23 novembre 2024
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Un cadre algérien proche du chef d’AQMI abattu, annoncent les autorités tunisiennes

Terrorisme

Un cadre algérien proche du chef d’AQMI abattu, annoncent les autorités tunisiennes

Abdelmalek Droukdel, chef d’AQMI.

Les autorités tunisiennes ont annoncé samedi avoir tué un cadre algérien d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) recherché depuis des années, ainsi qu’un leader présumé d’une cellule locale, lors d’une opération la veille dans une région du centre de la Tunisie.

Le cadre présumé a été présenté par une source de sécurité comme étant Bilel Kobi, un Algérien proche du leader d’Aqmi Abdelmalek Droukel. Il était, selon cette source, chargé de faire le lien entre Aqmi et sa branche tunisienne, la phalange Okba Ibn Nafaa, en pleine réorganisation.

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« Un terroriste recherché par l’Algérie depuis 1993 a été tué lors d’une opération menée par l’unité spéciale de la Garde nationale », a indiqué le colonel Khlifa Chibani, porte-parole du ministère de l’Intérieur.

Un autre Algérien, Béchir Bin Néji, 35 ans, aussi connu sous le pseudonyme Hamza al Nimr, considéré comme le responsable de la branche tunisienne d’Aqmi pour le mont Sammama, a été retrouvé mort avec une kalachnikov à ses côtés dans la matinée, a précisé M. Chibani.

L’opération a eu lieu vendredi soir au mont Sammama, dans le gouvernorat de Kasserine (centre-ouest), où l’armée fait régulièrement état d’affrontements avec des groupes affiliés à Aqmi ou à l’organisation jihadiste Etat islamique (EI), a indiqué un correspondant de l’AFP.

Les forces de sécurité tunisiennes avaient annoncé au printemps dernier avoir tué plusieurs membres de la phalange Okba Ibn Nafaa, dont le dirigeant de ce groupe actif dans les montagnes du centre-ouest tunisien, et qui a revendiqué plusieurs attaques meurtrières contre les forces armées tunisiennes.

La Tunisie a vu depuis la révolution de 2011 l’essor d’une mouvance jihadiste responsable de la mort de dizaines de soldats et policiers, mais aussi de civils et touristes étrangers.

Les forces tunisiennes traquent depuis 2012 des groupes extrémistes armés retranchés dans les zones montagneuses de la région de Kasserine, près de la frontière algérienne.

Après une série d’attentats sanglants en 2015, et une offensive de l’EI repoussée dans la ville de Ben Guerdane à la frontière libyenne en mars 2016, la Tunisie n’a pas connu d’attaque majeure.

Les autorités affirment avoir fait « des pas très importants dans la guerre contre le terrorisme » mais appellent toujours à la vigilance. 

L’état d’urgence est sans cesse prolongé, d’autant que le pays s’inquiète de retour des milliers de Tunisiens partis combattre en Irak, Syrie ou Libye.

Auteur
AFP

 




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