Mercredi 31 juillet 2019
Général, épargnez nos jeunes militaires!
Les propos du général-major Gaïd Salah devant les jeunes soldats lauréats du BEM et du Bac sont d’une extrême gravité, ils sont loin d’être anodins, innocents, motivants, rassurants.
Les propos du général, vice-ministre de la défense nationale sont inappropriés, violents, méchants, pervers, désorientants, désobligeants, préjudiciables, désarçonnants, dangereux.
Le général, plutôt que de leur prodiguer des conseils allant dans le sens de l’acquisition des savoirs, de la maîtrise de la technologie, de la professionnalisation, a réflexion scientifique, il a puisé dans ce qui est l’opposé de ce que ces jeunes et futurs cadres attendaient..
Le général leur a tenu un discours politiquement incorrect et préjudiciable, politicien, orienté, menaçant, intrigant, haineux, exclusiviste,
Ces jeunes soldats n’ont pas pour vocation de s’ingérer dans le terrain politique, encore moins civil. Ils ont pour vocation, pour mission, pour devoir de protéger et à défendre le pays par le savoir qu’ils auront acquis.
Ils n’ont pas pour vocation, ni pour mission, ni pour objectif de se dresser en tuteurs sur le peuple, Ces jeunes lauréats militaires ont besoin d’un discours pédagogique, calme, scientifique, ouvert, encourageant, d’un discours qui ne pousse pas à dresser les uns contre les autres, d’un discours qui ne traite pas la différence de traîtresse, d’ennemie de la nation, de comploteuse.
Ces jeunes n’ont pas pour vocation de faire de la politique autrement ils ne se seraient pas engagés dans l’armée: ils avaient le choix dans cette multitude de partis.
Ces jeunes militaires lauréats n’ont que faire de ces discours haineux, tendancieux tendant à dresser des algériens contre d’autres.
Ces jeunes n’ont pas rejoint les écoles militaires pour se mettre en travers des revendications de leur peuple, de leurs parents, de leurs sœurs, de leurs frères, de leurs amis.
Ces jeunes futurs officiers ne se sont pas engagés dans les rangs de l’armée nationale populaire pour mater le peuple.
Le savoir, la science, la cule, l’instruction interdit et abolit le mal, la répression et l’interdit.