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lundi 7 juillet 2025
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« Négociations » : Après les zaouïas et les émirs orientaux ?

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REGARD

« Négociations » : Après les zaouïas et les émirs orientaux ?

Gaïd Salah avec Khalifa Ben Zayed Al Nahyane. 

L’excellence nous est démontrée par notre peuple depuis des mois de manifestations pacifiques, joyeuses et ingénieuses.

L’excellence vient de nous être renouvelée par l’équipe nationale de football, composée essentiellement de joueurs plus méditerranéens que ‘’strictement’’ algériens !

La médiocrité nous est servie régulièrement par les manipulateurs de l’ombre, par des ‘’médiateurs sur-mesure’’,  pour garder le pouvoir et continuer à gouverner encore les 50 prochaines années.

En effet, après les Lakhdar Brahimi, Ramtane Lamamra, Abdelaziz Rahabi, qui commencent par tricher avec le peuple en prétendant n’être délégué par personne, mais qui disposaient de moyens de l’État (gardes-du-corps, véhicules de service, disponibilité des média du pouvoir, …),  nous assistons ces semaines au cirque des hommes du lointain passé (Taleb Ahmed Ibrahimi, Mouloud Hamrouche, Mokdad Sifi, Karim Younes,…), qui ont mené l’Algérie au point où elle se trouve aujourd’hui, et qui se tiennent en embuscade pour rejouer leur mauvaise partition.

Une hirondelle ne fait pas le printemps comme on dit, mais respect et considération à Djamila Bouhired qui refuse de s’asseoir avec les loups, et qui le dit naturellement.

Au cafouillage actuel pour gagner du temps et tenter de s’en sortir à bon compte, ceux qui nous servent de ‘’pouvoir occasionnel anti-constitutionnel’’, ne nous surprendront pas demain en nous proposant la médiation des zaouïas, comme l’avait fait pendant des mois Chakib Khellil pour se fabriquer une honorabilité et se préparer à remplacer Abdelaziz Bouteflika, ou bien ‘’la médiation arabo-musulmane’’ des monarques Salman Ben Abdelaziz Al Saoud, Khalifa Ben Zayed Al Nahyane ou bien Abdel Fattah Al-Sissi. Le résultat est prévisible et visible tous les jours sur les ruines des villes du Yémen meurtri. 

Inutile de tergiverser

Le peuple algérien sait ce qu’il veut : une nouvelle république algérienne, sans tuteurs ni décideurs de l’ombre, avec des textes fondamentaux légitimes élaborés et votés dans la transparence après des débats populaires, sans l’aide ‘’désintéressée’’ des destructeurs d’hier. 

Ça serait long (?), mais c’est le chemin le plus sûr enfin d’aller dans la bonne direction (1).

C’est ce que font nos ancêtres depuis des siècles dans leurs assemblées de villages. 

A.U. L

Notes :

(1) En 1974 à la salle Atlas à Bab El Oued, devant les étudiants, Abdelaziz Bouteflika, alors au sommet de sa puissance à côté de Boumediène, justifiait ainsi le coup d’Etat du 19 juin 1965 : « nous perdions du temps dans des débats interminables à l’APN, avec des députés qui ne faisaient pas la différence entre un budget d’investissement et un budget de fonctionnement… alors nous avons fait le redressement révolutionnaire pour aller vite dans la voie de la révolution…’’. (citation approximative, de mémoire).

 

Auteur
Aumer U Lamara, physicien, écrivain.

 




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