26 novembre 2024
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Pourquoi la cause palestinienne déchaîne-t-elle autant les passions ?

Harkis, génocides et les chiffres qui fâchent

Pourquoi la cause palestinienne déchaîne-t-elle autant les passions ?

Durant le printemps noir, 126 jeunes ont été tués par des gendarmes en Kabylie et des centaines d’autres gravement blessés.

Posée autrement, la question s’énonce comme suit : – peut-on attribuer à un être humain, une valeur différente selon qu’il soit juif, bouddhiste, musulman ou chrétien ? -peut-on quantifier différemment la vie de l’asiatique, de l’africain, de l’esquimau d’Alaska ou de l’aborigène d’Australie ?

Evidemment, l’universaliste dans l’âme vous répondra qu’il va de soi que nulle race, nulle couleur, nulle richesse, nulle religion, nulle parcelle terrestre, fusse-t-elle de bénédiction céleste, héritée du père par les fils ou occupée de force par les cousins, ne saurait servir de jauge pour hisser un être humain au-dessus de n’importe quel autre homo-sapiens sur Terre.

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À cet égard, il est utile de convoquer des études génétiques récentes qui nous apprennent que «tous les hommes descendent d’une même population d’Afrique noire, qui s’est scindée en branches au fur et à mesure du départ de petits groupes dits fondateurs. Leurs descendants se sont retrouvés isolés par des barrières géographiques (montagnes, océans…), favorisant ainsi une légère divergence génétique ».

Les toutes dernières analyses attestent qu’il existe sept groupes biologiques principaux parmi les populations réparties sur les quatre continents : les Africains subsahariens, les Européens, les habitants du Moyen-Orient, les Asiatiques de l’Est, les Asiatiques de l’Ouest, les Océaniens et les Indiens d’Amérique. En affinant davantage, les généticiens ont pu déterminer quelques sous-groupes et ramifications secondaires. Par exemple, huit en Europe et quatre au Moyen-Orient. Et la Science continue ses avancées ! Dans ces sous-groupes, le gène berbère s’éloigne allègrement de celui d’Arabie auquel on s’acharne à le rattacher de force, au nom de la folie mystique généralisée qu’il est utile de rappeler à ceux qui s’obstinent à refuser de voir en ces pathologies chroniques – que l’on brandit comme preuve d’appartenance à une oumma fictive supérieure- une inertie monumentale qui la condamnent (et nous avec) à occuper la position d’éternelle dernière de l’humanité. Une position qu’elle ne quittera jamais, tout simplement parce que les rares lumières qui survivent à ses codes ténébreux sont jetées aux cachots pendant que le prince héritier convole en toute liberté avec les dirigeants d’un Occident qui l’invite et le bichonne, au nom d’un baril de pétrole essentiel pour ses machines et ses circuits (*) !

Quant à l’Algérien lambda, si on lui on pose la question d’une éventuelle échelle de classification des hommes, il rétorquera, avec aplomb et mésestime envers le reste de l’humanité : H’na m’salmines, yaw ! Un postulat qui peut sembler naïf s’il n’était sous-jacent à toutes sortes de mobilisations et de réactions empressées pour répondre présent au moindre appel quand il s’agit de défendre l’honneur de la oumma -ce mélange de chimères et de mythes qu’on s’acharne à transformer en prophylaxies terrestres pour une meilleure vie céleste- et instillé dans le crâne, non seulement de celui qui n’a pas usé ses culottes sur les bancs de l’école, mais aussi dans les neurones frétillants de celui qui a usé jusqu’à ses caleçons les plus résistants !

Il est donc évident que c’est sur une sorte de supériorité fantasmée que vibrent les sentiments et les émotions d’une majorité écrasante d’algériens. À cet égard, on a fait de la cause Palestinienne le ciment unificateur dont se sert le pouvoir pour dresser la populace contre les éternels ennemis de la nation. Ils sont arabes, ils sont musulmans, comme nous ! Ils ont notre soutien, qu’ils aient tort ou raison ! Drôle d’argutie servie par ces charlatans au sommet qui ont adopté et épousé, à l’aveuglette, le moule de l’imposture d’Arabie !

Quoi de plus noble que de défendre une cause juste ? Mais quand cette cause se transforme en fixation pathologique qui détourne l’attention de drames beaucoup plus tragiques, en termes de pertes humaines, on ne peut que suspecter un sentimentalisme préférentiel opéré au nom de l’idéologie de soumission qui a fini par totalement voiler le petit peuple et le destituer des facultés élémentaires de discernement nécessaires pour appréhender le monde sous un regard universel égalitaire. Pourquoi s’apitoyer sur le sort d’une humanité perverse qui ose s’écarter de la soumission inconditionnelle et absolue aux préceptes du dernier messager et qui sont, quoiqu’on dise, à l’origine de toutes les dérives que connaît le pays ? « bel’Aarab wa el-musulman, heblet ennass carrément ! » résume l’inimitable cheikh du terroir, notre Sidi Bémol national. L’unique cheikh dont l’oreille n’est pas formatée par les sons cacophoniques qui résonnent dans nos villes et nos campagnes en tous temps, étés, hivers ou printemps !

Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, le monde a connu des dizaines de génocides, avec plus de 85 millions de vies humaines emportées. Alors que le conflit 1939-45, considéré comme le plus meurtrier de tous les temps, « n’a fait que » 60 millions de victimes, environ !

« La palme d’or » des massacres perpétrés par des pouvoirs de fous sur leurs propres peuples revient au régime de Mao Tse Toung avec 40 millions de morts sur 27 ans, répartis en tueries, goulags, et famines intentionnellement provoquées de 1949 à 1976 ; «La palme d’argent » au stalinisme et post-stalinisme de l’Union Soviétique, avec 10 millions de morts ; et « La palme de bronze» à l’Ethiopie, où les famines artificielles et génocides en tous genres ont anéanti plus de 4 millions d’innocents !

Passons sur les interminables conflits qui endeuillent régulièrement le Zaïre ! Passons sur les guerres de Corée, du Soudan, du Cambodge, du Vietnam ; celles de l’Afghanistan, du Pakistan, de l’Iran-Irak, etc. …pour nous remémorer le génocide du Rwanda, où près d’1 million de Tutsi avaient été massacrés par les Hutus, sous l’œil impuissant de « maman » la France et d’autres pays « civilisés », en moins de 3 mois, de juillet à septembre 1994 !

Quant aux drames qui ont secoué l’Algérie, la guerre 1954-1962 et le conflit FLiN-toxo-FIS compris, ils occupent la 15ème place du « palmarès », avec 875.000 morts ! En ne comptabilisant que la folie interne qui a opposé les FLiN-tox aux fronts de leurs progénitures Islamo-FIS, l’Algérie occuperait la 27e place en décompte macabre, avec 200.000 morts en 10 ans, devant la Yougoslavie de Tito et le Guatemala où l’on dénombre 200.000 victimes également, étalées sur des durées beaucoup plus longues !

Drôle de comptabilité sinistre n’est-ce pas ?

À ce stade, signalons que le conflit Israélo-Palestinien n’apparaît pas encore dans le catalogue des récentes barbaries. Cela peut paraître bizarre puisque cette guerre d’extermination féroce que se livrent les cousins abrahamiques occupe, depuis près de 70 ans, les gros-titres et les « unes » de la plupart des journaux, radios et télévisions, avec des émissions spéciales et des rappels réguliers dans la plupart des médias, commémorations après commémorations dédiées à la mémoire de la funeste Shoah.

En réalité, contrairement à ce que laisserait supposer le tintamarre général qui lui est souvent consacré, le conflit Israélo-Arabe « n’a fait que » 51.000 victimes (avec 16.000 côté juif et 35.000 côté arabe), de 1949 à 2007 (année de publication de ces données). Ces « maigres » pertes relèguent ce conflit à la 49ème position du classement macabre. Le fait que malgré ce décompte, somme toute minime, comparé à de nombreux autres, ce conflit occupe la première place dans les news est très simple à décoder. Sous prétexte d’une dette envers le peuple Juif et ses 6 millions de victimes de la folie Nazie, le monde « civilisé » a trouvé le meilleur moyen de se laver de ses horrifiques pêchés en faisant de chaque victime Juive, une victime de plus, une victime de trop qui torture encore sa conscience, plus de 70 ans plus tard ! Après tout, avoir une conscience collective et la torturer est un bon signe de santé mentale, non ?

Mais là où le bât blesse, c’est que cette conscience a subi un formatage aussi immoral que l’endoctrinement idéologique dont on ne cesse de décrier les méfaits sur l’évolution de l’humanité ! Sinon comment expliquer que le pauvre chinois assassiné, il y a quelques jours à Dar-El-Beida, n’a eu droit qu’à quelques lignes, dans la presse algérienne uniquement ? Relégué au rang de banal fait divers, comme il en survient des dizaines, chaque jour, à Alger ! Ah Dieu, si c’avait été un Frenchy ou un Amerloque ! Le monde des médias aurait été ébranlé, atterré, consterné, affligé, catastrophé, à tel point qu’on aurait servi des jours durant, analyse sur analyse, intellection sur intellection inaccessible au citoyen moyen, des démonstrations de haute facture philosophique pour insister sur les barrières civilisationnelles qui séparent l’entendement supérieur de l’Occident de la barbarie de l’Afrique et de l’Orient !

Une conscience qui se met en branle diligemment pour une victime de son propre camp, mais qui s’endort profondément quand il s’agit de centaines de milliers, voire de millions d’autres, peut-elle prétendre à quelconques valeurs universelles d’ordres supérieurs ? Différencier les drames des hommes et les classer selon la couleur de leur peau, leur ethnie d’origine ou leur ADN, n’est-ce pas là un signe fort de décadence et de disgrâce pour la race humaine ?

La raison du plus fort est toujours la meilleure ! Molière l’a postulé il y a des siècles de cela ! Que ce soit la raison, la conscience ou la justice, c’est toujours celle du plus fort la meilleure ! Il en a été, il en est, et il en sera toujours ainsi, jusqu’à l’extinction de l’humanité !

Les victimes du printemps noir

Mais revenons au cas de l’Algérie. Que des Algériens, unifiés quand il s’agissait de combattre des envahisseurs en tous genres, massacrent d’autres algériens sans ménagement ni pitié, qui l’eut cru au lendemain du départ des roumis ? Et pourtant, les chiffres précédents indiquent que les FLiN-toxo-FIS ont sur la « conscience » 4 fois plus d’innocents trucidés pendant la décennie noire que le conflit arabo-juif n’en a anéanti en 60 années d’affrontements entre occupants de cette terre promise aux « élus » des mêmes Cieux !

Qui sont les méchants « juifs »  (au sens courant que les Alger-Rois lui donnent pour attribuer tous les vices du monde à ces ihoudi hacha eddine-Mohamed, relégués aux rebuts de l’humanité par la grâce du dernier messager) et qui sont les bons musulmans (censés semer la paix, en porteurs es-diverses-qualités entretenues par la rahma’t-Allah et sa baraka) dans ces équations de sacrifices humains aux noms desquels le système qui a porté Bouteflika et son clan aux commandes fait preuve d’un acharnement permanent sur les ethnies berbères ? Ces peuplades millénaires qui refusent la capitulation à cet islamo-wahhabisme stérile qui s’obstine à transformer chaque citoyen en zombie sans cœur et sans âme, en l’obligeant à épouser le moule de perversion importé d’Arabie, de ses déviances et de ses folies.

Le bilan funeste ne s’arrête pas là. Car on ne peut oublier les 126 jeunes victimes du printemps noir que l’on ne saurait mettre sur le dos de qui que ce soit d’autre sinon sur la «conscience» de Bouteflika, s’il en a une !? N’en avait-il pas donné le feu vert à travers la menace explicite « si vous êtes venus faire du grabuge, je peux en faire plus que vous » qu’il avait proférée à Tizi-Ouzou, en bombant le torse, le regard encore plus hideux que celui d’Hitler et de ses lieutenants ?

126 victimes en quelques jours, c’est du même ordre de grandeur que les massacres de Sabra et Chatila, commis par les milices chrétiennes libanaises sur des civils palestiniens, en moins de 48 h, 20 ans auparavant.

Il ne s’agit point, dans ce décompte macabre, de jeter de l’huile sur un feu déjà bien attisé par la soldatesque de Boumediene et de ses héritiers, mais de faire un état des lieux approprié afin de mettre en relief le fossé profond qui sépare le pouvoir, qui se réclame avant tout Mahométan, de la majorité berbère silencieuse, dominée et malmenée par des politicards sans scrupules adossés à une armée acquise à une cause dont on a jamais expliqué aux hommes de troupe les contours et les enjeux.

Ceux qui se posent la question du pourquoi de la saignée des cadres algériens, la réponse est là, dans ce fossé-là ! Ceux qui se posent la question du pourquoi la Kabylie et d’autres peuplades berbères aspirent à leur autonomie, la réponse est là aussi !

Quant à ceux qui font du drame palestinien une cause qui surclasserait toutes les autres, y compris celles qui nous concernent directement, allant jusqu’à qualifier de Harkis ceux qui n’en font pas leur priorité, invitons-les à visionner la vidéo ci-dessous (**) (qui se garde de tout commentaire, sinon que l’appel du ventre peut très vite faire basculer l’homme d’un camp à l’autre, d’une cause à son opposée) pour intégrer le fait que coller des étiquettes et des tampons saillants est un jeu facile qui ne contribue point à réduire les barrières entre les hommes. Des barrières rendues solides et infranchissables par des religions qui ne font que rajouter de l’inertie à l’inertie, de la violence à la violence, de la bêtise à la bêtise, de l’inconscience à l’inconscience, de la hogra à la hogra… wa hia rayha !

Pour faire oublier son coup d’état et les centaines de morts qu’il a éparpillé au passage de ses mitraillettes et de ses blindés, Boumediene n’avait-il pas trouvé en la Palestine la cause idéale pour exciter le p’tit peuple et le faire vibrer en phase avec l’unité de la oumma ? Quand la Palestine s’endort, à défaut de pouvoir cristalliser la fureur contre Israël, l’éternel ennemi lointain ; le Maroc voisin est là, pour faire de nos frères, nos sempiternels adversaires !

Le Maroc se porte bien, et de mieux en mieux ! Hamdou-Allah pour nos proches de l’ouest ! La violence et la haine entre Israéliens et Palestiniens s’essoufflent d’une année sur l’autre ! et c’est tant mieux pour eux et pour la paix sur la planète ! Que reste-t-il donc comme cause fédératrice pour unir la minorité d’excités sur laquelle s’appuie le système depuis Ben-Bella et Boumediene ?  La rebelle Kabylie, voyons !

Même si la carte Kabyle n’a pas encore été optimisée, elle est toujours sous le coude du pouvoir pour la suite de sa survie. C’est pour cela qu’il est plus que nécessaire de faire attention à ne pas le provoquer sur le terrain où il excelle le mieux, celui de la violence, de la barbarie et de l’offense ! D’autant qu’il ne faut pas se leurrer, nombreux sont ceux qui rêvent de lui prêter main forte s’il s’agit d’une éradication pure et simple des éternels insoumis aux dogmes d’Arabie.

D’où vient cette haine viscérale que vouent ces despotes en carton aux berbères en général, aux kabyles, en particulier, quand on sait que génétiquement, jusqu’à preuve du contraire, l’écrasante majorité de nos peuplades et de ces tyrans autoproclamés partagent le même ADN nord-africain ?

N’est-il pas étrange qu’une petite clique de voyous (l’affaire des 701 kg de cocaïne et des trafiquants impliqués démontre bien qu’il n’y a pas plus adapté pour qualifier ces gredins) soit animée d’une volonté farouche d’infliger, avec violence et inhumanité, l’idéologie la plus arriérée, aux ethnies pacifiques, dont ils sont eux-mêmes issus ?

Sommes-nous donc condamnés à subir et capituler devant le clan Bouteflika, comme l’Allemagne d’une minorité d’excités s’est laissée abandonner au führer et au nazisme abject pendant que la paisible majorité souffrait en silence ?

Il faut croire que oui, car face à une majorité lucide et silencieuse, l’Histoire des hommes a toujours été confectionnée par des minorités violentes et audacieuses !

Tout autant qu’Hitler avait réussi à fédérer un bon nombre de lieutenants germaniques prêts à tout pour conquérir le monde et éliminer de la Terre toute race qui ne ressemble pas à l’image que lui renvoyait son miroir de dictateur aryen, Bouteflika, quoiqu’on ne sache pas avec certitude d’où il vient, persiste à rallier un bon paquet de fous du pouvoir et de la rapine autour de lui pour écraser les populaces qui oseraient contester sa ligue de scélérats unis par un serment de fidélité au larcin organisé ! C’est donc bien pour en imiter la violence et la barbarie qu’on s’est attelé à rattacher de force le pays et son Histoire aux faits et aux opérations militaires qui se sont déroulées autour de la Mecque, il y a 14 siècles ! Si ce n’était la gravité de la situation désastreuse de 40 millions d’Algériens dont on a formaté le cerveau pour croire encore aux sornettes de l’an 622, il y a de quoi se bidonner à pleins poumons de cette ridicule clique de ténébreux corrompus qui réussit à imposer une marche arrière à-toute-vapeur à tout un pays !

L’Allemagne s’en est sortie grâce à une lucidité collective mondiale qui a combattu le führer à l’unisson. Qui sauvera l’Algérie de Bouteflika et de ce marasme innommable qui a fait des Tliba, des Naïma Salhi, des Saïdani, des Amar Ghoul, dont la portion de cervelle active ne doit pas dépasser celles du coq et de la poule, des personnages supérieurs à Ferhat M’henni ? Pour ne citer que lui.

Il ne suffit pas, il ne suffit plus de nous abreuver, à saturation et à gorges déployées, d’une cause palestinienne lointaine, pour noyer les causes du terroir qui s’accordent toutes pour hurler « du Bouteflika, y en a assez ! ».

Vibrer de toutes ses tripes et de toutes ses connexions célestes pour une Palestine éloignée, au nom d’une oumma chimérique fabriquée en Arabie, ou vivre en harmonie avec une proche Kabylie, qui porte en elle les cicatrices encore béantes de tous les envahisseurs qui se sont succédé pour occuper l’Algérie, c’est le dilemme pressant que doit résoudre le pays de l’après Bouteflika, sans violence ni rancœur !

Mais comme le système, n’aspire qu’à se perpétuer, avec ou sans Bouteflika, quitte à sacrifier ce qui reste de matière grise au profit de sa débordante matière grasse (vaillamment étalée par le député Tliba) les lendemains où la plume et la sagesse se libèreront du joug militaire sont encore loin, très loin, pour espérer l’avenir radieux que nous croyions mériter après le départ des roumis !  

Pour conclure sur une note grave et solennelle ; sous l’angle de vue de la majorité silencieuse, le Harki c’est celui qui se dit fier d’exhiber son algérianité tout en refusant de palper les douleurs millénaires de notre « petite » et majestueuse Kabylie, l’une des ramifications originelles authentiques qui mènent à notre ADN commun, que l’on soit Chaoui, Targui, Mozabite ou que l’on se prétende génétiquement connecté aux « élus » de la oumma ! S’il faut se crépir les chignons ou s’entretuer pour prendre conscience et accepter une telle vérité, alors il ne sert à rien de disserter !

Quant à Bouteflika et son clan, que pouvons-nous développer de plus à leur adresse sinon qu’à leur vérité arrachée au Ciel pour nous enchaîner, nous avons la nôtre, celle de nos racines, pour résister !  Hier, aujourd’hui, demain, il en sera toujours ainsi ! jusqu’au jour où les armes seront bannies du débat pour laisser place aux éclats et à la sagesse du terroir, seuls à même d’extraire le vrai du tout-faux érigé en vérité par les colons de 1962. Même si, avec les nombreuses meutes de « Tliba’s » aux aguets, et leurs estomacs débordants en éveil permanent, le pari d’une telle issue, pourtant salutaire pour le pays, est loin de se profiler à l’horizon d’un futur conjugué en Chaoui, en Kabyle ou en Targui.

K. M.

Renvoi

(*)https://lematindalgerie.comque-cesse-la-barbarie-infligee-raef-badaoui

(**)https://www.youtube.com/watch?v=2LXHWy_qzjg

Auteur
Kacem Madani

 




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