Lundi 8 juin 2020
Tizi Ouzou : Amrani Mohamed Arezki placé sous mandat de dépôt
Comme le montrent les informations relayées quotidiennement par les militants des droits de l’homme, les arrestations et condamnations pour délit d’opinion se poursuivent sans répit.
Le militant du FFS Amrani Mohamed Arezki (Driouèche) a été arrêté ce lundi et placé sous mandat de dépôt en comparution immédiate au tribunal de Tigzirt, rapporte le CNLD.
Ce collectif des avocats annonce que le procès d’Amrani est renvoyé au lundi 15 juin au tribunal de Tigzirt. La même source ajoute qu’il a été convoqué par un coup de téléphone à la sûreté de daïra de Tigzirt, il s’est présenté aujourd’hui et a refusé d’être jugé sans la présence d’avocats et même sa famille n’a pas été informée.
Pour rappel, Amrani Mohamed Arezki, l’un des deux administrateurs de la page Facebook « Elkelaa fidèle à la JSK » a été convoqué par la police judiciaire de Tigzirt pour le 4 mai dernier, puis au commissariat central de Tizi Ouzou le 6 mai, ajoute encore le CNLD.
A Relizane
Le détenu d’opinion Abdellah Benaoum vient d’être transféré à la prison de Gdyel (Oran) et sera ensuite transféré demain, Mardi 9 Juin à l’hôpital 1er Novembre USTO d’Oran pour effectuer les premiers soins nécessaires, informe le CNLD.
Maître Abdelkadir Chohra, membre du collectif de la défense des détenus d’opinion, avait déposé une demande auprès du procureur général de Relizane pour que Benaoum Abdellah soit transféré en urgence à un hôpital afin d’être opéré (opération au niveau du cœur).
A Annaba
A l’est du pays, précisément à Annaba, c’est le journaliste et chef de rédaction du quotidien « Le Provincial » qui passera une nouvelle fois devant.
En effet, le procès en appel du journaliste Mustapha Bendjama est programmé pour le 17 juin à la cour d’Annaba, annonce le CNLD qui pointe l’acharnement judiciaire contre ce journaliste libre.
La même source rappelle que Le procureur a fait appel. Le journaliste et rédacteur en chef du quotidien Le Provincial est poursuivi pour les chefs d’inculpation “incitation à attroupement non armé”, “opposition au déroulement de l’opération électorale” et “opposition à travers un rassemblement à des actions autorisées par l’autorité publique”, conclut le collectif des avocats dans leur message poste sur les réseaux sociaux.