Dimanche 28 octobre 2018
Balade littéraire
Dans la fontaine des mots, je m’enivre
J’étanche ma soif comme le fils du pauvre
Dans mon pays, je suis l’éternel exilé
Qui fait la Traversée de la colline oubliée.
Au milieu des Figuiers de barbarie
J’entends les Chants berbères de Kabylie
Lyriser l’éternel Jugurtha
Et son étoile secrète ″Nedjma.″
Il est l’allumeur de rêves berbères
Loin de l’automne des chimères
Il a l’art d’avoir toujours raison
Rappelez-vous l’incendie dans la grande maison.
La Kabylie est l’histoire de ma vie
Qui raconte ce que le jour doit à la nuit
Qui pleure l’honneur de la tribu
Et des illusions perdues.
Sur les chemins qui montent
Je cherche le sommeil du juste
Je ne vois que la terre et le sang
Infestée par l’opium et le bâton.
Quand le miel de la sieste
S’évanouit dans les cendres de la peste
L’enfant fou de l’arbre creux
Ne crois plus au mensonge de Dieu.
Ni les vigiles ni les chercheurs d’os
N’est une imposture des mots
Zabor incarne l’enfance algérienne
Violée par la bête humaine.
Ô toi l’homme qui n’a rien compris
L’homme qui rit, dis-moi le paradis
Qui se souvient de la mer
Et de la solitude ma mère.
Pris dans les rets de l’oiseleur
Les agneaux du seigneur
Implorent le soleil sous les armes
Qui brule le bonheur des dames.
Ainsi parlait Zarathoustra
De l’amour, la fantasia
Dans la maison de lumière
Loin des identités meurtrières.
© Bachir Djaider
Lundi 22 octobre 2018
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