Mardi 28 janvier 2020
Naïma Salhi et la quête infâme de la renommée !
Pourquoi, dans ce pays, ce sont toujours les mêmes qui osent s’emparer de la parole pour afficher leur soif de renommée ? A défaut d’une compétence politique et d’un manque de charisme, certains usent de moyens machiavéliques afin de s’imposer et faire fonctionner leur génie maléfique.
En Algérie, le niveau de la politique laisse à désirer, la scène nationale pullule de partis minuscules fondés par des soi-disant leaders en manque d’aura, en mal de considération populaire.
Dans cette chronique, je voudrais répondre à cette présidente de parti de l’équité et de proclamation (Adl wa El Bayane), un parti d’obédience islamiste, qui, dans des déclarations récentes, s’attaque haineusement à la langue tamazight en affichant un racisme des plus hideux.
A vrai dire, cette novice politicarde se jette aveuglement dans un abîme politique dont elle ne connait pas la profondeur, elle a prémédité un dépassement à l’égard d’une constante nationale en interdisant voire menaçant sa fille de mort si elle ose parler sa langue ancestrale. Naima Salhi est connue pour sa versatilité politique, c’est-à-dire elle adopte des comportements contradictoires selon les situations et les intérêts, elle critique le président tantôt et elle l’adule tantôt.
Ses dernières sorties médiatiques dénotent une faillite politique très criante, elle cherche à se faire une renommée même aux dépens de sa propre identité, résultat d’une ignorance historique et culturelle très pesantes. Certains avancent même qu’elle est porteuse de messages émanant de la sphère dirigeante du pays comme pour sonder ou plutôt provoquer une stérile polémique qui fera oublier certaines questions nationales des plus urgentes.
Elle aurait bien fait si elle contribuait à dénoncer les injustices quotidiennes subies par ses concitoyens, elle aurait dû porter des solutions aux problèmes des grèves que connaissent les secteurs de l’éducation et de la santé, elle a osé préférer la facilité au devoir et l’infamie à l’honneur. Mais la députée Naïma Salhi est une récidiviste, elle ne craint pas l’ignominie. Ce qui fait dire à certains qu’elle bénéficierait de solides protections en haut lieu. Autrement, elle n’oserais pas verser ainsi dans l’infâmie.
Il y a quelques semaines, il s’était attaqué d’une manière ignoble au commandant Lakhdar Bouregaâ.
En dépit des réactions massives à ses venimeuses déclarations, elle récidive encore une fois en s’attaquant aux symboles de la Kabylie à l’instar de Matoub Lounès, Ferhat et autres, déclarant que ce dernier n’est pas un fils de chahid.
Même si je ne partage nullement l’idée de l’indépendance de la kabylie avec Ferhat, il demeure un des précurseurs du combat pour la démocratie en Algérie n’en déplaise à Naïma et ses acolytes, un héros qui dépasse le titre d’une présidente de parti obscurantiste qui gravite autour de ceux qui ont bradé l’Algérie et ce pour des intérêts lâches et putrides. Elle doit savoir que ni sa haine ni son racisme ne pourront arrêter la marche de la vérité vers notre république.
Tamazight est le premier patrimoine de l’Algérie, elle a survécu à toutes les tentatives de la négation à travers les siècles. Tamazight survivra tant que des hommes existent qui la hisseront au firmament de la gloire.