Il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir,

Et feint d’escamoter le déroulé de l’histoire,
En dédouanant la frange qui reste des responsables de nos déboires,
Lesquels s’accrochent et ne comptent point quitté le pouvoir,
Ni leurs châteaux et manoirs, d’Algérie et d’ailleurs.
Notoire est leur implication dans le tripatouillage des scrutins jusque dans les mouroirs.
Sommes-nous si oublieux pour ne pas tirer les leçons de l’histoire
Qui bégaie depuis 1962 d’élections truquées par notre comportement immature et infantile à qui ne manque que le bavoir?
À regarder de près les candidats faire-valoir
À cette élection repoussoir
Et ceux qui l’organisent, comment ne pas prédire un formidable foutoir,
Qui mènera, sans nul doute, les coupables du bourrage des isoloirs,
Vers les tribunaux et les parloirs,
Comme de vulgaires truands au rasoir.
Aussi, si l’on veut que le pays sorte de sa longue nuit noire,
Il faut ignorer le chantage par les dates buttoirs,
Et se donner toutes les garanties afin de mettre définitivement un terme à ce système hachoir.

Cette contribution est destinée à tous ceux d’entre-nous qui seraient tentés par un langage qui voudrait faire accroire
À l’imminence d’une quelconque gloire.