Mercredi 25 octobre 2017
Nacer Boudiaf dénonce le blocage de son parti « L’Algérie avant tout »
Nacer Boudiaf, fils de feu Mohamed Boudiaf, s’insurge dans un communiqué contre le ministre de l’intérieur et ses services, qui refusent de lui octroyer un agrément pour lancer sa formation politique nommée «L’Algérie avant tout». « Refuser ma démarche renseignerait sur l’état de la démocratie en Algérie », écrit-il avant d’expliquer qu’il avait fait toutes les démarches « auprès du ministère de l’Intérieur et des Collectives locales aux fins de déposer le dossier de la demande de création du parti « L’Algérie avant tout ». », précise-t-il encore.
Nacer Boudiaf a mis le ministre de l’intérieur Noureddine Bedoui, devant ses responsabilités, accusant ses services de ne pas répondre au téléphone. «J’ai moi-même pris contact avec les services de votre département ministériel (…) en appelant à un certain numéro de téléphone. Et comme je m’y attendais, il n’y a, à ce jour, aucune réponse », s’indigne-t-il encore.
Néanmoins, l’homme politique demande au ministre de l’intérieur de faire un choix : celui de se ranger « parmi le lot d’espoir que Mohamed Boudiaf voyait comme la génération digne de reprendre le flambeau, soit rien n’est fait, et Bedoui confirmerait, selon Nacer Boudiaf, « ce que disait son père, quand il avait malheureusement avoué qu’il était difficile de constituer un groupe de soixante hommes dignes de confiance», pouvait-on lire dans le communiqué.
Il est à rappeler, que le droit de création des partis politiques est un droit constitutionnel. L’article 52 de la Constitution, stipule en effet, que «le droit de créer des partis politiques est reconnu et garanti». Nacer Boudiaf, vient seulement élargir la grande liste des partis politiques et associations qui attendent depuis plusieurs années, leur agrément afin d’exercer un droit constitutionnel.