Plusieurs organisations de la diaspora algérienne en France ont organisé ce dimanche 13 septembre, à Paris, une marche unitaire pour réclamer la libération des détenus d’opinion et le changement du système politique en Algérie. 

« Libérez l’Algérie », « libérez les détenus »… Ils étaient des milliers d’Algériennes et d’Algériens à répondre présents à l’appel des 27 organisations de diaspora. 

Objectif de cette marche ? « Exiger la libération de Khaled Drareni et de tous les détenus politiques et d’opinion, et exprimer leur attachement à la nation, son unité dans un Etat démocratique et social, un Etat de droit reposant sur la souveraineté du peuple sur les institutions et les ressources ».

Depuis l’aggravation de la crise sanitaire, le pouvoir a accentué la répression sur les activistes et verrouillé tous les espaces de  liberté. Certains estiment que le clan aux affaires profitent de la situation sanitaire pour imposer son ordre et mâter toutes les voix dissidentes. 

Cependant, outre le verrouillage du champ politique et médiatique, il y a une réalité socio-économique autrement plus explosive. L’économie nationale est quasiment à l’arrêt depuis plusieurs mois. Des dizaines de milliers de salariés ont perdu leurs emplois. Alors que les médias officiels braquent les caméras sur le référendum voulu par M. Tebboune, ldes pans entiers de la société sont laissés sans revenus du fait du confinement et ses conséquences comme la paralysie de nombreuses activités économiques. 

En clair, la marche organisé ce dimanche à Paris signe « la continuité de la lutte pour un changement radical du système politique », comme l’ont clamé les manifestants.