Dimanche 15 avril 2018
L’armée répond aux médecins résidents. (Vidéo)
A l’occasion des Journée portes ouvertes sur le Service national, prévues pour se dérouler du 15 au 18 avril, l’émission l’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne recevait, ce dimanche, le général-major, Mohamed Benbicha.
S’exprimant sur l’apport de ce service ainsi que de sa dimension stratégique « en qualité de pilier de la citoyenneté », cet officier en charge de ce département au ministère de la Défense nationale, rappelle que l’institution de celui-ci, en 1968, avait été décidée pour faire contribuer la jeunesse à la reconstruction de l’Algérie, après son indépendance.
A ce propos, il fait par exemple mention de la contribution des premières promotions de jeunes conscrits à la réalisation du Barrage vert ou bien encore à celle de la route Transsaharienne, en particulier.
S’il reconnait relève que par rapport au passé, il n’existe pas le même engouement de cette frange de la population pour le Service national, il n’en relève pas moins que lorsque des jeunes sont incorporés, ils découvrent que leurs appréhensions vis-à-vis de l’armée « sont infondées ».
Selon le général-major Benbicha, la réduction du service national de deux à une année, prédispose beaucoup de jeunes, parmi lesquels nombre d’universitaires, à vouloir s’intégrer dans les rangs de l’ANP, certains parmi eux pour éventuellement bénéficier d’une formation pouvant leur permettre de trouver un emploi une fois revenus à la vie civile.
Commentant l’organisation des Journées portes ouvertes sur le service national, organisées en divers endroits du pays, il explique qu’elles visent à informer les futurs conscrits sur les conditions de leur présence au sein de l’armée, sur l’octroi d’une éventuelle exemption ainsi que les étapes marquant leur période de casernement.
Pour ce qui concerne les jeunes insoumis appréhendant une incorporation, il explique que ces journées représentent une opportunité pour eux de prendre connaissance des conditions de régularisation leur situation, au lieu de continuer à rester dans une « situation contentieuse ».
« Trente ans n’est pas un âge où on doit exempter tout le monde. Il y a des gens qui font des études supérieures jusqu’à l’âge de 32 ou 33 ans et qui restent astreints au service national. Tant qu’ils n’ont pas un argument ou un motif qui les dispensent, ils seront toujours concernés », a-t-il précisé. « Une réponse indirecte aux résidents en sciences médicales qui, comme tous les citoyens ayant suivi une formation médicale (médecins, pharmaciens, dentistes, infirmiers, etc), ont été exclus des exemptions du service national dont ont bénéficié les citoyens âgés de plus de 30 ans. », remarque de son côté le journal électronique TSA.