Le Front des forces socialistes (FFS) a lancé, par la voix de Youcef Aouchiche, un appel au « sursaut » national à l’ouverture de la session ordinaire de son Conseil national, tenue ce jour.
Dans son allocution, le Premier secrétaire national, Youcef Aouchiche, a dressé un constat sévère de la situation algérienne, qu’il juge comme étant « l’une des étapes les plus sensibles et les plus charnières de son histoire », entre fragilités internes et pressions géostratégiques extérieures.
Critique de la « gestion unilatérale et sécuritaire »
Au cœur du discours de Youcef Aouchiche se trouve une critique acerbe du pouvoir, accusé de persister dans une approche de « fermeture, d’immobilisme et de déni des réalités ». Selon le dirigeant du FFS, cette attitude maintient une « gestion unilatérale et sécuritaire des affaires du pays », étouffant les « aspirations légitimes au changement ». Il a averti que la poursuite de cette voie expose le pays à « tous les dangers et à l’instabilité », ouvrant la voie à des « ingérences ».
Le Premier secrétaire national a souligné que la véritable stabilité ne se construit pas sur le « contrôle », mais sur la « confiance et le consentement éclairé des citoyens ».
Refonder et non détruire
Face à ce qu’il perçoit comme des « échecs », Youcef Aouchiche a positionné le FFS non pas comme une force de destruction, mais comme un acteur de « construction » et de « rassemblement ». L’ambition du parti est de « refonder, ensemble, notre État national et notre socle commun ».
Ce changement, selon le FFS, passe par une refonte institutionnelle et une révision des modes de gouvernance et des politiques publiques. Le parti, se réclamant des idéaux de Novembre et de la Soummam, propose une alternative crédible visant à :
préserver et renforcer l’État national, consacrer la démocratie politique et l’État de droit et asseoir le développement économique et la prospérité sociale.
Appel à la mobilisation citoyenne électorale
Rompre avec la « fatalité » et la « résignation » est possible, a insisté Youcef Aouchiche. La voie vers le changement passe par la « conquête pacifique et démocratique du pouvoir ».
Le dirigeant a exhorté les Algériens à une « mobilisation citoyenne consciente, lucide et organisée » lors des prochaines élections législatives et locales. L’objectif est de mettre fin à la « politique de la chaise vide » et d’élire des « assemblées populaires » qui ne soient plus de simples « chambres d’enregistrement ». Le FFS souhaite incarner le rôle de « locomotive de l’opposition patriotique, démocratique et progressiste » pour réconcilier la politique avec l’éthique et redonner un sens à la représentation.
Le changement, a-t-il conclu, est une question de choix : « voulons-nous nous mettre à l’écart et subir, ou nous impliquer et construire ? »
La rédaction


Tu n’as aucune crédibilité. Tu parles dans le vide. Plus personne ne te croit. Tu as trahi le fondateur du FFS, notre valeureux frère Ait Ahmed, tu as trahi ce parti et plus encore tu as trahi la nation Kabyle en t’associant avec le dictateur teboune, celui là, qui a emprisonné injustement nos frères kabyles. Tu es juste un traitre, rien d’autre.
Cause toujours, tu m’intéresse. La volaille n’est pas du bétail et le boyaux n’est pas un steak!
Monsieur Aouchiche est inaudible et il à fait du ffs (comme ses sbires) un parti croupion.
Le FFS, version AOUCHICHE, est l’un des éléments qui constituent ce qui est ici nommé « blocages politiques ».
Commençons par dire que la langue arabe est illégitime comme langue d’État. Thamazight, que vous rangez en deuxième position, hypocritement, parce qu’elle est au dernier de la hiérarchie des soucis de ce régime né du coup d’État!
Ce qui est indiqué comme étant un problème de gouvernance en réalité, est plus grave, est un problème identitaire. Si la cassure entre institutions et peuple est toujours là malgré les centaines de milliers de mosquées et imams étatiques payés pour créer ce » peuple arabe islamique » à en réalité échoué malgré les milliards que coûte cette école coranique bis.
D’ un parti laïc on ne peut s’attendre à des appels volontaristes mais à l’impératif d’aller au fond et toucher les causes structurelles qui bloquent la fonctionnalité des institutions et la fluidité de la gouvernance. Un État fort n’est pas un appareil dynamique soit il, mais un mécanisme qui lie systématiquement le citoyen aux institutions, de proximité au sommet. Cette fluidité est donnée par la sève véhiculée par les valeurs humanistes Amazigh, qui ont toujours fait de la culture d’ État soit si forte en kabylie. Croire encore en ce branding islamique comme laboratoire de modèle sociétal, c’est condamner le pays au rôle de cobaye!
Les rues dégueulasses des villes disent clairement que cette cassure entre institutions et citoyens est représentative de l’incapacité de conjuguer citoyenneté et responsabilité républicaine dans cette oumma islamique. Les villages kabyles organisent à tour de rôle le nettoyage des ruelles des villages!
Le FFS ne doit pas s’autocensure pour ne pas déranger la oumma qui dort!
Blocages politiques ?C’est tout ? Vous ne voyez pas que ce sont des traitres à la nation qui ont pris le pouvoir à El mouradia et aux Tagarins ? Vous ne voyez pas que le meilleur allié de nos ennemis c’est Tebboune et Chengriha ? Vous ne voyez pas que Tebboune et Chengriha sont en train de mener le pays à sa perte tout en nous maintenant pieds et poings liés pour nous empecher de réagir ? Ca suffit les déclarations à l’eau tiéde. Tous les algériens le savent : Tebboune et Chengriha sont des dangers mortels pour l’Algérie. Il faut entrer en résistance et pour commencer refuser de participer à leurs élections bidons, refuser de lire leur presse, refuser de regarder leurs chaînes de télé. Il faut entrer en resistance et pour commencer, avec des mots simples, informer et sensibiliser les algériens face au danger mortel pour l’Algérie du tandem Tebboune Chengriha.