Lundi 19 février 2018
Le fils d’Ali Benhadj condamné pour conduite en état d’ivresse
« Frère, il ne faut guère condamner, tu peux aussi être contaminé » chantait Zedek Mouloud. C’est ce qui vient d’arriver au plus virulent des islamistes, Ali Benhadj. Ce numéro deux du FIS qui ne rate aucune occasion pour condamner les consommateurs d’alcools et les qualifier d’apostats et de mécréants, ce péché qu’il combat sur tous les fronts a frappé cette fois à sa propre porte et dans la chair de sa chair.
Selon le quotidien arabophone, Ennahar, le tribunal de Hussein Dey, à Alger a condamné cette semaine à six mois de prison ferme et cinquante mille dinars d’amende le fils de ce prédicateur moralisateur pour conduite en état d’ivresse et non-soumission au contrôle de la police.
Abdel Djabar Benhadj puisque c’est de lui qu’il s’agit a été arrêté par la police après avoir tenté de les fuir, ce qui a d’ailleurs causé un frottement de sa voiture avec deux autres véhicules. Le condamné a nié la conduite en état d’ébriété, il a déclaré au tribunal qu’il était arrêté dans sa voiture en stationnement dans son quartier en train de consommer des boissons alcoolisées. À rappeler que le test d’alcoolémie a révélé 1.25g d’alcool dans son sang, ce qui est beaucoup supérieur au 0.20g toléré par la loi.
Ali Benhadj, le père prédicateur, va-t-il prononcer une fatwa contre son propre fils ? Ou va-t-il se taire suivant le dicton populaire qui dit : « C’est licite pour nous, mais illicite pour vous » ?