Le procès du détenu d’opinion, Mohamed Tadjadit, est renvoyé par le tribunal crimnel d’appel au 14 janvier 2026.
Eh oui le poète Mohamed Tadjadit passe devant un tribunal criminel ! Rien que ça ! Son crime ? Réclamer la liberté d’expression, de pourfondre les fossoyeurs de l’Algérie, les corrompus et tous ceux qui poussent les Algériens au désespoir et à l’exil.
Le 11 novembre 1925 le tribunal criminel d’Alger condamnait Tadjadit Mohamed une peine de 5 ans de réclusion et 200 000 dinars d’amende ferme.
« Tadjadit Mohamed est en outre condamné, au civil à faire valoir à l’ Agent judiciaire du trésor (AJT) la somme de 500 000 DA à titre de réparation.
Mohamed Tadjadit est poursuivi de pas moins de six chefs d’accusation, à savoir :
- Crime d’apologie des actes terroristes et destructeurs.
- Crime d’ utilisation des technologies de la communication et de l’information pour soutenir les actes et activités d’ entités terroristes.
- Crime de propagation, de manière directe ou indirecte des idées des entités terroristes.
- Délit d’outrage à corps constitué.
- Délit d’exposition au regard du public de publications de nature à porter atteinte à l’intérêt national.
-Délit d’ incitation à attroupement non armé, (articles 100 alinéa 01,146, 87 bis12, 87 bis 04,96 du code pénal)
Par acte de protestation, Mohamed Tadjadit avait décidé de se mettre en grève de la faim le 16 novembre 25, une grève de la faim qu’il a observé durant 10 longues journées mettant en péril sa santé.
Liberté pour Tadjadit Mohamed. Liberté pour tous les détenu-e-s d’opinion et politiques. » lit-on dans le communiqué publié par Me Fetta Sadat.

