Mardi 2 avril 2019
Pour prolonger la mise au point du président Zeroual
A titre personnel et sans avoir été mandaté par qui que ce soit, je peux confirmer ce que je n’ai eu de cesse que de rappeler, à savoir que l’ancien Président de la République pourrait (l’utilisation du conditionnel n’est pas fortuite) répondre à un appel populaire massif, pour prendre en charge une courte période de transition, mais qu’il n’est pas homme à accepter des propositions émanant d’officines obscures.
Ces officines ont détruit l’Algérie et il faudra des décennies pour reconstruire ce pays.
Le Général Mediène qui n’exerce aucune responsabilité officielle depuis 2015, cherche à compromettre un homme dont il m’a fait payer la loyauté à son égard, en ordonnant mon emprisonnement quatre durant dans une prison militaire (2000-2004) et ce avec l’accord du Président Bouteflika et de ses frères. Je mets au défi le premier et les seconds d’apporter l’ombre d’une ombre de preuve dans mon implication dans quelque délit que ce soit, qui pût justifier ma mise en cause et ma détention.
Les Algériens ont exprimé leur rejet total de l’ancienne élite dirigeante, parce qu’à juste titre, ils lui imputent tous les malheurs actuels de l’Algérie.
C’est encore dans l’ombre et les arrière-cuisines de milieux interlopes que les membres de cette élite dirigeante finissante cherchent à récupérer la colère des Algériens et leur aspiration à être désormais gouvernés par des hommes et des femmes honnêtes et légitimes.
En cherchant à écarter le Haut Commandement militaire de toute concertation, ils ont manifestement participé à ce qui s’apparente bien, comme le dit le Général Gaïd Salah, à un complot contre l’Armée.
Ali Mebroukine