Samedi 20 janvier 2018
Résumé en deux poèmes de Jiji, dédiés à Paris et Alger
Quand Jiji (*) s’éclipse pour quelques jours à Alger, son Paris bonheur le poursuit
Il faut que je rentre
Chez moi
Dans mon Paris miroir
Âme de ma vie
Ses ruelles sous la pluie
Sa bonhomie
Ses marchés de merveille
Ses amoureux aux terrasses de café
Ses intelligents avec l’air de rien
Ses passants désinvoltes
De tous les pays de toutes langues
Et ses livres en brocante et en étal
Ma ville de culture
Que j’aime tant.
Alger, Mars 2016
Quand il rentre à Paris, Alger ne quitte plus ses pensées
Il faut que je rentre chez moi
Dans mon Alger terroir
Au quotidien des valeureux
Parlant chaud et fort
Converser avec l’inconnu
De l’inconnu qui le guette.
Il faut que je descende
Les ruelles de mon cœur
De Didouche à Meyssonnier
Porter les odeurs épicées
Aux rêves de ceux qui ne savent pas
Que le merveilleux est là
Dès les yeux levés
Vers ce fabuleux bleu
Charme d’une vie
Des beaux amours
Et meilleures amitiés
Embellis de cette clarté.
Laissez-moi là besoin de rien
Plus de Paris des paris
Apaisé des allers des retours
Et des ailleurs.
Paris, janvier 2018
Quels que soient les merveilles et le confort de vie que nous offre l’endroit de la planète où l’on s’est exilé, qui, parmi nous, peut prétendre échapper à telle rythmique de nostalgie ?
Ya rayah win’emssafer ?
K. M.
(*) Voir http://www.lematindz.net/news/22143-creature.html pour une biographie succincte.