Rassemblement ce dimanche devant le tribunal de Sidi M’hamed, à Alger.

Les interpellations et les décisions de justice tombent en cascade sur les manifestants pacifiques. Le 48e vendredi a eu aussi ses arrestations. 

Ce dimanche matin, ils étaient 20 manifestants arrêtés vendredi 17 janvier à Alger lors de la 48e marche de dissidence populaire. Ils ont été tous entendus par le procureur, selon le comité national pour la libération des détenus d’opinion (CNLD) qui a rapporté l’information.

18 manifestants sont accusés d’attroupement, un autre (Laouchdi) pour port du drapeau amazigh dans ses poches à la fin de la marche, et un manifestant est accusé d’avoir refusé de donner sa pièce d’identité à un policier en civil, annonce le CNLD.

A Biskra, la loi d’airain de la justice est tombée. 

L’étudiant détenu Benalia Mohamed Amine a été condamné à 18 mois de prison ferme et une amende de 100 000 dinars. Le verdict lui est tombé comme un ciel de plomb sur la tête.

Le jeune Benalia Mohamed Amine est en grève de la faim depuis le 8 janvier. Il est accusé d’atteinte à la personne du président de la République et porter atteinte à l’intégrité du territoire national à travers ses publications Facebook.

A Tlemcen, un autre procès a lieu ce dimanche. C’est le procès en appel de 13 activistes de Tlemcen, dont deux détenus d’opinion (Aissam Sayeh et Abdelkader Belarbi) l’ex-détenu Ishaq Ghoumari, accusés d’entrave au bon déroulement de l’élection présidentielle du 12 décembre. Ils ont été condamnés à 2 mois avec sursis et 20 000 Da d’amende.

Demain lundi aura lieu au tribunal de Mostaganem le procès de Brahim Daouadji et Oussama Tifour (détenus d’opinion) et Djelaili Mohamed et Ayat-Ellah Amirat (contrôle judiciaire).