Mardi 26 mars 2019
Opportunisme et volte-face : « Mouvement du Hirak ou harki » ?
J’ai récemment observé plusieurs personnes prétendant faire partie de l’élite algérienne, qui ont fait un « U-turn » scandant des slogans prêchant le changement et l’intégrité.
L’université algérienne à la page, oui… c’est de l’université de Mostefa Ben Boulaïd dont je vous parle ! C’est carrément un changement de maillot qui nous laisse comprendre que ceux qui ont profité du mutisme universitaire, usurpe une nouvelle identité avec le « Hirak » qui, vraisemblablement, trompe le citoyen lambda, ainsi que les gens supposés être des leaders.
Avant d’émettre une quelconque hypothèse, je tiens à préciser que ce que j’avance est la vérité toute crue, sans modifications ni altérations.
Témoin de mon temps et de mon environnement, je vous parle d’un Professeur d’anglais natif de la commune d’El Madher qui, récemment, a brandi une nouvelle attitude à travers les réseaux sociaux, qui non seulement donne l’impression que notre chère Algérie changera pour le mieux afin de garantir un avenir juste et prometteur pour nos enfants, mais aussi surfe avec brio sur l’actuelle vague populaire.
Franchement… j’ai failli y croire!
Trois ans de cela, lors d’un concours de Doctorat, lui-même a fait en sorte que son propre fils soit mis à la tête de la liste contre le bon vouloir de tous. Bien évidemment avec la complicité du doyen de la FLLE à l’université de Batna 2.
Le plus grave dans tout cela est qu’il a obtenu une bourse d’étude du gouvernement algérien durant les années 80 pour faire un PhD à l’université de Bath au Royaume Uni, et que depuis son retour, il n’a pas cessé de verser dans le favoritisme: 05 enseignants du même patelin, en postes de responsabilité.
Son motif… même le président a adopté cela ! Il faut rappeler que le plus dérangeant dans tout cela c’est le comportement outrageux et les déclarations onéreuses: « personne ne fera partie de la famille de la faculté des langues de Batna si il ou elle n’affiche pas allégeance ».
Moi-même pouvant témoigner de son agissement et ses dires « si on n’est pas Chaoui, on peut toujours attendre… ». Très grave pour l’unité algérienne. Être Algérien n’implique pas l’appartenance à un clan ou une tribu.
Faut-il rappeler que ce Professeur exerce toujours au sein du département d’anglais et qu’il n’hésite nullement à être rémunéré par des heures supplémentaires à travers le territoire national, et cela malgré la loi en vigueur qui strictement interdit l’attribution d’heures supplémentaires lorsqu’on est responsable ou à la tête d’un poste organique.
En plus de cela, aux yeux de tous il a abusé de son poste en tant qu’ancien recteur, et n’a pas hésité de s’accaparer de la résidence au CUB de Batna, pendant plus de 20 ans malgré les mises en demeure, ce qui nous donne une idée sur ceux qui soi-disant condamne le système actuel, et qui durant leur règne, n’ont pas hésité à commettre les pires des agissements.
Il faut d’abord juger la base. Et qui, d’ailleurs, sont plus nombreux et peu connus par la masse.
Bien évidemment, on se demande… pourquoi avoir mis cela à nu maintenant. Tout bonnement, lors du Hirak chacun réagit à sa façon, son timing et sa volonté. Il y a ceux qui marchent… ceux qui parlent… et ceux qui dénoncent les « Harki » de l’année 2019 durant le « Hirak ».
Honte à vous! Au moins taisez-vous… peut-être qu’on vous oubliera avec le temps…
Dr. Charif Benboulaïd est maître de conférences « A »