23 novembre 2024
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Une énième vague de « coups d’État sanitaires » déferle sur le camp atlantiste (I) 

TRIBUNE

Une énième vague de « coups d’État sanitaires » déferle sur le camp atlantiste (I) 

Toute vérité officielle est par essence une mystification étatique, confectionnée selon les normes de l’idéologie dominante capitaliste. 

Comment entretenir la pandémie, pour justifier et légitimer le coup d’État sanitaire moderne accompli avec des moyens de conditionnement psychologique hautement technologique, sinon par la fabrication hystérique du péril viral mythologique agrémenté de maquillages statistiques délibérément amplifiés.

Comment justifier et légitimer l’accélération de la destruction des infrastructures économiques considérées comme obsolètes du point de vue du grand Capital, sinon par une énième vague de propagandes sanitaires virales, appuyées sur un traitement de l’information anxiogène propre à susciter un état de sidération sur fond de psychose collective.  

Comme le disait Hermann Göring, homme politique nazi, fondateur de la Gestapo : « Et si vous pouvez trouver quelque chose pour les effrayer, vous pouvez leur faire tout ce que vous voulez ». 

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Pour la énième fois, alors que le Covid-19 était, depuis le mois d’avril 2021, en voie de résorption, les États atlantistes viennent de réactiver la fabrique de la peur par la diffusion de l’invariant scénario catastrophe porté par le terrifiant variant delta, ce serial killer menaçant, selon les metteurs en scène gouvernementaux jamais à court d’imagination, l’humanité de disparition.

Or, selon les experts, certes le variant delta est plus contagieux, mais incontestablement moins létal que le précédent. À écouter les gouvernants atlantistes, le variant delta s’apprêterait à décimer des millions de personnes, particulièrement les non-vaccinées. À la vérité, selon les médecins, l’actuel variant delta ne provoquerait qu’un gros rhume.

La preuve : en Grande Bretagne, premier foyer européen du variant delta, certes le nombre de contaminations a considérablement progressé, mais sans entraîner d’augmentation du nombre d’hospitalisations et de mortalité, notamment parmi les populations non-vaccinées. En revanche, paradoxalement, selon une étude scientifique, les Anglais vaccinés contaminés par le variant Delta s’exposeraient à un risque vital trois fois supérieur à celui des non-vaccinés.  

D’aucuns expliquent la très faible mortalité actuelle par la généralisation de la vaccination. Or, depuis le mois de mars, la diminution du nombre de décès a été relevé également dans nombre de pays qui ont partiellement vacciné leur population (le Covid-19 serait, selon les spécialistes, très sensible à la saisonnalité, autrement dit il se propagerait plus facilement en hiver qu’au printemps et en été).

Par ailleurs, selon une étude israélienne, la vaccination actuelle à forme ARN-m ne protège pas efficacement contre le nouveau variant delta, encore moins contre le delta Plus. Selon un communiqué du ministère israélien de la Santé « l’efficacité du vaccin de Pfizer contre le coronavirus est tombée à seulement 64 % en Israël, face à la propagation du variant Delta dans le pays ». Et pour cause. Les vaccins ARN-m occidentaux ont la particularité de sélectionner des mutations résistantes du fait qu’ils ne décodent que la seule protéine Spike (donc un unique site de reconnaissance), contrairement à un vaccin de type inactivé entier (élaboré par le laboratoire chinois Sinovac) capable de coder une multitude.

Autrement dit, les vaccins à ARN-m favorisent l’apparition de mutations résistantes, c’est-à-dire la multiplication de variants. De là s’explique le choix des pays occidentaux d’acquérir exclusivement les vaccins ARN-m, réputés pour leur spécificité de création de nouveaux mutants. Par ce stratégique choix vaccinal ARN-m à l’efficacité médiocre, les pays occidentaux entretiennent délibérément la pandémie par sa pérennisation opérée par la réapparition de nouveaux variants nécessitant ainsi des rappels vaccinaux semestriels pour une longue période, afin de justifier l’instauration de la dictature sanitaro-sécuritaire, bouclier du programme du Grand Reset actuellement grandement en œuvre.

Pendant que la masse des esclaves occidentale, tétanisée et paupérisée, investit obséquieusement les laboratoires et les vaccinodromes pour se shooter, avoir sa dose de vaccin, les puissants du monde investissent leurs capitaux pour refonder l’économie à leur seul profit, leur énergie pour blinder leur pouvoir au moyen de la vigoureuse dictature sanitaire et vaccinale affichant une santé florissante et insolente.  

En tout état de cause, selon les scientifiques, toutes les personnes vulnérables étant désormais majoritairement vaccinées, il n’y a aucun risque de contamination à charge virale létale, autrement dit de développement de forme grave mortifère.  

Et, pourtant, en France, le président Macron, après la tenue de Son Conseil de défense (ce cabinet secret où siègent des généraux), vient d’imposer l’obligation vaccinale déguisée, par l’élargissement du passeport sanitaire désormais indispensable dans tous les espaces des établissements dits non-essentielles (restaurant, musée, cinéma, théâtre, salle de sport, voyage, etc.). Mais absolument pas obligatoire dans les entreprises qui agglomèrent pourtant chaque jour, durant huit heures d’affiliée, des millions de salariés concentrés dans des unités de production industrielles et administratives closes, sources de propagation massive du virus.  

L’imposture sanitaire gouvernementale est flagrante : le « citoyen » français a le droit de passer, sans obligation d’être en possession d’un pass sanitaire, une journée entière au travail, dans une proximité et promiscuité intimement compacte, parmi des collègues certainement positifs au Covid-19, mais le soir, pour se désaltérer, afin de rentrer manger dans un restaurant pour une petite heure, il doit être muni d’un pass sanitaire prouvant qu’il est vacciné. De même pour le cinéma, le théâtre, la salle de sport, etc. Chercher l’erreur ! 

On voudrait entraîner la faillite (en vérité programmée depuis bientôt deux ans par le grand Capital) de tous ces secteurs dits non-essentielles déjà fragilisés par la crise, on ne s’y prendrait pas autrement. Après avoir subi des mois durant la fermeture de leurs établissements, ces entreprises, avec les mesures contraignantes qu’elles doivent gérer, vont être confrontées à la désaffection de la clientèle réfractaire au passeport sanitaire jugé liberticide. 

Nul doute, la décision d’instauration du passeport sanitaire, avec ce qu’il implique de contraintes sociales, s’inscrit dans le prolongement du processus d’habituation à la soumission, au contrôle et au traçage électronique. Il renforce les mesures coercitives déjà imposées depuis maintenant presque deux ans, matérialisées par l’obligation du port du masque, la possession de l’attestation dérogatoire de déplacement, l’adoption des gestes barrières, l’acceptation du confinement. Il vient intensifier la surveillance de masse, la militarisation de la vie quotidienne, la caporalisation de la société. 

Ainsi, depuis l’apparition de la pandémie, au lendemain de chaque déconfinement, après quelques semaines de « Liberté » recouvrée, certains scientifiques stipendiés interviennent dans les médias pour préparer psychologiquement la population à une énième vague de contaminations provoquée par le surgissement d’un nouveau variant (sic). Curieusement, le variant se reproduit uniquement dans les mêmes pays occidentaux – et quelques pays intégrés dans le bloc atlantiste aux gouvernements ligotés par le grand Capital -, jamais en Asie ou en Afrique.

À cet égard, il est important de souligner que les pays asiatiques, sans mesures restrictives de liberté, ni confinement, ni fermeture des établissements de commerce, ni « calcul machiavélique politique », dans un esprit essentiellement médical, a enrayé le virus en moins de trois mois moyennant le déploiement extraordinaire d’équipements sanitaires hautement technologiques. De sorte que depuis le mois d’avril 2020, avec un nombre de décès très faible, la vie sociale et économique a repris normalement.

Quant à l’Afrique, dépourvue pourtant d’infrastructures médicales et d’équipements sanitaires, sans mesures restrictives, contrairement aux prévisions apocalyptiques prophétisées par les médias occidentaux au début de la pandémie en janvier-février 2020, annonçant la mort de millions de personnes, elle déplore, en un an et demi, seulement 140 000 morts (dont la moitié en Afrique du Sud, pays appartenant à l’orbite atlantiste, par ailleurs en pleine implosion, tout comme la Tunisie confrontée à la récession économique et une crise de légitimité politique : qui plus est, tous deux en butte à de récurrentes révoltes sociales et, curieusement, à de fréquentes mesures de restrictions et des confinements draconiens, pour enrayer le virus… de la contestation) sur une population de plus d’un 1,3 milliard habitants – à noter que, durant ce temps, dans l’indifférence générale, la malnutrition et les maladies bénignes déciment chaque jour 25 000 personnes, soit presque 10 millions par an -.

Comment expliquer la faiblesse du nombre de décès dans ces deux continents, l’Asie et l’Afrique ? Par l’innocuité du coronavirus ? Comment interpréter la surmortalité du Covid-19 officiellement enregistrée par les États occidentaux et leurs pays satellites ? Par la surestimation du nombre de décès attribués au Covid-19, surtout quand on apprend que plus de 99% des morts du virus étaient atteints d’une autre maladie grave ? Comment analyser cette disparité de la mortalité devant ce virus ? 

Depuis presque deux ans, en guise d’unique politique sanitaire, les gouvernants des pays atlantistes et leurs vassaux des pays satellites du Tiers-Monde, sur fond de bruits de bottes, administrent alternativement couvre-feux et confinements, ces politiques d’immolation des libertés individuelles et d’assignation à résidence forcée que n’aurait jamais imaginé le pire des dictateurs. Et depuis le début de l’année 2021, sous la pression des industries pharmaceutiques, ces gouvernants imposent la vaccination au moyen de thérapies géniques encore en phase expérimentale, à l’efficacité douteuse et à l’innocuité hypothétique, selon de nombreux experts. Ironie du sort, aujourd’hui, certains pays imposent et la vaccination et le confinement.

En Israël, on avait invité les citoyens à se faire vacciner pour éviter le confinement et les mesures restrictives. Aujourd’hui, avec une population adulte pourtant vaccinée à 90%, les Israéliens subissent et la vaccination obligatoire (une troisième dose est en cours d’administration en guise de rappel vaccinal appelé inéluctablement à se pérenniser) et le confinement doublé de mesures restrictives. La même imposture sanitaire s’observe dans d’autres pays atlantistes, notamment en Espagne, en Australie, au Portugal, etc. 

De toute évidence, le dessein des États atlantistes n’est pas de combattre médicalement et humainement le virus, mais, de manière machiavélique, d’abattre socialement leur population par les multiples mesures restrictives, notamment le confinement, cette arme de destruction massive psychologique censée anéantir le virus de la contestation populaire mondialement répandu ces récentes dernières années, afin de conjurer l’amorce de soulèvements sociaux prévisibles dans un contexte de crise économique marqué par la programmation de faillites massives d’entreprises, d’augmentation endémique du chômage et de croissance exponentielle de la paupérisation, d’éradication des classes moyennes.   

Globalement, le capitalisme repose sur le triptyque Production-Circulation-Valorisation, intégré dans une reproduction immanente sociale. Or, depuis plusieurs années, la dernière sphère, la Valorisation, est en crise, due à la baisse du taux de profit, obérant la reproduction normative des rapports sociaux. Le capitalisme, certes, maintient encore en fonctionnement la production et la circulation des marchandises.

Mais sans pouvoir générer la moindre valorisation, autrement dit accumulation. Cette incapacité d’assurer la moindre valorisation du capital susceptible de garantir la croissance économique marque l’entrée du capitalisme dans une crise systémique multidimensionnelle finale, induisant l’impossibilité de la reproduction immanente des rapports sociaux, particulièrement manifeste dans le bloc occidental en plein déclassement, incapable de soutenir la concurrence face au dynamique modèle capitaliste chinois hautement technologique et compétitif. Une Chine désormais bientôt première puissance économique impérialiste mondiale, principal pôle de stimulation de la croissance économique mondiale. 

Avec l’accentuation de la crise, le délitement du tissu social matérialisé par la paupérisation généralisée et l’explosion des incivilités et des violences multiformes, le divorce entre gouvernants et gouvernés illustré par l’abstentionnisme électoral et le discrédit de la classe politique et gouvernementale, la société capitaliste n’assure plus sa reproduction de manière immanente. De là s’explique l’intervention permanente de l’État, par le truchement de ses forces répressives et ses appareils de propagande médiatiques, pour assurer violemment la cohésion sociale, la reproduction factice des rapports sociaux menacés d’éclatement, d’implosion.

Au vrai, le coronavirus sert de paravent pour occulter la crise finale du capitalisme, déjà latente depuis des années. L’imposture étatique sanitaire a pour dessein de dissimuler l’imminence de l’effondrement économique, commercial et bancaire. D’entraver despotiquement le déclenchement des contestations sociales. De neutraliser la lutte des classes. 

Selon les thuriféraires du capital contaminés par l’idéologie libérale, le Covid-19 aurait provoqué le ralentissement de l’ensemble de l’économie mondiale. Or, ce n’est pas le naturel invisible virus, mais les ostensibles mesures politiques liberticides de confinement et les décisions de paralysie délibérée de l’économie, décrétées par les États atlantistes, qui sont responsables du fléchissement programmé de l’économie, en particulier occidentale. (A suivre)

Auteur
Khider Mesloub

 




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