Lundi 22 octobre 2018
Rassemblement à Alger pour exiger la libération de Saïd Chitour
Pendant que le ministre de la Communication distille ses voeux à la presse par les canaux officiels, les journalistes ont organisé lundi 22 octobre, à la Maison de la presse Tahar Djaout à Alger un rassemblement pour exiger la libération du fixeur Said Chitour.
Fixeur au profit de journalistes étrangers et lui-même journaliste, Saïd Chitour croupit en prison depuis 508 jours sans le moindre jugement. Il est accusé d’avoir transmis à des puissances étrangères des « documents secrets ».
Deux mondes, deux conceptions de la presse séparent les professionnels des médias avec les autorités. Dans son message à la presse, le président Bouteflika s’enorgueillit avec un certain cynisme : « Oui, mesdames et messieurs, Femmes et Hommes des médias, vous appartenez à la corporation d’une noble profession, une corporation qui s’est taillée, avec mérite, une place de choix de par le monde. »
Car comment peut-on féliciter la presse et louer sa liberté quand on envoie au cachot des journalistes, quand on étouffe les voix dissidentes, quand on coupe la publicité aux journaux, quand encourage le larbinisme médiatique…
- Pour plus de détails sur Said Chitour lire : La vie du journaliste Saïd Chitour est en danger