Mercredi 19 septembre 2018
Sonatrach II : Farid Bedjaoui condamné à 5 ans de prison par la justice italienne
L’ancien bras droit de Chakib Khelil vient d’accrocher une nouvelle condamnation à son CV de délinquant en col blanc. Selon plusieurs titres de la presse italienne datée de mercredi 19 septembre, Farid Bedjaoui a été condamné à 5 ans et 5 mois de prison dans l’affaire des pot-de-vins entre Saipem et Sonatrach.
Quant à ses deux complices, Samyr Ouraied et Omar Habour, poursuivis également dans la même affaire Sonatrach-Saipem qu’on appelle Sonatrach II en Algérie, ont été respectivement condamnés à quatre ans et un mois de prison.
Farid Bedjaoui, “bras droit” de l’ancien ministre de l’Energie Chakib Khelil était le principal intermédiaire dans les transactions entre les deux entreprises pétrolières Sonatrach et Saipem dont le montant est de 8 milliards de dollars. Aussi, il a été jugé coupable de faits de “corruption international” par la justice italienne.
L’ancien PDG de Saipem, Pietro Tali, a été condamné à 4 ans et 9 mois de prison. Son directeur des opérations à l’époque, Pietro Varone, a écopé de la même peine. L’ex-patron d’Eni, l’entreprise-mère de Saipem, Paolo Scaroni, a lui été acquitté.
Le procès qui a été ouvert, il y a de cela trois ans, portait sur le versement présumé par Saipem, filiale du groupe italien, de 197 millions d’euros de pots-de-vin à des responsables publics algériens, entre 2007 et 2010.
Un mandat d’arrêt international a été émis en 2014 contre Farid Bedjaoui réfugié à Dubaï. Sans aucune explication, Interpol a retiré ledit mandat d’arrêt depuis l’été dernier.
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