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Burkina Faso : la junte du capitaine Ibrahim Traoré va rétablir la peine de mort

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Lors du conseil des ministres qui s’est déroulé ce jeudi 4 décembre, le gouvernement burkinabè a décidé d’adopter un nouveau code pénal qui rétablit notamment la peine capitale pour certaines infractions graves comme la « haute trahison », le « terrorisme » et les « actes d’espionnage ».

C’est l’une des grandes décisions prises lors du conseil des ministres qui s’est tenu ce jeudi 4 décembre au palais présidentiel, à Ouagadougou : le gouvernement burkinabè a décidé d’adopter un nouveau code pénal rétablissant la peine de mort. Abolie depuis 2018, la sentence sera appliquée à certaines infractions comme la « haute trahison », le « terrorisme » et les « actes d’espionnage ».

Considérée comme une « innovation majeure » par le ministre burkinabè de la Justice, Édasso Rodrigue Bayala, cette mesure s’inscrit dans la dynamique des réformes pour une justice destinée à répondre « aux aspirations profondes du peuple », estime également ce dernier.

Le garde des Sceaux affirme en outre que la suppression de la peine capitale, il y a sept ans, a été utilisée comme un argument pour « faire des recrutements, surtout au niveau de la frange jeune », par ceux qui attaquent le Burkina Faso, ces derniers brandissant les conventions internationales pour se protéger en cas d’arrestation. « Ça devient un terreau fertile car il n’y a pas de sanctions », a encore déploré Édasso Rodrigue Bayala, sous-entendant que la peine de mort était la seule sanction valable ou dissuasive contre les groupes armés.

La « promotion des pratiques homosexuelles » sanctionnée

Ce dernier a par ailleurs précisé qu’en ce qui concerne les crimes économiques comme les « détournements » de fonds et les « actes de corruption », les sanctions pourraient désormais aller jusqu’à l’« emprisonnement à vie » lorsque le montant détourné ou l’objet de l’infraction est supérieur ou égal à 5 milliards de francs CFA.

Ce nouveau code pénal préconise enfin d’infliger en priorité des peines de travaux d’intérêt général, « sanctionne la promotion des pratiques homosexuelles et assimilées » et accroît le montant des amendes infligées pour certaines infractions comme les accidents de la circulation. 

RFI

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