Samedi 12 décembre 2020
Le monde d’aujourd’hui
Il est des moments où notre cerveau peine à réfléchir, devant notre désarroi à n’en pouvoir obtenir un sens en réponse à nos multiples questionnements en rapport avec ce temps qui s’égrène à notre corps défendant.
Certes, le monde n’est pas cet univers figé, mais évolue dans une espèce de cycle immuable à l’instar des êtres et des choses le composant, et cela, dans une parfaite symbiose avec l’environnement naturel immédiat.
Force est de constater, que de par sa nature, l’humain est le seul être vivant en mesure d’assurer l’équilibre harmonieux dans lequel les êtres et les choses se perpétuent dans un mouvement indéfiniment sans fin donnant ainsi un sens à cette forme de vie.
Il est par destiné, mieux outillé, l’humain, pour posséder cette capacité de discernement du bien et du mal contrairement aux autres êtres vivants, tels que les oiseaux, le poisson, les insectes, les reptiles, les herbivores et les carnassiers, lesquels n’interagissent que par les réflexes de l’instinct.
Bien au début de la création, l’homme et les autres espèces vivantes se partageaient de grandes étendues qui leur servaient de territoire de chasse et de lieux de rassemblement et de sociabilisation pour ce qui est de l’humain, avant que la raison humaine empiète sur le domaine de l’instinct.
Ainsi donc et au fur et à mesure que la raison se perd, elle entraîne dans son absurde sillage l’homme à faire valoir sa force de dissuasion pour s’octroyer de plus en plus d’espace, au détriment de la faune, dont certaines espèces ont carrément disparu.
L’action déraisonnée de l’homme continue de nourrir ses ambitions aux dépens de l’écosystème en détruisant sans ménagement et la faune et la flore dont la végétation est nécessairement vitale à la fourniture de l’oxygène permettant le maintien de la vie.
Mais aussi paradoxal que cela puisse paraître, l’homme a évolué négativement en dépit de son ascension fulgurante sur les plans de la science et de la technologie.
En effet, après la transformation de la matière, il défie la pesanteur en parvenant à explorer les profondeurs de son espace. Il continue inlassablement à prospérer, à inventer l’impossible pour satisfaire son égo. Sans répit ni relâche, il tente le combat contre la montre, sans s’en rendre compte, qu’il a atteint le « plein exploit » susceptible de pouvoir mettre en danger la survie de son espèce.
Les guerres de toutes sortes, la déforestation, les destructions tous azimuts de l’écosystème, ne sont que le prélude d’une fin probable des temps, si vraiment aucune action allant dans le sens opposé au courant qui nous entraîne, ne vienne nous soustraire à cette descente donnant l’impression de filer tout droit vers l’apocalypse.
Cette vision, loin d’être fataliste pour continuer à croire en la vie, a pour objet de rappeler au reste du monde notre passivité et complicité par endroit à demeurer impassible face aux coups de boutoir que ne cesse de nous asséner ce monde de plus en plus inquiétant.
Des maladies que l’on croyait vaincues par l’avancée de la science et de la technologie, font leur réapparition avec beaucoup plus de virulence qu’auparavant, la prolifération de virus et de bactéries de tout genre ne sont nullement de nature à vouloir rassurer le plus commun des mortels.
Et cerise sur le gâteau, pour couronner l’échec de toute cette épopée ayant accompagné la soit disant évolution du monde, on a eu pour conséquence « le nouvel ordre mondial » auquel nous étions prédestinés, mais se révéla en fin de compte une forme d’aliénation à grande échelle devant aboutir désespérément à cette situation de pandémie qui s’est répandue telle une trainée de poudre à travers toute la planète.
Au tout début de cette maladie bactériologique et bien avant qu’elle n’atteigne son stade de viralité actuelle, nous n’en savions pas grand-chose autour de ce mystérieux corona virus.
Devant l’opacité ayant entouré la découverte du Covid-19, beaucoup d’eau à coulé à ce sujet, la désinformation qui a caractérisé les médias traditionnels n’ayant pas terminé de susciter des controverses au niveau des médias sociaux en créant une situation de suspicion telle à ne pas en savoir « qui est qui et qui dit vrai ».
Si l’on considère la guéguerre ayant caractérisée le plus gros des laboratoires pharmaceutiques autour d’un éventuel vaccin à mettre en œuvre en l’espace d’un temps record, l’esprit bien pensant aurait largement décrypté les dessous d’une arnaque concoctée sous les hospices d’une institution internationale bien connue.
Cette vente concomitante un peu spéciale a consisté à créer les conditions d’une propagation à grande échelle pour ensuite venir nous louer les mérites d’un antidote « tout de go » sorti des tiroirs de ces multinationales, sans que personne ne soit en mesure de nous rassurer sur le niveau de son efficacité.
La vie est certes menacée, à charge à chacun de nous d’accomplir tout ce qui est en ses moyens pour reprendre le contrôle d’une situation dont les effets mettent en péril la survie de notre espèce.