Le Tribunal des affaires économiques (TAE) de Nanterre en France a prononcé, ce jeudi 11 décembre 2025, la liquidation judiciaire du groupe d’électroménager Brandt. Cette décision retentissante sonne le glas de l’un des plus grands investissements du groupe privé algérien Cevital à l’étranger, marquant un échec cuisant pour l’internationalisation du conglomérat.
La faillite entraîne la suppression d’environ 700 postes en France et met fin à la présence de Cevital, qui avait acquis le groupe en 2014, dans le secteur de l’électroménager européen.
La fin d’une ambition stratégique pour Cevital
L’acquisition de Brandt en 2014 par Cevital, alors dirigé par Issad Rebrab, était vue comme une opération stratégique majeure. Brandt, avec ses marques historiques (Brandt, Vedette, Sauter, De Dietrich), devait servir de vitrine technologique et de plateforme de distribution pour les produits du groupe algérien sur les marchés européen et africain. Il représentait le projet le plus visible et le plus symbolique des ambitions internationales de Cevital.
Malgré un chiffre d’affaires de 260 millions d’euros, l’entreprise était en crise. Brandt a été mis en redressement judiciaire début octobre, victime de difficultés structurelles liées à un marché du gros électroménager très concurrentiel et à la crise immobilière, facteurs qui ont laminé ses ventes.
Des offres de reprise écartées
La justice française a rejeté un ultime projet de sauvetage visant la transformation de l’entreprise en Société Coopérative et Participative (Scop).
Ce plan, qui aurait permis de sauver au moins 370 emplois, avait pourtant bénéficié du soutien des autorités françaises. L’État s’était engagé à apporter un appui financier conséquent, estimé à près de 20 millions d’euros.
L’entreprise a confirmé qu’elle ne sera plus en mesure de verser les salaires au-delà du 15 décembre.
Les réactions en France ont été vives. Le président de la région Centre-Val de Loire, François Bonneau, a déploré un « choc » et un « coup très dur » porté à l’industrie. Le gouvernement français, par la voix du ministre de l’Économie, Roland Lescure, et du ministre de l’Industrie, Sébastien Martin, a exprimé sa « profonde tristesse » face à cette issue.
La liquidation de ce qui était considéré comme le « bateau amiral » de Cevital à l’international pose de sérieuses questions sur la stratégie et la pérennité des grands investissements pensés par Issaad Rebrab à l’étranger, et sur la capacité du conglomérat dirigé désormais par son fils Malik à maintenir la même dynamique managériale dans le contexte politico-économique actuel en Algérie qui, il est vrai, n’offre pas beaucoup de lisibilité.
La rédaction


La junte algérienne n’a rien à voir dans cette liquidation ? L’emprisonnement d’Isaad Rebrab, son écartement des affaires et son isolement n’y sont pour rien ? Ne serait-ce pas d’une pierre deux coups : liquider brique par brique Cevial tout en mettant à mal l’industrie française, qui a du mal à reprendre des forces ?
Khalifa BIS…les caporaux ont la main mise sur la manne petrogazière… »CEVITAL » pour eux…le reste et tout le reste ( y compris teboune 5% de légitimité) des prêt-nom
Interdiction totale d’exercer toute activité professionnelle au père comme au fils. Pas besoin d’être expert pour comprendre les visées des régents des Tagarins. Dans cette vaste caserne, il n’y a point de place aux entrepreneurs et surtout pas aux montagnards qui savent faire fructifier leurs deniers.
Aujourd’hui ces schizophrènes régents portent des toasts sur une symphonie de huée de hyènes pour cette réussite tant espérée qu’inattende. Ils savent qu’une belle étape est franchie pour la Tagarinisation de ce beau pactole. La bave qui n’arrêtait de dégouliner de leur gueules assoiffées, aiguisant frénétiquement leur vorace appétit est aujourd’hui en partie satisfaite. Une fête sans convives est prévue à la décomposition totale de ce holding. La symphonie sera grandiose, les hyènes vont se donner à cœur joie.
Longue vie à la Régence des Tagarins !!!
Et pourtant, c’etait le moyen de melanger les gains des travailleurs Algeriens a ceux(gains) de ceux(travailleurs) Francais. C’est en faisant ecouler des produits de France et d’Alger de part et d’autre de la Mediterannee. En plus simple, le moyen de valoriser le temps, l’effort et les ressources des Algeriens a l’International – La methode est simple multiplier les produits et encourager d’autres Groupes a fiar pareil, aussi bien avec les Francais que d’autres pays Europeens et Africains. C’est elargir le Marche’ et donc augmenter la solvabilite’ et perennite’ de l’industrie-meme, pas que des groupes. C’est liberer les Algeriens des chaines du regime et ses oligarques qu’est la Monnaie de Singes qu’ils produisent au petit peuple… La raison est biensur Rabrab est Kabyleet ca chatouille immediatement les wled lahram et puis ca fermerait leur trabendo d’import et commissions par surfacturation de Chine et ailleur…
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Décidément, il y a des gens qui ne savent pas leurs limites. Ils ne se rendent pas compte que dès qu’ils sortent de leur contenant, ils sont perdus. Rebrab appartient à cette catégorie d’hommes que leur propre pays a trompés sur leur véritable taille. En Algérie, il n’a jamais eu à affronter la moindre tempête : il évoluait dans un marché vide, sans concurrence, sans innovation, sans pression. Il suffisait d’entrer dans un secteur pour en devenir le maître. Il faisait de l’assemblage. Cette facilité l’a gonflé au‑delà du raisonnable, jusqu’à se croire doté d’une stature internationale. C’est ainsi qu’il a pris Brandt pour un joyau alors que tout le monde savait qu’il s’agissait d’un débris industriel, un fardeau que les Européens cherchaient à refiler au premier acheteur crédule. Il a imaginé qu’il pourrait rivaliser avec Samsung, LG ou Haier comme il dominait le marché algérien, sans comprendre que le monde réel n’est pas un terrain sans adversaires. Même illusion avec EvCon : une technologie intéressante, certes, mais qu’il a prise pour une révolution planétaire, persuadé que son instinct local suffisait pour conquérir un secteur saturé de géants. Ces deux choix révèlent la même erreur fondamentale : croire que la puissance acquise dans un marché fermé vaut quelque chose dans un marché ouvert. Hors d’Algérie, il n’était plus un titan, seulement un industriel local confronté pour la première fois à la vraie compétition — et c’est là que son ambition s’est dissoute, non par manque de volonté, mais par excès de confiance dans une grandeur que seul son pays lui avait prêtée.