiatre (Meriem Medjkane), et Sami, inspecteur obstiné (Nabil Asli) – peuvent déterrer les démons du passé et révéler ce que beaucoup préfèrent taire.

Sami, chef du bureau de police chargé de l’enquête sur l’enlèvement, doit collaborer avec Dounia, avec qui il s’oppose sur la méthode de travail. Le conflit entre eux est permanent, mais leur rapprochement s’opère au fur et à mesure de l’enquête, jusqu’à élucider le mystère.

Pour le réalisateur, le film évoque aussi l’Algérie d’aujourd’hui et de demain. « Si chacun parmi nous croit qu’il a raison, nous n’aurions plus nulle part où aller », balance le personnage principal, un appel à la réflexion et à la tolérance pour avancer ensemble.

Avec RFI

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