Mercredi 31 janvier 2018
Plus de 5600 placements réalisés en 2017
Dans un passé récent, l’Agence nationale de l’emploi était dénommée communément «bureau de main-d’œuvre et ses attributions se limitaient à enregistrer les demandes et offres d’emploi. Elle rendait d’indéniables services au monde du travail, notamment dans les secteurs du bâtiment, de l’industrie, de l’agriculture et des services.
À Tiaret, l’Anem) n’est structurée qu’au niveau de cinq daïras sur les quatorze que compte la wilaya, par contre elle est représentée au niveau de chaque 42 communes.
À l’Anem, on ne chôme pas et les chiffres éloquents parlent d’eux- mêmes : l’exercice 2017 a vu le placement de 4800 demandeurs d’emploi dans le cadre dit classique.
Dans le cadre du DAIP, les chiffres sont encore éloquents : 540 postes en 2017. Dans le cadre du Contrat de Travail aidé (CTA) plus de 301 placements ont été enregistrés, au total plus de 5600 postes répartis notamment sur les principaux secteurs d’activités, bâtiment, services, industrie et agriculture ont été enregistrés, mais de l’avis de notre interlocuteur, «cet effort est insuffisant, tant le chômage frappe de plein fouet la population, jeunes et moins jeunes », nous a-t-on affirmé.
L’Anem accueille quotidiennement des flots de demandeurs d’emplois. Ce sont surtout les universitaires diplômés qui se présentent aux guichets pour s’inscrire à un éventuel emploi et retirer l’incontournable « fiche d’inscription », qui a remplacé la fameuse « carte bleue », un véritable passeport pour décrocher un poste de travail dans le vaste dispositif DAIP mis en place par les pouvoirs publics depuis 2008.
En fait, l’Anem, est une véritable ruche humaine, son responsable, M. Zergui Mokhtar, affirme que les préposés ne ménagent aucun effort pour endiguer et satisfaire cette vague humaine, sachant qu’une centaine de dossiers est traitée et satisfaite chaque jour ouvrable. Par ailleurs, le Chef d’agence accorde quotidiennement des audiences aux jeunes universitaires qu’il écoute, conseille et oriente sans relâche. Ajoutant au passage : «C’est un travail ingrat, il faut apaiser les esprits de certains surexcités, faire patienter les autres enragés et révoltés de ne pas trouver de travail, nous subissons même le courroux de certains, certes nous courbons l’échine mais nous ne romprons pas dans notre mission», ajoute-t-il.