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Peur sur la Kabylie !

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À quelques jours de la déclaration d’indépendance de la Kabylie, les réseaux sociaux s’emballent et sont inondés de commentaires incendiaires, souvent frisant l’insulte, entre les partisans du « pour » et ceux du « contre ». Jamais autant d’invectives remplies de hargne n’a atteint tel niveau de haine. Tout le monde semble pressé d’en découdre, quitte à affronter l’autre sur des terrains de combat de guerre.

C’est un véritable vent de folie qui souffle sur nos compatriotes, tant il est vrai que les enjeux sont immenses.

Quels arguments sont utilisés par les uns et les autres pour tenter de convaincre et d’imposer leur vision des choses pour rallier à leur cause ?

Pour les indépendantistes, depuis la nuit des temps, la Kabylie a toujours été occupée par des envahisseurs venus du bout du monde, sauf les derniers en date qui étaient aux aguets à nos frontières en attendant que l’armée française fasse ses valises. Cette armée des frontières avait envahi le pays de façon aussi, voire plus féroce que ceux qui étaient venus de contrées lointaines. Cela est une vérité que personne ne peut nier ou renier.  La suite est connue de tous.

Toujours pour les indépendantistes, il est plus que temps d’arracher la liberté telle que rêvée par les anciens et prendre enfin notre place dans le train d’un monde civilisé qui avance à toute vitesse.

Bien évidemment, pour les autonomistes, il ne s’agit pas de s’affranchir de nos frères arabophones mais de la tutelle dictatoriale de l’armée et de ses zélés serviteurs.

Pour ceux qu’on appelle les « Algérianistes », la formule consacrée est : « Pas d’Algérie sans la Kabylie, et pas de Kabylie sans l’Algérie ». À cet égard, les « khawa-khawa », scandés à tue-tête aux quatre coins du pays, étaient porteur de mille et un espoirs.

Oui, comme l’écrasante majorité, nous avons été séduits par cet élan de solidarité et ces grandes marches desquelles fusaient des slogans magnifiques tels que « Tizi-Ouzou, bravo aâlikoum, El-Djazaïr, teftakher bikoum ! », « Casbah, Bab-el-oued, Imazighen ». Même mon beau père, paix à son âme, en était joyeux et n’hésitait pas à le montrer du haut de ses 88 ans, lui qui avait quitté sa Kabylie natale à l’âge de douze ans pour aller tenter l’aventure dans la capitale. Il se sentait enfin chez lui dans cet Alger jadis hostile à tout ce qui rimait avec Kabyle.

Pendant des semaines c’était la même fougue et le même émerveillement ! Des mois de marches hebdomadaires et aucun dépassement, de quel ordre que ce soit, n’avait été signalé. Le peuple algérien venait de démontrer au monde son pacifisme. Celui de la sagesse de nos ancêtres qui préféraient rester vivants en escaladant collines et montagnes que d’affronter des hordes sauvages venues d’ailleurs pour nous imposer par toutes sortes d’épées leur vision erronée du monde.

C’est pour cela, nous le souhaitons ardemment, que toutes ces marches annoncées soient conformes à l’esprit « Hirak » ! Si c’est le cas, nous pourrons nous targuer du qualificatif de peuple civilisé. Dans le cas contraire, la dictature sévira davantage, au grand bonheur des militaires. D’ailleurs, il ne serait pas étonnant que le pouvoir fasse infiltrer les manifs à venir par leurs fidèles baltaguias pour casser la dynamique pacifique et tirer les marrons du feu. Comme d’habitude. 

Il ne serait pas étonnant, non plus, qu’on nous invente un nouveau Cap Sigli, comme du temps de Boumediene.

En attendant, c’est une peur jamais égalée qui s’abat sur la Kabylie, car nul ne peut l’ignorer, c’est là que se joue la suite de ce tournant décisif de notre histoire. Car qu’on le veuille ou non, le destin de l’Afrique du Nord, dont celui de la Kabylie, dépendra de la sagesse de ses enfants.

Il vous appartient, nous appartient à tous de démentir la citation : « Celui qui cherche la sagesse est un sage, celui qui croit l’avoir trouvée est un fou. » Où qu’elle se cache, cherchons-la !

Kacem Madani

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13 Commentaires

  1. Bonjour tout le monde

    Je ne comprends pas que certains kabyles reprochent à Ferhat Mehenni de parler au nom de toute le Kabylie, de ne pas être démocrate et de ne pas avoir proposer au préalable un référendum en Kabylie pour décider de quoi que se soit. Ces kabyles cherchent des fuites en avant et pas plus. Certes ils ont le droit de ne pas être d’accord politiquement avec lui , mais ils savent que le pouvoir ne permettra jamais un telle consultation. De plus ils oublient une chose. La décision du déclenchement de la guerre de libération en novembre 1954 , s’est faite entre 3 ou 4 algériens seulement. Mais personne ne leur a reproché de ne pas être des démocrates, de ne pas avoir consulter le peuple algérien avant de prendre une telle décision.

    On sait que c’est le journaliste Mohamed El Aïchaoui qui a écrit la déclaration du 1er novembre 1954 sous la dictée de Mohamed Boudiaf et de Mourad Didouche dans le magasin du tailleur à la Casbah pour lancer la lutte armée contre le colonialisme français. Personne n’a exigé à ces trois personnes de consulter au préalable par référendum le peuple algérien pour être derrière eux.

    Encore que Ferhat n’a pas appelé le peuple Kabyle à prendre les armes contre le pouvoir, il a juste décidé , avec beaucoup d’autres kabyles qui sont derrière lui, quelque chose que lui permet le droit international, à savoir faire une déclaration unilatérale d’indépendance de la Kabylie. Point à la ligne. C’est le droit international (voir les résolutions de la Cour Internationale de justice … entre autres) qui permet à toute communauté de le faire si elle se sent discriminer, violenter, etc…et c’est bien le cas de la Kabylie, indiscutablement car les faits son ce qu’ils sont.

    Le MAK et ceux qui le soutiennent , plus clairement au sein de la diaspora notamment , se sont dit , on commence déjà par cette déclaration et après on verra. Il faut un début à tout, et je ne vois pas en quoi çà dérange d’autres kabyles du pays ou de l’étranger. Pourquoi ils s’excitent à ce point avec autant de zèle, et plus que le pouvoir, surtout s’ils ne proposent aucune alternative.

    Il faut savoir , et c’est important de le signaler, que beaucoup de personnalités politiques de haut niveau de pays occidentaux (comme le Canada, les USA , la France, Grande Bretagne notamment ), des sénateurs, des députés, des chefs de partis politiques de ces pays, des d’organisations internationales des droits de l’homme, des Associations de défense des droits à l’autodétermination des peuples qui sont des annexes accrédités auprès de l’ONU, reconnaissent déjà le MAK , le soutiennent non pas parce qu’il est kabyle, mais par rapport à ce que vit la Kabylie et les excès du pouvoir algérien en matière de liberté fondamentale, des droits de l’homme etc….

    De toute façon ce projet politique du MAK n’oblige aucun kabyle à signer avec lui. Çà va se fera librement le 14 décembre , c’est décidé, lors d’une réunion solennelle ,en présentiel ou en visioconférence, avec toute la diaspora kabyle qui le souhaitent et qui vit dans tous les pays de la planète. La présence est libre et non contrainte ou obligatoire.
    Les kabyles anti MAK doivent savoir qu’aucun pays au monde y compris Trump, le Dieu des Etats Unis et même au-delà, ne considère le MAK comme une paganisation terroriste sauf le pouvoir, Said Sadi et certains kabyles. Pourquoi il n’y a que Ferhat qui doit recevoir autant de coup sur la tête et non pas par exemple sur celle de Said Sadi ou d’autres qui ne proposent aucune alternative au MAK ?

    Pour finir je ne comprends pas que certains kabyles, comme Said Sadi celui qui entrainent d’autres derrière lui vu sa réputation, se permettent de jouer le jeu du pouvoir, en allant dans son sens ce qui est gravissime, en traitant de gourou leur ex-ami de lutte, de danger pour la Kabylie et l’Algérie (waouh, rien que çà !!!) , et que le MAK est une secte. Je ne comprends pas que certains kabyles ne comprennent pas que taper de cette manière et avec autant de haine sur le MAK ne fait que donner de l’eau au moulin du pouvoir. Je ne comprends pas que las kabyles n’arrivent pas à comprendre que le MAK est leur dernière chance quand on connait depuis 63 ans le pouvoir algérien. Ok tout le monde a bien sûr le droit de critiquer la solution du MAK , mais POLITIQUEMENT et pas autrement. Si ils veulent défendre la thèse du pouvoir qu’ils aient le courage politique de le dire ouvertement ainsi les vaches seront bien gardées et chacun saura quel camp il a choisi.

    PS : on n’a jamais entendu ces kabyles depuis l’avènement de Tebboune dire comme ils le font avec Ferhat autant d’insultes, d’invectives, de reproches, de critiques aussi violentes et haineuses qu’envers le pouvoir. Bizarre.

    • Critiquer Ferhat est tellement d’une aise que certains le font sans réfléchir, ni à leur devenir, encore moins à celui de leurs progénitures, alors , il y’a 2 types d’ingrats, ceux qui le critiquent pour avoir le sourire de leurs bourreaux et ceux qui le critiquent car, sûrs et certains qu’ils ne risquent rien de sa part, Ferhat est un pacifiste jusqu’à l’os, s’il était terroriste, jamais personne n’évoquera son nom, car on se rappelle tous de l’aplaventrisme de la plus part des algériens lors du vrai terrorisme islamiste.. et effectivement, parmi ses détracteurs, qui propose une autre alternative ? qui dénonce les injustices ? pire, certains Kabyles sont contre leur « liberté » juste parce qu’elle est portée par Ferhat, quelle inconscience ! quelle déraison !

  2. Après l’échec du pouvoir d’apporter des solutions politiques à la question kabyle , il est prêt à pousser la population kabyle à une confrontation fratricide.
    Il est entrain de mobiliser tous ses soutiens en Kabylie et en France pour pousser les gens à en découdre avec le MAK à défaut de pouvoir appeler à un dialogue entre personnes civilisées.
    J’espère que la Kaylie sera avorter cette manipulation dangereuse auquel le pouvoir serait tenté pour casser toute émancipation de cette région meurtrie par tant de souffrances et d’oppression.

  3. A mon sens, l’histoire de la Kabylie n’a jamais été écrite du point de vue kabyle.
    Il faudrait donc nuancer en disant que notre pays a toujours été occupé. Hormis la colonisation française, je ne vois aucune occupation de la terre kabyle.
    C’est même contraire au bon sens de dire que les flux de donatistes fuyant les persécutions romaines, puis l’islam sont des colonisateurs. Ce sont des réfugiés comme il y en a dans les autres régions montagneuses et dans le Sahara, le Mzab étant un exemple parfait. La Kabylie a toujours accueillis des réfugiés fuyant soit l’oppression des autorités, soit la sécheresse dont la dernière est datée autour des années 1860.
    Les arabes n’ont pas colonisé la Kabylie, pas plus que les romains n’y sont installés en grands nombres. Les phéniciens, hormis quelques colonies en Tunisie ne faisaient qu’entretenir des comptoirs sur certains points de la côte. Les turcs se sont contenté de garnisons à Vgayet et à Dellys de quelques incursions pour voler du bois pour leurs flottes militaire ou corsaire.
    Dans tout ça, l’influence romaine est la plus prégnante jusqu’à aujourd’hui, mais aussi à certains égards. punique. Les fresques et mosaïques romaines montrent que notre matériel agricole, nos moulins à eau réaction animal sont les mêmes. Nous cultivons les mêmes produits, nos villages se ressemblent entre eux comme se ressemblent les cités romaines qui reproduisent les mêmes services public. L’architecture est la même; la religion est la même et la langue, notamment relative à la ruralité a conservé des tonnes de mots latins. L’assemblée du village kabyle est la même que celles des cités méditerranéennes gérés par des gérontocratie.
    La Kabylie a trouvé un modus vivendi en tolérant des pratiques de l’islam à partir du 16e siècle. L’islam ne s’occupant jamais des affaires de la communauté. Une religion superficielle par rapport à la société kabyle vu que c’est la religion des ancêtres qui est en prise avec la vie réelle de la vie rurale, la religion qui fixe le temps, le sacré et le profane.
    Tout ça a été bouleversé à partir de l’annexion par le gouvernement civile algérien à partir des années 1870. Avec l’Algerie post-coloniale, la conversion religieuse et la répression des institutions kabyles sont devenues des politiques prioritaires relayées par toutes les instances de l’Etat.

    • PAS BON POUR MOI.
      Premièrement, il ne faut pas mélanger l’entrée et le dessert ni ce dernier avec le fromage.
      La république de Carthage a bien existé et a faillit anéantir ROME (ASTRUBAL, HANNIBAL et même Siphonisbe (Massinissa et Syphax))
      Les Romains n’étaient pas colonisateurs contrairement aux Arabes,Turques et Français c’était une domination avec la possibilité des autochthones de devenir des Rois et empereurs bien loins du comportement des musulmans avec la déportations des femmes amazighes et le sort réservé à Tareq.
      Je passe
      la Region de Kabylie a bien existé il te faut reprendre l’histoire de 1857 et de 1871 c’est plus récent et bien documentée. Il y a aussi l’histoire plus ancienne des massyles et masaesyles il y a juste le decoupage qui est différent !!!!.

      vous écrivez « Les turcs se sont contenté de garnisons à Vgayet et à Dellys de quelques incursions pour voler du bois pour leurs flottes militaire ou corsaire. » c’est une preuve que la KABYLIE EXISTE
      Pour les donatistes (disciples de Donat) et les anti donatistes (disciples de saint augustin) aucune relation avec les invasions au contraire.

  4. « Il ne serait pas étonnant, non plus, qu’on nous invente un nouveau Cap Sigli, comme du temps de Boumediene. » Mais ils l’ont déjà fait avec la soi-disant interpellation dans le port de Bejaia le 4 août 2024 d’un homme et sa femme en possession d’une quantité d’armes et de munitions prétendument destinées au MAK (Cap Sigli revisité). En vérité il ne s’agissait que de quelques fusils de chasse et de quelques cartouches de chevrotine. Comme vous le savez tous, en matière de Dahdouhate, les autorités algériennes n’ont pas leur pareil. Quelle que soit la suite, le 14 décembre 2025 a au moins quelque chose de positif puisque Tebboune a commencé, malgré lui, à « gracier » des personnes illégalement détenues pour soi-disant appartenance au MAK. Si besoin est, cela démontre le caractère on ne peut plus préfabriqué des dossiers judiciaires de ces détenus de la justice du téléphone qui ne s’embarrasse d’aucun scrupule ou notion du droit. Soit dit en passant, j’ai été pour le moins intrigué par la déclaration de la dame qui a été libérée il y a quelques jours et qui dans une vidéo a remercié les autorités algériennes de l’avoir libérée. Un peu et elle les aurait remerciées de l’avoir détenue illégalement!!!!! C’est dire que les prisons algériennes affectent surtout la tête!

  5. Depuis 1962, ce pouvoir raciste et mafieux nous a sorti des tours de chapeau plusieurs fois. Quand ca va mal pour lui, il se louvoie et nous sort son langage mielleux pour qu’on oublie. Mais aussitot qu’il reprend vie et se retrouve en position de force, et qu’on lui accorde le bénéfice du doute, il reprend ses mauvaises habitudes naturelles, que sont la violence, le mensonge, le dénis de nos droits les plus fondamentaux. Il recommence à se croire que seul lui, détient la vérité, et se place très vite à la position de déclencher les hostilités à la moindre revendication légitime. Non ce pouvoir mafieux, n’est pas fréquentable et n’est surtout pas du tout fiable. On s’est fait berné, pas une fois, pas deux fois, mais plusieurs fois. Alors, il est temps de s’en séparer et de nous occuper à mener nos propres affaires. Il n’y a plus de temps à perdre à faire du chemin, avec un compagnon qui vous trahit tout le temps. Un compagnon qui est près à vous poignarder aussitot qu’on lui présente le dos. Il n’y a aucune confiance à accorder à ce régime. Ce régime a trahi ses propres compagnons d’armes. Quelles raisons peut-il nous présenter pour qu’il ne le fasse pas encore avec nous? d’autant plus que nous savons tous, qu’il nous a trahi plusieurs fois depuis 1962. Un régime qui nie la vérité et véhicule rien que le mensonge, avec rage, détermination et avec beaucoup de violence et de haine, n’est plus crédible et ne mérite aucune confiance, ni dernière chance. Le plus vite qu’on se débarrasse, de ce mauvais compagnon, le mieux on se portera.

  6. La Kabylie ne risque absolument rien. Je ne considère même pas cette déclaration comme représentative de la Kabylie. Dans nos villages, la tradition démocratique date de bien avant la Révolution française, pour qu’une déclaration d’un mouvement, soit il ancré en Kabylie. La forme et le fond vont de pair. Ce qui me fait penser que la Kabylie soit la victime des deux extrémismes.
    Ce n’est pas qu’un mandat, mais une limite éthique. C’est là que je sens autant ou plus cette violence de la part des indépendantistes. La Kabylie sans ses limites, c’est la reproduction du totalitarisme version kabyle.
    Parler au nom de la Kabylie sans être délégué est peut-être plus monstrueux que l’oppression sauvage vécue sous le régime de boumediene, dont les séquelles politiques et certains réflexes contre la Kabylie sont toujours là. Je n’oserai jamais parler au nom des Kabyles sans une vraie délégation. Cette valeur absolue, je l’ai toujours vécue, même à l’étranger où j’ai vécu plus qu’en Kabylie..
    Nul n’est au-dessus de cette norme, donc qui feint cette règle en se cachant derrière la contingence, en réalité joue la mystification pour chevaucher le sentiment général et ainsi en paternaliste se déroger de la procédure: l’élection. Nous avons comme certitude nos valeurs et comme alliance le peuple, d’où l’indérogeable loi morale et juridique de la délégation.
    Le régime a cru avoir vaincu la Kabylie en inscrivant l’islamisme comme source juridique dans la constitution, pour nous, l’unique constitution matérielle est dans les valeurs démocratiques ancestrales, et si nous sommes exigeants envers l’État central, c’est parce que nous nous soumettons aux mêmes règles. Or, l’Algérie réelle n’est pas décrite par l’assemblée baath- FLN, mais cette joyeuse cité qui lutte les mains nues contre l’oppression.
    La Kabylie n’est pas contre les autres régions, bien au contraire, la réalité est que depuis le coup d’État de boumediene contre le GPRA, qui n’a jamais parlé d’Etat arabe, encore moins le congrès de la Soummam. Du reste, les pays ne changent pas d’identité et valeurs à chaque dictateur. Le paternalisme a donc assez duré. Il est temps d’ouvrir la phase de cette Algérie inhibée depuis 62. L’arabisation a coulé le pays, qui exporte ses jeunes dans les périphéries d’Europe, non toujours pour le gain, mais également par manque de valeurs stables, Leur avoir inculqué l’arabisme et l’islamisme n’en a pas fait des citoyens stables et joyeux pour rester chez eux. Ce qui n’est pas visible, cette partie cachée de l’iceberg, c’est l’identité, celle qui a été massacrée par l’uniformisme islamiste et arabiste stérile. L’Algérie doit se mettre en phase et sortir de cet appendice du devoir d’être arabislamique pour rentrer dans le moule imaginaire et qui facilite le contrôle. Un pays est stable, moins de police, il aura besoin de police pour réguler les rapports intérieurs. Les codes et les valeurs sont un capital qui permet la stabilité, ce qui fait la différence entre les pays développés et ceux qui ne le sont pas. Il est donc temps de concilier institutions avec les valeurs ancestrales, et ainsi de guérir l’inflammation qui a assez duré. Le front intérieur n’est pas une kermesse mais un retour aux fondamentaux. Le pays vous regarde.

    • « Violence de la part des indépendantistes » ?? hallucinante remarque, les indépendantistes qui sont injustement emprisonnés, injustement condamnés à mort, violentés, violés dans les geôles des mafieux, exilés de force, interdit de revoir leurs terre, interdit de dire adieu à leurs proches décédés, ou complétement enterrés et étouffés au pays, et c’est eux qu’on accuse de violence ?? Franchement certaines personnes donnent à vomir, fermer les yeux sur autant d’injustices et dire aux victimes qu’ils sont violents, si vous tenez tant que ça à dénoncer la violence des mots, c’est que vous n’avez jamais vécu celle du viol, celle d’être privé de sa terre, celle de voir la porte de sa maison fracassé par les agents de l’injustice… c’est pour cette raison que ce pays ne connaitra jamais la paix, il ne la mérite pas car, quand l’injustice frappe, ce n’est pas tant sa force qui fait mal, mais ceux qui la regardent faire sans rien dire

  7. Monsieur MADANI,
    Je me tue à répéter que le HIRAK a été initié par le clan anti boutef pour en finir avec ce clan ; comme le soulèvement de 1988.
    D’ailleurs la fin de la récréation a été sifflée et les malheureux persistants kabyles ont été jetés en prison.
    Il n a que les soulèvement de Kabylie qui sont authentiquement populaire dans le sens noble du terme.
    Pour revenir au sujet présent.
    J’ai lu des dizaines de contribution de part et d’autres (La dernière est celle de Nordine Ait Hammouda que je trouve très sincère, sans animosité et sans insultes) j’ai remarqué (c’est subjectif) que les contributions venant des Kabyles sont d’une qualité supérieure (sans doute les contributeurs arabophones instruits sont en vacances ou ne veulent pas se joindre à la meute des hyènes. le reste c’est probablement quelque énergumènes et des mouches à merdes Anegériennes.
    Pour les kabyles (les vrais pas les mouches) il y a des pour et des contre chacun et libre de donner son avis
    de mon coté j’ai toujours dit que je n’adhère pas et je ne suis pas pour la stratégie de Monsieur FERHAT mais je n’oublie pas son sacrifice et surtout sans lui la Kabylie, la percussion des kabyles seraient passées sous les radars. Peut être avec Monsieur FERHAT le bilan sera au minimum positif (libération des prisonniers politiques : cf libération de Taazibt et sans doute une dose de régionalisation)
    et je suis convaincue que le reste de l’Anegérie en profitera aussi.
    Il ne faut pas oublier que le pouvoir d’Alger a toujours stigmatisé la Kabylie (percussion, anathème…. les poseurs de bombes, cap sigli et autres assassinat et surtout un manque flagrant de projets industriels en Kabylie)

    Bref quand on ne s’aime plus il vaut mieux divorcer et pour le bien etre des enfants le faire à l’amiable.

    Vive la république Amazigh de Kabylie

  8. l’Algérie va en finir définitivement avec cet abcès de fixation appelé Kabylie. Il n’y aura plus Cap sigli bis ni ter. Il n’y aura plus de célébration du 20 avril. Il n’y aura plus grève à l’UMMTO. Cette dernière sera dépaptisée et sera transformée en caserne de parachutistes. Les routes desservant les hauteurs vont être fermées après déportation des villageois vers camps de concentration de Tindouf pour qu’ils remplacent les sahraouis rentrés chez eux.
    La nature a horreur du vide, dit l’adage.
    Ce scénario n’est que la version accélérée du processus d’arabisation et d’islamisation rétrograde voulu par les planqués des frontières.
    Ben Bella l’analphabète et son fanatique ministre de la défense ont réussi dès 62 à planter le décor et d’enterrer le pays dans le moyen-âge alors que tout le monde pensait naïvement que s’en été fini avec le pire ! Que nenni, Abdenasser et ses larbins se sont occupés de la constitution et nous ont pendu un code nationalité que même l’Égypte ne possède pas…
    Ils ont fait venir des cargaisons frelatées des douctours pour nous arabiser deforce même dans nos montagnes et à 1000 mètres d’altitude… Nous devons mourir arabo-musulmans pour que les dieux de l’au-delà nous accueillent avec des youyou et zorna et que la fripouille de Boumediene se tape 70 houris…
    Ce n’est pas un pays qu’ils voulaient construire, mais faire vivre indéfiniment un peuple martyrs da un goulag. Ils ont réussi haut la main.
    Ce système est entrain de faire régner la peur et de menacer tout nos montagnards pour que le 14 décembre n’arrive jamais. C’est un vieux réflexe de dictateurs. Or. C’est peine perdue et advienne que pourra !
    La RADP est un monstre qui n’a que trop duré.

  9. J’aime bien Ferhat mais sur ce coup là, il joue les idiots utiles de Tebboune et Chengriha. L’indépendance de la Kabylie ? Il y a environ 20millions de kabyles en Algérie… Il va les entasser dans deux wilayas ? Soyons sérieux… Il n’y a pas de probléme kabyle en Algérie, il y a un probleme de tyrannie, il y a un probléme de régime militaire tyrannique qui depuis 63 ans s’acharne à saccager le pays et à nous nier le droit à la citoyenneté, le droit à la nationalité algerienne.

    • Premièrement il y a le droit international ; s’il y a persecutions il y a intervention surtout que diplomatiquement l’état algérien n’est pas en odeur de sainteté.
      maintenant on va passer au sérieux ; votre affirmation c’est « Il y a environ 20millions de kabyles en Algérie » donc au bas mot 40% des algériens.
      Soit ils sont déjà en Kabylie et donc il n y aura aucun changement.
      Soit ils sont ailleurs qu’en Kabylie et il n y aura aucun changement chacun garde ses biens (la communauté internationale est à l’affût et il y a le CPI)
      Maintenant s’il y a 40% de kabyles en Algérie on réclamera le prorata de la superficie du pays soit 952800 Km carrés.
      Soyons sérieux.!!!!!
      Effectivement vous avez raison : Il n’y a pas de problème kabyle en Algérie, il y a un problème de tyrannie, il y a un problème de régime militaire tyrannique qui depuis 63 ans s’acharne à saccager le pays
      Et il n y a pas que les kabyles en Algérie les arabophones et ceux qui se proclames d’arabes (soit 60%) font leur révolution.
      On a déjà donné

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