Le président américain Donald Trump a annoncé le 29 octobre 2025 que les États-Unis allaient reprendre immédiatement les essais d’armes nucléaires, rompant avec plus de trois décennies de pause.
Sur sa plateforme X (anciennement « Truth Social »), il a écrit : « Parce que d’autres pays ont des programmes d’essais, j’ai demandé au Département de la Guerre de commencer à tester nos armes nucléaires sur un pied d’égalité. Ce processus commencera immédiatement. » Il a notamment cité la Russie et la Chine, soulignant que les États‑Unis devaient rester au premier rang des puissances nucléaires.
Cette annonce survient quelques heures avant une rencontre avec le président chinois Xi Jinping à Busan, en Corée du Sud, donnant à la décision une forte dimension diplomatique et stratégique. Bien que les États‑Unis n’aient pas procédé à un test d’explosion nucléaire complète depuis 1992, le type exact de tests envisagé par Trump (explosions, essais de missiles ou tests sub‑critiques) reste flou. Pour Trump, cette initiative vise à répondre aux programmes d’armement nucléaire d’autres pays et à préserver la suprématie stratégique américaine. Pour les observateurs, il s’agit surtout d’un geste politique et symbolique, visant à réaffirmer la puissance américaine sur la scène mondiale et à influencer les négociations internationales.
Pour le Moyen‑Orient, l’annonce constitue un signal inquiétant. L’Iran, souvent désigné par Washington comme un acteur nucléaire à surveiller, est confronté à un double standard : les États‑Unis critiquent son programme nucléaire tout en relançant leurs propres essais. Cette posture pourrait nourrir un sentiment de méfiance et de légitimité contestée vis-à-vis de la politique américaine et inciter certains pays de la région à revoir leur doctrine de sécurité ou de dissuasion. L’annonce de Trump pose également des questions sur le respect des normes internationales. Le Comprehensive Nuclear‑Test‑Ban Treaty (CTBT), signé mais jamais ratifié par les États‑Unis, pourrait voir sa crédibilité fragilisée. Des experts alertent sur le risque d’une course aux armements nucléaires et sur l’affaiblissement des mécanismes de contrôle multilatéral.
Plus qu’un simple geste technique, la décision de Trump est un signal politique fort, adressé aux grandes puissances nucléaires et à l’ensemble de la communauté internationale. Elle illustre le paradoxe des États‑Unis, à la fois gardien de la non‑prolifération et acteur relançant des essais nucléaires. Pour le monde arabe, l’Afrique et le Sud global, elle souligne que la question nucléaire dépasse les pays visés par des sanctions et touche aussi les acteurs majeurs du système international. L’heure est désormais à l’analyse des effets en chaîne que cette décision pourrait provoquer sur la sécurité mondiale.
Mourad Benyahia


khorti. vous lui collez des mots que vous lisez je ne sais ou. il n a fait refrence ni a la chine ni a la russie…