24 novembre 2024
spot_img
AccueilIdéeLe coronavirus, mais quel monde après ?

Le coronavirus, mais quel monde après ?

REGARD

Le coronavirus, mais quel monde après ?

Le monde d’avant pouvait-il se prétendre d’avoir convaincu de sa prétendue justesse de « rotation » quant aux plans de la gestion des bouleversements et les conséquences dramatiquement induites sur le comportement des populations en matière de sécurité, notamment sanitaire ? 

Difficile de ne pas s’en démarquer tant les inégalités n’ont de cesse de creuser l’écart entre les riches et ceux relevant de la classe moyen pour ne pas oser faire le parallèle avec l’autre partie constituée des masses majoritairement pauvres.

Le monde d’avant nous a fait découvrir les conflits, les atrocités, les génocides et les exterminations tous azimuts. 

En effet, le monde d’avant nous a fait découvrir l’horreur et la face macabre de l’humanisme d’un autre genre. 

- Advertisement -

Nous avons assisté impuissant « in Live » à l’effondrement des tours de la World CenterTrade. Nous avons appris à saisir les commérages d’une presse à mensonge qui a de tout temps fait bon ménage avec la puissance de l’argent.

Le monde d’avant nous a appris à reconnaître un zombie d’un terrien ordinaire par le formalisme extérieur comme si l’habit fait encore de nos jours le moine. 

Pendant que les peuples sont atrocement terrorisés, certains par contre ont eu l’outrecuidance d’avoir accentué leur avidité quant à l’enrichissement sans cause et à l’accumulation effrénée des deniers publics.

Le monde du Coronavirus nous semble en tout cas en apparence si différent de l’autre monde d’avant rien qu’en méditant autour de cette obligation décrétée pour le confinement des peuples. 

Mais la pandémie du virus a dévoilé au monde « contaminé » que l’entraide et la coopération internationale ne sont que de vains mots. 

En effet, n’avons-nous pas été témoins de piratage et d’arraisonnement de cargaisons entières chargées de moyens de protection contre le virus, destinées à des pays européens pour se voir détournées au profit d’autres Etats plus puissants ?.

Le monde du Covid-19 certes n’a pas seulement suscité ce comportement individualiste de certaines puissances au détriment de la morale mais a poussé à l’adoption d’un égocentrisme sans précédent au niveau des relations internationales.

L’autre point négatif qu’il y a lieu de relever est l’éveil des nationalismes prônés par les populistes de l’extrême droite occidentale à l’instar de Donald Trump et de Victor Orbân qui a récemment soutenu pour justifier la fermeture totale des frontières de la Hongrie que « ce sont les réfugiés qui sont porteurs de la contamination de la maladie du virus »

Le monde du Coronavirus qui a démontré de façon catégorique la faiblesse du système capitaliste mondiale quant à sa capacité à pouvoir faire face aux situations exceptionnelles de santé publique notamment a instruit certaines politiques à vouloir rectifier le tir. 

Enfin c’est ce que laisse entendre Chrystina Freeland vice première ministre et ministre des affaires intergouvernementales au sujet de l’importance accrue à accorder à l’auto-suffisance en matière de sécurité sanitaire, laquelle avait rappelé dans un point de presse que « la relation entre le Canada et les Etats Unis nécessite un jardinage constant »  

Si apparemment l’Occident qui s’attelle à redéfinir sa politique économique à l’égard des populations, du moins ce que laissent entendre certains organes de presse aux ordres, qu’en est-il des pays non émergents tels que l’Algérie qui subit de plein fouet non seulement les conséquences de la pandémie du Covid-19, mais également les baisses drastiques des prix de pétrole additionné aux soubresauts du mouvement de contestation populaire.

Auteur
Rezki Djerroudi

 




LAISSEZ UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

ARTICLES SIMILAIRES

Les plus lus

Les derniers articles

Commentaires récents