Samedi 16 février 2019
À qui s’adresse Saïd Sadi ? Aux Algériens ou à l’académie française ?
On a beau lire et relire le texte de Saïd Sadi, applaudi çà et là sur la toile, on a du mal à percevoir à qui il est vraiment destiné !
M’embrouillant dans une analyse se voulant mettre en relief le fait qu’à travers son texte, notre Dr national considère chaque citoyen algérien, arabisé b’seif faut-il le rappeler, comme un membre en devenir de l’académie Française, il est plus simple de reproduire quelques commentaires de fidèles lecteurs du Matin d’Algérie, dont je me permets d’arrondir quelques corniches de terminologie :
Commentaire 1 : Al3adjaba ! Implacable, ses soubresauts d’outre-tombe !
Mwa, tout ce qui me navre c’est de voir le microcosme médiatique s’échauffer et s’enthousiasmer au pet d’un éléphant qui revient du cimetière faire comme s’il avait oublié une clause dans son testament qu’il n’aurait pas dite, en trente ans de rhétorique à la gomme et de coups d’épée dans l’eau !
Et, avec quelle humilité il est revenu nous ressasser des litanies et des incantations qui l’avaient conduit à se renier, souvent ! Je ne me rappellerai que de sa présentation aux présidentielles de 1995 et 2004, face aux candidats d’hier et d’aujourd’hui, pendant lesquelles il s’est pris une veste mémorable.
Cet homme, dans toute sa carrière politique, a eu deux instants de lucidité : quand il a dit qu’il s’est trompé de société et quand vingt ans plus tard il a vendu l’âme et rendu les armes.
J’eusse aimé que cet homme, gonflé de courage en 1991, face à « 3abanas el Mandarine », revînt dire à Fakhamatouhou : B’larebi ma’nkhelik t’djouz ya Fakhamatouhou !
Au lieu de cela, il perpétue son t’messkhir !
Commentaire 2 : Woullah ya Si !
En face, des têtes de nœuds sont en train de présenter et de faire élire un cadavre, en se jouant de nos qamums ! Lui, il s’est fait mal au rectum pour pondre un texte inaccessible à nos cervelles d’abrutis, en se laissant croire que c’est ainsi qu’il va provoquer un tsunami !
Alors qu’en parlant tout simplement à nos « lucs » il nous aurait fait savoir que c’est parce qu’il n’a rien à dire qu’on n’a rien compris !
Bravo Hend Uqaci !
Je rajouterai juste, en complément à tant de lucidité en authenticité délivrée : qui a dit « je n’accepterai jamais que qui que ce soit se considère plus musulman que moi ? »
Et la boucle du t’messkhir supérieur est bouclée..b’seif, comme toujours !