Vendredi 29 novembre 2019
41e vendredi de manifestation pour dire «non» à la présidentielle
41e vendredi de mobilisation, pour les manifestants, en Algérie. Dans la capitale, comme dans d’autres villes du pays, une foule s’est mobilisée une nouvelle fois.À moins de deux semaines de la présidentielle, ils ont continué à dire « non » au scrutin du 12 décembre.
« Il n’y aura pas de vote ». Tel était le mot d’ordre des manifestants, à Alger. A moins de deux semaines de la présidentielle, la mobilisation ne faiblit pas.
Les contestataires continuent de s’opposer à la tenue du scrutin organisé par les autorités de transition, qu’ils considèrent comme une prolongation du régime d’Abdelaziz Bouteflika, tout comme les 5 candidats qui se présentent à l’élection.
Dans les rues de la capitale, un important dispositif sécuritaire : policiers, véhicules anti-émeutes et canon à eau. Des journalistes présents évoquent plusieurs interpellations, avant même le départ de la marche à Alger.
Difficile, pour le moment, d’obtenir un chiffre précis. Les manifestants ont encore une fois demandé la libération des personnes arrêtées en lien avec le Hirak. Environ 140 sont actuellement détenues, selon le Comité national pour la libération des détenus.
La question qui se pose maintenant est celle de la participation au scrutin du 12 décembre. Les Algériens iront-ils voter ? Aucun sondage n’est disponible, pour mesurer les intentions de vote.
Les autorités de transition, elles, continuent d’appeler les Algériens à se rendre massivement aux urnes, ignorant superbement ces millions d’Algériens qui marchent contre le système depuis 10 mois.